Je viens d'en (re)finir la lecture. En fait pour être exact il ne s'agissait pas du livre, mais de son édition électronique réalisée par DCM et Vulchain, merci à eux !
A propos de la nouvelle qu'a découverte Michel Forcheron (et qui est publiée dans l'édition du centenaire) : On y retrouve déjà au moins un tic littéraire de l'auteur, le "mon vieux". C'est amusant et plaisant.
Ch1 : Je n'avais jamais fait attention, mais pour une fois, Daniel s'est réveillé ... et a ainsi pu prêter main forte à son cousin.
Et mieux ! Le lendemain Daniel est réveillé avant Michel et il commence l'enquête alors que son cousin a du mal à émerger de son lit. Le monde à l'envers !
Sinon l'auteur est un malin quand il parle du prix exorbitant de l'appareil photo. Il écrit : "... c'est très cher ! Hors de prix, même !" En procédant de la sorte, le texte ne prend pas d'âge !
Ce qu'il y a d'incroyable quand je lis Michel (spécialement ceux dans lesquels il y a une grande complicité entre lui et Daniel, voire Arthur), c'est que je me verrai bien vivre ces aventures avec eux ! Le style d'écriture est tellement réaliste, la façon de glisser dans l'aventure est si progressive et plausible qu'on sent bien que tout cela aurait pu arriver ... pour de vrai ! Alors pourquoi pas avec moi ?
Un mot que j'avais oublié (ou plutôt que je ne connaissais pas ...
) : bief.
Une phrase m'a surpris au chapitre 6, Michel et Daniel vont commencer une partie d'échecs : "Ils se connaissaient bien maintenant, et les débuts de partie allaient assez vite". Je trouve que dans cette phrase on trouve l'idée qu'à une époque (qu'on sent pas si lointaine) Michel et Daniel ne se connaissaient pas (ou pas bien ou peu). Nous savons que c'était avant Mène l'enquête !
Mais je n'avais pas le souvenir que l'auteur ait jamais évoqué cet avant ailleurs que dans le premier chapitre de leur première aventure. Je doute d'en trouver d'autre.
Dans le même chapitre, Arthur n'a pas une mobylette ou je ne sais quoi, il a "une bicyclette à moteur" !
Au chapitre 11 Michel fait une remarque que je ne l'imaginais pas faire. A propos du marchand d'art il dit : "C'est là-bas qu'habite LE Sidoine". Je trouve que cette phrase ne correspond pas au citadin qu'est Michel, elle fait très rural. Sans que je n'y voie rien de péjoratif, mais notre héros ne s'exprime pas comme ça d'habitude.