Michel et le Complot

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Résumé:
Au feu ! Le cri d'alarme éclate en pleine fête, semant la panique sur la
place du village alpestre de Merisebelle. Cette fête, Michel et la
jeune journaliste Brigitte en espéraient beaucoup, pourtant : grâce à
eux, c'est la première Saint-Jean qu'on célèbre à Merisebelle depuis la
sombre époque de l'occupation.
Mais cet incendie, est-il accidentel? Non, certes : un mystérieux
personnage agit dans l'ombre. Tous les moyens lui sont bons pour éliminer ces jeunes gens courageux qui s'acharnent à rendre vie au
village moribond. Où se cache-t-il? Parmi ces
braves paysans, un peu bourrus parfois? Faut-il le chercher parmi les
visages amis? Jusqu'à Franz Griber, ce jeune Allemand si sympathique,
dont l'attitude donne prise au soupçon...

Un secret vraiment explosif attend Michel et ses camarades. La plus grande prudence s'impose : sinon, gare à la catastrophe !

C'est le 17ième Michel publié en 1966.

On ne change pas un Michel: en été, à partir du 13 juillet et l'action dure 1 semaine, un "village" paisible presque abandonné en montagne (c'est même le noeud de l'histoire).
Il y a tout le monde: Arthur, Daniel et Michel. Tous participent à l'histoire, sans "éclats de génie". Et je n'ai pas noté d'explications techniques, à part la toupette: et très peu "d'objets du passé" (à part le briquet à amadou)

L'ambiance est donc géniale.

Donc, l'histoire commence (vraiment) tout doucement (comme pendant un été chaud ) avant de s'accélérer après les événements de la nuit du feu de la Saint jean/ 14 Juillet.
Le suspect est facilement reconnaissable (en même temps il y en a 2 (*)), l'histoire tient debout, à part qu'elle se résout (un peu) trop rapidement et est assez périlleuse (**).

Le mystère est quand même fait d'un engrenage à grosses dents. Par exemple:

1. Le personnage de Raphaël
   
2. La découverte certes originale du stylo, mais un peu bizarre
   
3. L'histoire du stylo, qui arrive comme un cheveu sur la soupe
   
4. L'attitude mystérieuse de Franz, qui se "voit"
   
5. À la fin le déclenchement du mécanisme sans explication
   

Le personnage allemand n'est pas forcé/ caricatural "n'est-ce pas" ( ), contrairement aux personnages italiens (***).

En fait, avec un château presque abandonné/ détruit, je suis un peu déçu que tout soit trop réaliste, trop naturel. J'aurais bien vu une histoire à la "Enid Blyton"

* -> Michel et Monsieur X
** -> Michel dans l'avalanche
*** -> Michel à Rome

PS: Je trouve la collection Galaxie géniale (gros livres bien épais, résistants, solides, grandes illustrations jolies) et je collectionne tous les livres qui ne sont pas abrégés ( ), donc essentiellement (pour l'instant) les Michel et les Alice.

Je l'ai lu il y a peu de temps...
Mais je dois le relire pour en parler...

J'ai lu tous les Michel il y a 15 ans, mais je ne m'en rappelle plus ou quasi plus! Je suis en train de les racheter tous un par un, d'occasion, mais je n'ai pas encore celui-ci!

Je ne l'ai pas encore relu (donc je ne lis les posts qu'en diagonale pour ne pas me gacher le plaisir).
Anaëlle (au cas où cela t'intéresserait) si tu cherches les Michel qui existent en édition Galaxie, on les trouve plus facilement que ce que je m'étais imaginé (et ce sont de beaux objets).

Je viens de relire non-stop les 18 premiers Michel en ma possession.

Conclusion, Michel et le Complot est celui que j'aime le moins.
J'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser à l'intrigue, l'ambiance du village, les habitants me paraissaient trop caricaturaux, exagérés, en particulier les gendarmes.

Peut-être que j'étais mal lunée

Chory a écrit:

Je viens de relire non-stop les 18 premiers Michel en ma possession.

Mon rêve !!!

Merci Monsieur X! Pour l'instant, ceux que j'ai rachetés sont en BV.

je l'ai pas encore....

Pour ce titre de Michel, je possède un exemplaire dans la BV cartonnée, édition 1969.
Les illustrations de Philippe DAURE sont superbes, comme toujours !
J'aime bien ce livre pour son cadre : l'action se déroule pour l'essentiel à Merisebelle, un petit patelin calme et somnolent, loin de tout.
Ca fait des mois que je ne l'ai plus relu, mais j'ai souvenir d'avoir passé un bon moment avec ce Michel.

Chory a écrit:

Je viens de relire non-stop les 18 premiers Michel en ma possession.

Conclusion, Michel et le Complot est celui que j'aime le moins.
J'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser à l'intrigue, l'ambiance du village, les habitants me paraissaient trop caricaturaux, exagérés, en particulier les gendarmes.

Peut-être que j'étais mal lunée

Même si les gendarmes sont caricaturaux, il ne sont pas présents longtemps dans l'aventure. Cela limite grandement.
Pareil pour les villageois parce qu'ils sont décris comme un ensemble.

De plus, le rôle des gendarmes est quand même "d'astiquer" Arthur et Michel et de découvrir les 2 preuves.
Même si après le lecteur ne les voient plus .... pendant une semaine (un gros creux dans le récit pour moi après les événements du 14 Juillet, après le début mou du genou (mais pas désagréable))

Si le plus caricatural est le personnage qui râle tout le temps, qui n'est jamais là, qu'on accuse de tout, mais à la fin ....

En quoi les gendarmes sont-ils caricaturaux? je n'ai pas ce souvenir du livre

Pat a écrit:

En quoi les gendarmes sont-ils caricaturaux? je n'ai pas ce souvenir du livre

Parce qu'ils ne croient pas Michel et ses explications pendant l’événement clef.
Parce qu'ils se la racontent aussi.
Parce que le lendemain matin, ils ont une attitude désinvolte.

Ah oui, ok. Cela dit, ça colle assez avec mon souvenir des gendarmes de village de mon enfance. Proches de la population dans la vie courante, partageant l'apéro (*) au bar du village, mais soupçonneux dès qu'il s'agissait d'infractions

(*) par contre j'étais trop jeune pour savoir ce qu'ils buvaient

J'ai une autre illustration de Philippe Daure et mon édition est de 1978.

Ce n'est peut-etre pas le meilleur Michel, mais j'ai aimé cette histoire,

il y a un mélange d' histoires de guerre, qui apres tout n'était pas si éloigné que ça pour Georges Bayard qui a obtenu "la croix de guerre" en 1940 pour son attitude héroique au combat, et qui est rentré dans la résistance, il devait bien connaitre le sujet, il a écrit ce livre en 1966, a l'époque les français se rapprochaient du peuple allemand, et vice versa comme Franz Griber étudiant allemand dans ce livre, J'aime bien cette ambiance, et si l'histoire n'est pas tout a fait plausible, j'ai eu plaisir a le lire.

joyadamson a écrit:

J'ai une autre illustration de Philippe Daure et mon édition est de 1978.

Ce n'est peut-etre pas le meilleur Michel, mais j'ai aimé cette histoire,

il y a un mélange d' histoires de guerre, qui apres tout n'était pas si éloigné que ça pour Georges Bayard qui a obtenu "la croix de guerre" en 1940 pour son attitude héroique au combat, et qui est rentré dans la résistance, il devait bien connaitre le sujet, il a écrit ce livre en 1966, a l'époque les français se rapprochaient du peuple allemand, et vice versa comme Franz Griber étudiant allemand dans ce livre, J'aime bien cette ambiance, et si l'histoire n'est pas tout a fait plausible, j'ai eu plaisir a le lire.

J'ai la même édition que toi.

Je vais essayer de le finir, pour avoir une vision générale.

Moi aussi j'ai le même livre que Joyadamson mais une édition de 1970.
Pour cette aventure de Michel, j'avais une difficulté pour le début, et j'ai même lu le premiers chapitre deux fois ainsi que le début du deuxième chapitre, je n'est pas aimé cette histoire comme j'ai aimé Michel et le brocanteur (pour le moment je n'est lu que ces deux livres), mais quand meme c'est une intéressante histoire plein de mystères ( Franz,Cazalès, Raphael, et enfin Trupier), je n'est pas aussi aimé l'attitude des gendarmes.

Ca y est, je l'ai terminé.
J'ai trouvé ça plutôt pas mal, mais sans plus. J'ai préféré les deux Michel que j'avais lus précédemment (M. en plongée et M. chez les gardians).
Celui-ci est un peu convenu : c'est un classique que les gendarmes ne croient pas Michel et Cie. C'est aussi un classique que le méchant joue le gentil.
Ce qui m'a un peu dérangé : * le "message de fraternité" est fort sympathique, mais un peu indigeste à mon goût. Je trouve que cela était fait de façon plus subtile dans M. chez les gardians.
* le fait que Franz psychote tout seul avec le message et qu'il décide de n'en parler à personne... Je ne trouve pas cela bien réaliste...

C'est loin d'être un de mes préférés à moi aussi, mais je suis en désaccord sur un point : je trouve la psychologie du jeune allemand pas mal rendue.

J'ajoute le résumé de ce 17e titre (1966) :

Au feu ! Le cri d'alarme éclate en pleine fête, semant la panique sur la place du village alpestre de Merisebelle. Cette fête, Michel et la jeune journaliste en espéraient beaucoup, pourtant : grâce à eux, c'est la première Saint-Jean qu'on célèbre à Merisebelle depuis la sombre époque de l'occupation.
Mais cet incendie est-il accidentel ? Non, certes : un mystérieux personnage agit dans l'ombre. Tous les moyens lui sont bons pour éliminer ces jeunes gens courageux, qui s'acharnent à rendre vie au village moribond. Où se cache-t-il ? Parmi ces braves paysans, un peu bourrus parfois ? Faut-il le chercher parmi les visages amis ? Jusqu'à Franz Gribert, ce jeune Allemand si sympathique, dont l'attitude donne prise au soupçon...
Un secret vraiment explosif attend Michel et ses camarades. La plus grande prudence s'impose : sinon, gare à la catastrophe !

Je viens de le relire ... et mon avis à plutôt changé en 7 ans 1/2 !
Finalement je le trouve plutôt bien. Certes la fin me semble trop rapide (peut-être parce que le rythme de cette aventure est assez lent ?)
Cette fin me paraît un peu précipitée, un peu brouillonne.
A part ça je trouve l'histoire bien amenée et bien menée.
Contrairement à il y a 7 ans j'ai trouvé la "leçon d'humanité" moins appuyée que dans mon souvenir. Finalement celle des Gardians est bien plus difficile à digérer que celle-ci.
En conclusion je dirai que si elle ne fait pas partie de mon top 10, elle est quand même bien remontée dans le classement.
J'ai vraiment bien apprécié les références à la seconde guerre mondiale. C'est quasiment la seule aventure (avec Fait surface) dans laquelle cet événement a une place si centrale. Moi qui adore l'histoire ce n'est largement pas pour me déplaire.