Michel Connait la Musique

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Michel Connait la Musique, 25ième titre publié en 1976

Résumé:
Lorsque Michel et Daniel ont accepté d'aider leur cousine Cécile à tenir son magasin "Disques-Parade", ils croyaient avoir trouvé une occupation de tout repos pour les vacances. Ils ont vite déchanté.
Pour obtenir un enregistrement rare des Noces de Figaro de Mozart un client n'a pas hésité à enlever le frère et la sœur de Michel. On peut aimer la musique mais, à ce-point là, c'est révoltant !
Michel se trouve bientôt pris dans un chassé-croisé infernal qui lui fait rencontrer d'inquiétants personnages.
Malgré Mozart, tout sonne faux dans cette affaire. Heureusement que Michel connaît la musique !


Avis: c'est un titre qui se lit très bien.
Je trouve quand même que l'histoire est "abusée" .
Mais selon moi, Georges Bayard a quand même très bien travaillé son histoire puisque je ne vois pas de problèmes

Il n'y a pas Arthur, mais les jumeaux (qui sont encore responsables )

Toute l'action se déroule à Paris et dans sa banlieue (Antony et Perreux), en été (je n'ai pas retrouvé l'information).

Histoire en 3 parties:
1) 1 journée. Présentation de tous les personnages. Mais, il y a trop de retournements de situation. Entre les faux policiers et les vrais espions ou le contraire, il faut vraiment "s'accrocher" pour suivre l'histoire
Pour la comprendre, c'est assez difficile tant qu'on ne voit pas le vrai du faux. Et pourtant, que c'est si simple

2) 1 journée. Un gros vide pour les jeunes héros. Et dans un sens c'est un peu logique au vu de la première partie.

3) 1 nuit. Et cela que je dis ouais. Tous les éléments et les faits s'assemblent sans problème. Mais en 1 nuit, avec autant de chance/ de rencontres, je trouve cela excessif, encore plus que la première partie

Remarques:
1) Sans Arthur, cette histoire est "trop sérieuse", peu d'humour

2) Daniel est quand même en retrait (très peu de ligne pour lui), mais il est très important. Michel et Daniel, c'est comme les duos célèbres.

Encore un bon Michel, personnellement j'aime l'idée que Georges Bayard a eu d'introduire les gitans dont Michel avait rencontré la famille dans "Michel et les gardians", c'est une ambiance amicale , pleines de bons sentiments malgré la tragédie qui se déroule, les jumeaux étant enlevés par les espions. Et bien sur quand je lis ces livres, je retrouve l'ambiance de ces années 60.

Bonjour à tous,

J'ai ouvert ce bouquin.... et l'ai refermé au bout de trois chapitres :

Explication: je l'ai trouvé dans la version BV Hachette-jeunesse de 1994, et son texte a été modernisé!

.. le magasin "Disque-parade" s'appelle "Compact Shop"
.. ils ont remplacé partout le mot "disque" par "compact" Vous ne dites pas "CD", vous?
.. M. Jubilé, vieil artisan spécialisé dans la réparation de... compacts rayés (il doit avoir toute une vie d'expérience professionnelle derrière lui!) place le ... (vous suivez?) sur une platine laser (bien!), qui a une tête de lecture très fine révélant un appareil de professionnel (ah oui?), et fait chauffer son magnétophone sur lequel il installe une bande vierge (hé hé dommage! ça t'a échappé, ça, mon cher Modernisator!).

Il y a des coups de pied au c.. qui se perdent...

Caribou a écrit:

.. le magasin "Disque-parade" s'appelle "Compact Shop"
.. ils ont remplacé partout le mot "disque" par "compact" Vous ne dites pas "CD", vous?
.. M. Jubilé, vieil artisan spécialisé dans la réparation de... compacts rayés (il doit avoir toute une vie d'expérience professionnelle derrière lui!) place le ... (vous suivez?) sur une platine laser (bien!), qui a une tête de lecture très fine révélant un appareil de professionnel (ah oui?), et fait chauffer son magnétophone sur lequel il installe une bande vierge (hé hé dommage! ça t'a échappé, ça, mon cher Modernisator!).

Le combat contre la modernisation est perdu d´avance, mais nous occupera longtemps encore et nous ne nous lasserons jamais de râler.
Quand je lisais des Alice, je me trouvais à cent lieues de son univers, que je trouvais extrêment vieillot. Et pourtant j´adorais. Pareil pour la Comtesse de Ségur : Camille et Madeleine n´avaient pas de télé, ne jouaient pas à Perds pas la boule (ah, quel jeu !!!), avaient des bonnes et des précepteurs, mais finalement, elles avaient les mêmes préoccupations que nous.
Et puis, je pense qu´au contraire, ces éléments "vieillots" peuvent attirer les enfants, que cela peut les amuser de découvrir comment était le monde avant l´ère numérique, comme nous alors avec le château de Fleurville. De toute façon, ils peuvent lire dans tous les livres plus récents qui leur sont adressés les aventures de héros munis de aille-podes et de aille-phones. Un temps pour tout.

Pour en revenir à Michel, on peut voir qu´en modernisant des détails, on décrédibilise l´histoire avec un effet comique involontaire.

En effet, la modernisation, c'est bien, mais pas sur les livres. Il y a des mots qui doivent rester comme l'auteur les a écrit . "Disques-parade" et non "Compact-shop", sur ce Michel par ex...

ça finit par devenir ridicule, et les enfants d'aujourd'hui ne lisent pas plus pour autant.

Non rien

Bon, je l'ai lu et ce n'est pas mon préféré. L'idée de base est bonne et originale je trouve, mais l'intrigue, pour moi laisse à désirer. On s'embrouille dans les événements, au début, et je trouve que l'action arrive trop vite. Au bout d'un moment, je ne savais plus qui avait fait quoi(Le barbu, la dst, lemeffre, prinal,pelloir). 
Finalement, j'ai le sentiment d'une aventure baclée.

Je l'ai terminé ces jours-ci. Heureuse surprise, j'ai bien aimé
Comme le dit Jeanmaille l'action débute très vite. Mais alors que pour lui cela semble être une critique, pour moi au contraire cela est positif. En effet les intrigues de Michel sont posées et parfois le format 180 pages peut ne pas très bien y convenir (la fin de Castors du Rhône était bâclée je trouve, et que dire de celle de Mousquetaire ?). Or ici le fait d'attaquer tôt permet de terminer convenablement sans que cela implique des raccourcis gênants pour terminer dans les clous. On peut même du coup se payer le luxe d'une vraie fausse piste.
On retrouve dans cette aventure de quoi ravir tous les amateurs de la série, à commencer par les jumeaux (sans qui encore une fois, rien ne se serait produit). Le cadre citadin (assez rare dans cette série) rend l'intrigue plus réaliste : il aurait été impossible de caser cette intrigue ailleurs...


Petite note personnelle : je ne pense pas que Georges Bayard ait été grand amateur de musique, car en dehors de grands noms de la musique classique (à commencer par Mozart) il ne s'attarde pas sur le sujet (qui certes n'est pas le propos du livre, mais bon jusque là l'auteur n'avait jamais hésité à nous faire découvrir tel ou tel sujet méconnu ou mal connu de ses lecteurs). Le seul artiste qu'il cite est un dénommé Arkwright (à la page 12, Michel et Daniel vont écouter son dernier disque, qui est annoncé comme étant "du tonnerre"). J'ai cherché vite fait si cet artiste (quel que soient son style musical et son époque) existait, mais il semblerait bien que non... Juste comme ça (de façon complétement subjective je le reconnais) pour moi Arkwright sonne jazz, pas rock (allez savoir pourquoi ?) Si quelqu'un a des tuyaux sur le sus-dit "artiste" ...

@Caribou : tu devrais retenter la lecture de ce titre (du vrai hein, pas l'autre... )

@Sree : comme dit, j'ai pris l'habitude de relire la petite note de Michel Forcheron attachée à l'aventure qui nous concerne 

je l'ai relu récemment. Comme toujours, la présence des jumeaux amène une fraicheur bien sympathique. Donc globalement, j'ai bien apprécié, surtout l'intervention du gitan. Par contre, une fois le livre refermé, je me suis demandé pourquoi les bandits avaient utilisé le magasin de disque : ça parait super compliqué
@Caribou : bien vu, la restauration d'un Cd avec un magnétophone, c'est chaud   Bon on a échappé à la réparation des nano-trous au burin avec une loupe d'horloger

@Monsieur X : Ta fiche de lecture sur MICHEL CONNAÎT LA MUSIQUE, je la trouve fichtrement intéressante. Je mets le livre illico sur ma table de chevet. Par bonheur pour moi, il a belle allure, mon exemplaire. Je crois qu'il est en EO. Eh bien, à dans quelques jours : juste le temps de le finir, et je repasse par ici en parler.

Et un petit résumé, un !

Lorsque Michel et Daniel ont accepté d'aider leur cousine Cécile à tenir son magasin "Disque-Parade", ils croyaient avoir trouvé une occupation de tout repos pour les vacances. Ils ont vite déchanté.
Pour obtenir un enregistrement rare des Noces de Figaro de Mozart un client n'a pas hésité à à enlever le frère et la soeur de Michel. On peut aimer la musique mais, à ce-point là, c'est révoltant !
Michel se trouve bientôt pris dans un chassé-croisé infernal qui lui fait rencontrer d'inquiétants personnages.
Malgré Mozart, tout sonne faux dans cette affaire. Heureusement que Michel connaît la musique !

Ayant eu à passer 24 heures en train le week-end dernier, et ce, à 12 heures d'intervalle, j'ai mis à profit mon temps de libre pour bouquiner "Michel connaît la musique", et enchaîner sur ma lancée avec un autre livre (mais ça, c'est une autre histoire... au propre comme au figuré ).

Pour en revenir au Michel en question, je ne peux pas dire que ce livre m'a tellement amusé. Je trouve Michel assez snob vis-à-vis de son cousin Daniel, qu'il traite souvent d'idiot et qu'il rabroue plus souvent qu'à son tour. C'est à peine si Daniel ouvre la bouche pour parler. Autant dire que les dialogues entre ces deux jeunes gens sont réduits à leur plus simple expression. Pour le coup, je suis tombé des nues car jamais au grand jamais, il ne me serait venu à l'idée que ce héros pourrait se découvrir sous un aspect nouveau, qui ne l'impressionne pas favorablement aux yeux de ses inconditionnels. Les puristes vont me juger bien sévère de critiquer Michel comme je le fais, mais c'est ainsi que j'ai perçu les choses le concernant.

Le coup de la DST est mal venu dans ce roman destiné aux adolescents - il y a les Langelot pour ça ! -, même qu'il est tiré par les cheveux. Finalement, je n'ai pas pu démêler la vraie identité du fa(me)ux inspecteur Prinal.    

Les jumeaux Yves et Marie-France sont adorables comme d'habitude. Le premier est maladroit et gaffeur, et la seconde, une vraie coquine, et qui fait souvent des reproches à son frangin. Heureusement que cela reste dans les bons termes, ce qui fait qu'ils ne peuvent se passer l'un de l'autre.

Le personnage du pseudo-journaliste n'est pas réussi pour deux sous. L'auteur aurait pu le travailler un peu plus, mais toujours cette question du nombre de pages qu'il doit scupuleusement respecter et qui n'est pas censé dépasser la limite imposée par l'éditeur.  

Les scènes qui se déroulent chez DISQUE-PARADE sont celles que j'ai le plus appréciées dans cette histoire. J'ai été particulièrement sensible au charme des appareils de musique de l'époque, aujourd'hui quasiment disparus. Le vieil artisan bricoleur m'a plu, et voilà justement pourquoi je m'interroge sur la raison pour laquelle l'auteur ne nous donne pas de ses nouvelles depuis son entrée en clinique, pas plus qu'il ne nous explique ce qu'il finit par advenir de l'oncle de Michel, hospitalisé lui aussi. Dommage que BAYARD n'en fasse nulle mention dans l'épilogue, alors que rien vraiment ne l'en empêchait.

En guise de conclusion, disons qu'il s'agit là d'un roman plutôt décevant, mais à la décharge de Georges BAYARD, j'ajouterais qu'on n'est déçu que par ce qu'on aime.

Je viens de le relire.   Moi j'aime vraiment bien !        
Je me suis fait la réflexion qu'il est un peu atypique ce roman.
Déjà il se passe en ville (et seuls une demi-douzaine de Michel se passent en ville !)
Ensuite le premier chapitre (qui m'a semblé plus long que les 1ers chapitres habituels de Georges Bayard) contient... une arrestation !    Pas banal de commencer par (ce qui pourrait être) une fin !
Enfin, Georges Bayard qui ne manque jamais de nous faire la leçon sur tout et rien, cette fois-ci ne nous apprend rien sur la musique ! Probablement car il ne devait pas y connaître grand chose... Et que, d'après moi, ça ne devait pas être un domaine qu'il affectionnait particulièrement. S'il avait été un tant soit peu mélomane, il n'aurait pas manqué de nous apprendre quelque chose (et quelques choses !) sur le monde de la musique.
J'ai relevé une petite erreur au chapitre 14. Il y est écrit que la deuxième maison que Michel et Daniel visitent est une location-meublée ... comme la première. Or rien de tel n'avait été mentionné lors de la visite de la première maison. 
Fanindien : tu dis que Michel parle mal à Daniel ? Personnellement je n'en ai pas trouvé trace.    Dans la série César, de Georges Bayard également, le-dit César parle très mal à son cousin Victor, et pas qu'une fois ! Mais là, entre Michel et Daniel, rien de tel. Heureusement d'ailleurs ! 

Alors bien sûr ! Je laisse aux détracteurs le droit de trouver qu'il y a beaucoup de très (trop) heureux hasards.    Mais pour moi c'est de l'or en barre quand même !    Parce que si on se met à parler d'heureux hasards, peu de choses y échappent. Alors ...    

Moi aussi, je l'aime bien, celui-là. Tu l'as noté, Monsieur X, c'est une des (très) rares aventures urbaines, et une part importante se déroule à Antony (92), commune où Georges Bayard a habité plus de trente ans. Il situe d'ailleurs la maison des Méchants dans une rue parallèle à celle où il habitait!

C'est aussi une des rares occasions où Michel et Daniel sont seuls au générique (malgré la présence des jumeaux, mais qui sont assez vite mis sur la touche...) Ça n'était arrivé jusqu'alors que dans Michel et Monsieur X et dans Michel maître à bord (mais dans ce dernier titre les cousins sont séparés pendant les 4/5e de l'action), et cela ne se reproduira plus que dans Michel et les deux larrons.

J'ajoute que c'est le seul titre de "Michel" a avoir eu le douteux honneur d'être "modernisé", dans une version où les vinyles étaient remplacés par des CDs. Du coup, dans le contexte actuel, c'est le texte original qui est le plus "in", avec le retour en force du vinyle!

DCM a écrit:

J'ajoute que c'est le seul titre de "Michel" a avoir eu le douteux honneur d'être "modernisé", dans une version où les vinyles étaient remplacés par des CDs. Du coup, dans le contexte actuel, c'est le texte original qui est le plus "in", avec le retour en force du vinyle!

Absolument ! Comme quoi il peut être ringard de vouloir être moderne à tout prix !   

Monsieur X a écrit:

Fanindien : tu dis que Michel parle mal à Daniel ? Personnellement je n'en ai pas trouvé trace.    Dans la série César, de Georges Bayard également, le-dit César parle très mal à son cousin Victor, et pas qu'une fois ! Mais là, entre Michel et Daniel, rien de tel. Heureusement d'ailleurs ! 

Alors là, je ne saurais te répondre, vu que 7914 kilomètres de distance - à vol d'oiseau - me séparent de ma bibliothèque, où se trouve mon exemplaire de ce Michel-ci, et que je ne l'ai plus relu depuis belle lurette. Mais je suis très content que tu profites des vacances de fin d'année pour (re)lire ce titre.