Alice du mois de septembre 2012 : Alice au camp des biches

Je trouve ce titre assez violent (la noyade, le gars qui passe une semaine au fond d'une cave sans lumière et sans nourriture, l'accident à la fin)

Ensuite, je trouve ce titre assez vide d'actions.

Et pour finir, je trouve qu'il avait moyen de faire autre chose (avec la maison au fond des bois (facile à deviner quand même)) que nous parler pendant X pages de la voiture qui patauge dans la boue

J'aime bien cet Alice, bien que je trouve l'atmosphere un petit peu oppressante, sans doute a cause des nuages menacants, des orages, la maison solitaire dans la foret... heureusement qu'il y a la presence du camp de vacances pour y mettre un peu de vie!
Des que j'aurai fini de le relire je posterai un commentaire.

J'adore les orages !
Je n'en suis qu'au début du livre...

J'en garde un bon souvenir....je vais relire ....

Ca y est, c'est relu.



C'est un Alice sans Marion ni Bess ce qui explique le fait qu'il y ait moins d'actions quoi que....



Atmosphére orageuse au propre comme au figuré, j'aime assez et je classerai donc dans les bons.

Par contre quelques trucs bizarres : encore une escalade à l'aide d'un rosier (déjà vue si je ne me trompe dans "au bal masqué"), ça doit faire mal!!!!! et des expressions : Alice disant "mon pauvre petit" à son amie Laura pour ensuite lui dire "ma vieille", 70 kms à faire en 2 heures dans un cabriolet, en parlant de Sarah : "quand la servante se fut retirée, elle reprit....(pauvre Sarah!)....je suppose que cela vient de la traduction mais quand on fait un peu attention, c'est vraiment drôle!

A relire plusieurs titres d'affilée cet été, je me suis rendue compte que les orages étaient très présents dans les "Alice" en fait !
L'idée de base de l'intrigue me plaisait bien, mais le livre est comme l'a souligné Oscar assez pauvre en actions, et pourtant assez violent.

Enfin, je me demande si le camp des biches est le lac des oiseaux évoqué dans Alice Détective, que l'on retrouve sous le nom de l'Etang Blanc dans Alice au Manoir hanté, puisqu'Hélène Carvin est la même personne qu'Hélène Cribillic et Doris Elliott... Ah les joies de la traduction !

Je viens de le commencer avec délices. Je reviendrai éditer ce post dès que j'aurai terminé :-). A très vite!

Je suis en train de le lire. A vrai dire il me fait rire, bien involontairement !
Il y a franchement des expressions qui sont top ! Et Alice est en grande forme.
J´avais commencé LE BAL MASQUÉ, mais je ne suis pas allée au bout...
Alors que là, cela démarre sur les chapeaux de roue !

Comme tu dis !
Et ce n'est que le début... j'en suis où elle visite la masure abandonnée dans les bois en pleine nuit - c'est bien glauque pour un Alice.

Bon, je l'ai terminé il y a quelques jours, et en ai lu un autre depuis (Quand Alice rencontre Alice) qui m' semblé bien meilleur..

Dans celui-ci, comme vous, j'ai beaucoup aimé le début: la tempête sur le lac, Alice et Hélène sauvées in-extremis de la noyade, le fait que sur la barque le péril continue, etc. Tout cela est mené tambour battant.

Ensuite, les choses se gâtent un peu : l'articulation entre la vie du camp de vacances, si caractéristique de l'adolescence américaine (parties de volley, jeux et sports divers en bande, etc.) se fait mal avec le sort sombre et le départ précipité de Laura (qu'Alice oublie bien vite, alors quelle lui a sauvé la vie), puis la réapparition de celle-ci. La suite (qui est bien répétitive) est encore dans un autre registre.

Mais surtout, j'ai trouvé qu'Alice était une très mauvaise détective: elle met un temps fou à déduire ce que nous avons tout de suite compris, elle se jette impulsivement dans la gueule du loup sans jamais assurer ses arrières, s'introduisant à deux reprises dans la maison d'un dangereux malfaiteur en pleine nuit, se cachant dans des placards et s'y éternisant, alors qu'il manie un révolver, etc. Et elle se fait même surprendre parce que, néanmoins, elle ne l'a pas entendu venir !

... On ne cesse pourtant de la complimenter sur ses talents de détective, et son père ne semble pas du tout inquiet devant les périls graves qu'elle court sans cesse par imprévoyance, puis par imprudence. Même, à eux deux, ils en rajoutent (leur course folle en voiture à la fin, puis Alice retournant sans hésiter dans une voiture en flammes, pour sauver 2 valises de billets!). C'est bien cela qui m'a le plus surprise

Bof, bof, bof.
Pour moi, cela résume bien ce titre.

L'intrigue est cousue de fil blanc(je sais que c'est destiné à des enfants, mais quand même!). L'usurpation d'identité est évidente.

Par contre, Alice est encore plus douée dans ce livre que dans les autres: on la connaissait courageuse(quoi que retourner dans la voiture en feu tient plus de l'inconscience que du courage!!), mais elle a bien d'autres qualités: elle est excellente nageuse, très bonne conductrice(elle conduit à une vitesse folle sur une route défoncée, sous la pluie et la nuit!!), a une excellente mémoire(puisqu'elle se souvient de comment enlever ses liens selon la leçon du policier)...
J'ai eu l'impression que ce livre n'en était qu'une vaste énumération.

Une chose m'a fait sourire: quand elle se retrouve prisonnière de Jerry et qu'il les abandonne, elle est hors d'elle et dit: "canaille". Dans la même situation, d'autres mots me seraient venu à l'esprit!!! Même en restant dans un langage correct, il y avait des mots plus forts pour montrer sa rage!

Quel est le prochain titre???

Pareil, je l'ai terminé depuis peu et suis entièrement d'accord avec les commentaires précédents.

En fait, je n'ai pas reconnu le "style Caroline Quine" si on peut parler ainsi puisque ce nom correspond à plusieurs auteurs différents...

Pas vraiment d'intrigue, pas d'humour, ambiance glauque et une héroïne totalement inconsciente du danger. La course poursuite en voiture à la fin m'a vraiment agacée : on se serait cru dans un mauvais film d'action. On ne lit qu'une pléthore de "rouler à tombeau ouvert, rouler à aussi folle allure en pleine nuit, elle effectua le trajet à toute vitesse, démarra en trombe, appuya à fond sur l'accélérateur, le cabriolet commençait à danser sur la route, Alice maintint sur ce parcours l'une des allures les plus rapide qu'elle eût jamais atteintes....etc...etc" et son père l'encourage et fait de même à la fin !
Pas d'astuces, d'ingéniosité et pour couronner le tout, des dialogues gnangnan surtout à la fin :
- Alice, nous te devons tant, s'écria Laura...
- N'est-ce pas déjà une immense récompense que de te savoir heureuse ?
- Comme tu es gentille, Alice...
- Quelle merveille ! s'exclama-t-elle. Mais je ne puis vraiment accepter un souvenir d'aussi grande valeur....

Et le top du top : "Les jeunes filles se turent. Elles passèrent un long moment, bras enlacés, à contempler l'étendue du lac. Puis elles revinrent lentement vers la maison...." genre collection Harlequin on ne fait pas mieux.

Non, là je dis TROP C'EST TROP !

Sensy21 a écrit:

Quel est le prochain titre???

Oui, quel est le prochain ?
Je ne suis pas découragée pour autant.

Je suis désolée, je viens seulement de récupérer par ma fille Alice au Camp des Biches après plusieurs péripéties sans intérêt... je le lis ce soir et je clos le chapitre, à moins qu'il n'y ait d'autres retardataires !

Pour le prochain, je me permets de suggérer trois titres parmi ceux que j'ai ici sous la main (c'est plus sûr!) : selon vos disponibilités soit Quand Alice rencontre Alice soit Alice et le Diadème ou encore Alice et le pigeon voyageur.

mouette a écrit:

Pour le prochain, je me permets de suggérer trois titres parmi ceux que j'ai ici sous la main (c'est plus sûr!) : selon vos disponibilités soit Quand Alice rencontre Alice soit Alice et le Diadème ou encore Alice et le pigeon voyageur.

Au choix, je possède les 3. Je ne les ai jamais lu, ni l'un, ni l'autre.
J'attends votre choix final pour m'y mettre.

mouette a écrit:

Je suis désolée, je viens seulement de récupérer par ma fille Alice au Camp des Biches après plusieurs péripéties sans intérêt... je le lis ce soir et je clos le chapitre, à moins qu'il n'y ait d'autres retardataires !

Je serai sans doute la dernière !

Désolée, Georgina, je suis vraiment à la traîne !

Je ne serai pas aussi sévère que la plupart d'entre vous avec cet Alice... c'est vrai qu'il y a des passages bien involontairement drôles comme lorsque Laura trouve comme raison de se plaindre de son "tuteur"... qu'il n'ait pas "un seul domestique" ! s'il n'y avait pas de raisons plus sérieuses, on aurait envie de sourire de la pauvre choute, comme s'il fallait absolument une aide pour un ménage de deux personnes, qui à deux justement ne doivent pas occuper les "neuf pièces" de la maison...

Et ces longs monologues du bandit, où par un fabuleux hasard, en s'invectivant lui-même il prononce son véritable nom qui met - enfin- Alice sur la piste de la vérité...

Comme beaucoup j'ai été emportée par le début de la narration, un rythme haletant, de l'action et des dangers qui rebondissent, on se croirait dans un mini-Titanic... même si Alice, avant de se métamorphoser en sublime héroïne, prodigue plus de conseils avisés et comminatoires qu'elle n'agit elle-même... mais l'agacement provoqué par sa quasi-perfection est un air connu !

Ensuite c'est sûr qu'il y a des maladresses dans la construction de l'intrigue et beaucoup de situations improbables, mais est-ce si gênant? Il me semble que ce vieil Alice l'un des premiers si je ne me trompe, exhale un parfum non sans charme d'ancien mélo, d'ancien bouquin d'aventures... je ne le compare pas non plus à un Jack London ! mais quand même la cabane dans les bois, l'homme séquestré et à demi mort de faim, la pauvre orpheline et la vaillante et débrouillarde jeune cow-girl à la rescousse, même si les voitures de sport remplacent les chevaux... ça pourrait être digne d'un bon "comic"!

Oui je ne peux pas m'empêcher de trouver à ce volume, en comparaison de certains titres suivants beaucoup plus lisses et "modernes", une certaine saveur de naïveté un peu sauvage, un peu "primitive"... bon, je ne dis pas non plus qu'il serait parmi mes mille livres à emporter sur une île déserte ! mais est-ce de l'avoir lu enfant dans l'Ancienne Bibliothèque Verte, il garde pour moi un je ne sais quoi d'un attachant western...

Je n'avais même pas réagit à "un seul domestique" !

Tu y trouves un suave parfum des vieux Alice alors que moi, je suis conditionnée par ceux (les plus "modernes") lus dans mon enfance...

Ton analyse est intéressante, Mouette

Et quels sont les 1000 livres que tu emporterais sur une île déserte, Mouette???

On peut peut-être créer un post là dessus(peut-être pas 1000, 10, c'est déjà pas mal!)???

Merci Sally!

Oh là là Sensy, si j'ai parlé de mille livres, c'est que je serais parfaitement incapable, sauf couteau sous la gorge ou équivalent, d'en choisir dix !

C'est curieux car je me suis réellement posé la question, il y a quelques années, alors qu'un incendie de forêt approchait dangereusement de la maison... bon, c'en est resté au stade de jouer avec cette idée, le feu s'est arrêté à une distance raisonnable et il n'y a pas eu d'évacuation, même programmée ! mais après avoir pensé aux papiers, choses irremplaçables, etc... forcément on pense aux livres. Et c'était un choix dramatique, voire carrément impossible. Je pense qu'en cas de réelle urgence j'aurais entassé les premiers qui me tombaient sous la main...

Je vais quand même devoir y réfléchir, à ces choix cornéliens, en raison d'un déménagement qui se profile, d'ici deux ou trois ans... ce qui laisse un peu plus de temps, mais qui en fait ne change rien, car comme chacun sait, plus on a de temps, plus on hésite et moins on décide !

Et pour cette fantasmatique île déserte ( tout de même plus drôle qu'un déménagement!) sans aller jusqu'à mille titres je vais essayer d'en faire une simulation... en me cantonnant aux livres dits pour adultes, car pour les livres d'enfants c'est trop déchirant et mission impossible... (évidemment au moment de déménager si tout va bien, vous serez les tout premiers à en profiter) : au débotté et en vrac je pense aux livres de Christian Bobin, Sylvie Germain (sauf les derniers), Giono, Delerm, Xavier Grall, Lorraine Fouchet, Joanne Harris, Annie Dillard, La Varende, Alain Rémond, Françoise Lefèvre, Annie Leclerc, Alison Lurie, Thoreau, Whitman, "Le Monde sur le flanc de la truite" de Robert Lalonde, "Un hiver en Bretagne" de Michel Le Bris, à beaucoup d'auteurs nordiques ( Smilla et l'amour de la neige, Le Buveur de Lune, Simon et les Chênes, les souvenirs d'enfance de Selma Lagerlöf...), aux poèmes d'Eugène Guillevic et de Prévert... mais, et heureusement pour tous, j'en oublie sûrement des dizaines qui me tiennent au moins autant à cœur ! et je laisse de côté des polars ou SF que j'ai adorés mais n'aurais peut-être pas envie de relire à maintes reprises en contemplant l'océan...

Voilà, faute de concision j'inaugure très mal ce nouveau post, mais c'est ainsi, sur une île déserte on ne choisit pas son débarcadère !

J´ai enfin terminé la lecture du Camp des Biches !

Je crains de ne rien apporter de bien nouveau à la dicussion, alors déjà, je n´insisterai pas sur l´action du début et la mollesse du milieu.

MAis comme je vous l´avais dit, j´ai bien ri. En fait, ce sont des mots et expressions qui m´ont amusée :
"avec feu" (plusieurs fois)
"court et replet"
"mon pauvre petit" et après un "ma vieille" qui sonne bizarre
"le premier chat coiffé leur indiquera le chemin"
"n´avait pas laissé de la surprendre"
"ce chenapan" en parlant d´un type qui en a enlevé un autre et dépouillé une orpheline de son héritage.
Tout cela ne se retrouverait dans aucun livre d´enfant aujourd´hui...

ou certains passages :

Nous sommes habitués à une héroine intrépide et d´un grand sang-froid, mais franchement, là, c´est un peu trop.
"Ses yeux flambaient de rage et Alice crut un instant qu´il allait lever la main sur elle.
Avec toute la dignité dont elle était capable, elle descendit de la caisse et considéra l´homme d´un regard glacé.
Pour l instant, comme vous le voyez, je regarde par la fenêtre, répondit-elle d´un ton désinvolte".
Bon, que James Bond ou l´inspecteur Harry restent super zen quand ils se font surprendre par un malfaiteur, je veux bien, mais une petite jeune fille de bonne famille au milieu de la forêt face à un kidnappeur, j´ai un tout petit peu de mal... Je suis sûre le type a été hyper impressionné par le regard glacé...

De même :

"Une expression cruelle se figea sur ses traits et ses yeux se plissèrent méchamment : vous ne savez donc pas, imbécile, que vous resterez ici jusqu à ce que les rats viennent vous dévorer ?
Vous oubliez que nous ne sommes plus au temps de l´Inquisition, riposta Alice avec feu. De nos jours, les crimes se paient!"
Alors que dans d´autres passages, elle est "effrayée" et "horrifiée" pour un rien.

Et le père qui laisse sa fille poursuivre un tel criminel sur la route, du délire total. L´avoué et la petite jeune fille, ils comptent faire quoi après avoir rattrapé le type ????

Allez, Alice, enlève ton pull rayé et montre-nous ton costume de wonder-woman.

Le soulagement de Laura quand elle découvre que son argent a été récupéré : "je ne suis pas une pauvresse". Je ne sais pas, ça m´a un peu dérangée, comme si c´était quelque chose d´honteux. On a envie de lui dire "eh bien bosse, ma fille, au lieu de vivre sur le fric de tes parents". Elle a quel âge, d´ailleurs ? Car le fait qu´elle se réjouisse d´aller en pension m´a un peu intriguée. Elle entre en quelle classe, à votre avis ?

Voilà, rien de bien nouveau...

J'avais aussi noté "le chat coiffé", expression que Serge utilise couramment si je me souviens bien.

Mais dans quel contexte ?

Ce que j'ai trouvé :

http://www.expressio.fr/expressions/le-premier-chien-coiffe.php

Sens différents de celui du Alice il me semble...