Quand Alice rencontre Alice (décembre 2012)

Quand Alice rencontre Alice paraît en France en Idéal Bibliothèque au 1er trimestre 1969, illustré par Albert Chazelle.
La version américaine originale date de 1932.

Résumé : L'escroc pensait bien avoir tout prévu. Son plan était parfait. Il suffisait de voler la sacoche du facteur d'abord. Tant pis si le pauvre homme encourait le seul blâme d'une carrière irréprochable. Et puis...
Et puis cela ne se passa pas du tout comme il l'avait imaginé. Pas du tout!
Pour commencer, le facteur était un vieil ami d'Alice, et la jeune déyective américaine n'a pas l'habitude de laisser ses amis dans l'embarras. Ensuite, l'escroc avait oublié de prévoir une chose; ce que ferait Alice Roy le jour où elle rencontrerait... Alice Roy !

Merci beaucoup Pat !

Tu vas sûrement le retrouver, Cinejill ! Tu n'as pas une Sarah bien dévouée qui s'occupe de tout pendant tes recherches ?


Si vraiment il reste introuvable, je peux t'envoyer le mien ?

C'est parti...

Alice serait-elle oubliée toute seule dans son coin, tout en bas du forum ? . Il ne manquait pourtant pas d'amateurs pour cette nouvelle aventure d'une blonde... Les préparatifs de Noël sont sans doute trop accaparants, et on peut tout à fait prolonger le contrat de la demoiselle jusqu'à l'année prochaine !


Pour ma part j'ai bien aimé cette histoire, plutôt atypique dans le sens ou l'enquête policière est vraiment très secondaire ( il est pourtant supposé se dérouler deux intrigues parallèles, mais dans l'une comme l'autre il n'y a pas une miette de suspense !). J'ai plutôt eu l'impression de lire une bonne comédie américaine, en suivant la vie quotidienne de l'héroïne avec son lot de péripéties, souvent drôles, ainsi la journée assez réjouissante où Alice la super young woman se fait sans arrêt remettre à sa place et le prend, ma foi, avec pas mal d'humour !

Elle se montre d'ailleurs franchement sympathique dans ce volume, s'intéressant sans condescendance aucune aux malheurs de son facteur, ou encore lorsqu'elle se sent légèrement stressée comme toute jeune fille ordinaire à l'idée de rencontrer pour la première fois les parents de son "boy-friend"... et les relations avec le père de Ned (davantage bien sûr qu'avec la "belle-mère", même si elle est absolument chaaarmante !) se déroulent de façon plutôt gaie et naturelle. Le style général est par ailleurs allègre, vif et sans prétention, parfois un tout petit peu familier et imagé comme dans la bouche du "vieux marin" : "un joli brin de fille, aussi fraîche et séduisante qu'une chaloupe d'amiral"; ou encore "comme portée par les ailes d'un ange", "ton vieux père"... expressions qui me semble-t-il ne sont pas trop dans le ton d'autres titres...

C'est là qu'on reconnaît, tant celui-ci me paraît différent, qu'en effet il y a eu plusieurs "plumes" pour la même Alice... les aliçologues savent-ils qui a écrit quoi ?

L'intrigue avec l'autre Alice aboutit à la partie "mélo" de toute bonne comédie américaine... bon ce n'est pas non plus " L'Impossible Mr Bébé" (quel plaisir de le revoir encore une fois dernièrement à la télé, ça donne la pêche pour plusieurs jours !) ou "Madame porte la culotte" mais j'ai trouvé cet Alice ( d'ailleurs débarrassé de son duo de marionnettes ce qui n'est pas plus mal) rafraîchissant, enlevé, avec des qualités humaines sans ostentation et saupoudré d'un petit filet d'humour... it's a jolly good fellow !

Merci Mouette, je l'ai retrouvé et je suis entrain de le lire depuis vendredi (je ne lis que le soir et encore ! ) pour l'instant j'aime bien. Je vous en dirai plus quand je serais arrivée à la fin. 5Alice n'a pas encore rencontrée Alice et je suis curieuse de voir comment ça va se passer.

Alice en cours de lecture. Pareil, je ne lis que le soir et très peu, donc c'est bien long.

Hé pas de souci ! J'en ai parlé juste parce que c'était encore bien frais dans ce qui me sert de mémoire, et pour amorcer un peu le sujet. Mais ledit sujet peut parfaitement attendre la suite après "les fêtes", pour accompagner l'eau gazeuse et les carottes râpées... (ce qui n'aura même pas le mérite de faire maigrir Bess puisqu'elle n'y est pas !) et j'espère que vous prendrez vous aussi plaisir à le lire, quel que soit le moment !

Hier, je me suis bien marrée en lisant le passage où une voisine qui vient réclamer son dû, interrompt le déjeuner d'Alice. Les descriptions du physique et de la tenue de la mégère collent (comme toujours) avec son attitude hargneuse.

"Une jaquette courte en fourrure, râpée aux manches et à l'encolure, laissait voir le bas d'une blouse de cotonnade grise maculée de taches"

et quand elle lui dit "On ne voit passer que vous dans la rue, à pied, en auto. Toujours par monts et par vaux..." la suite est bien drôle aussi.
Je me suis demandé si j'aimerais avoir Alice comme voisine, toujours tirée à 4 épingles et au volant de sa voiture de sport.

Je l'ai lu il y a environ 6 mois, et je n'ai pas été enthousiasmée: c'est vrai qu'il est un peu atypique par rapport à d'autres Alice(s), et qu'elle y est un peu plus humaine, incarnée et proche des gens.

Mais en même temps l'intrigue est très bâclée, sans l'ombre d'un suspense, ce qui est tout de même le B ABA d'une série policère...

Et puis, au fond, moi j'aime bien le côté suranné des premiers Alice et leur ancrage dans l'Amérique des années 30. Là, c'est trop "moderne", ça perd en magie, et en dépaysement .

Bonsoir à tous (toutes?) !

Je suis sensible moi aussi au charme des premiers Alice (j'avais assez ardemment défendu Alice au camp des biches qui a pour moi un petit parfum de vieux western) mais, pour faire des comparaisons qu'on n'accusera pas de légèreté :-), on peut aimer à la fois le gâteau breton et les cupcakes ! C'est vrai que le suspense est inexistant, mais franchement est-il beaucoup plus insoutenable dans les "Alice" qui ont davantage de prétentions policières ? il n'y a jamais beaucoup d'ambiguÏté à propos des "méchants" souvent rapidement repérés grâce à leur "teint basané"... d'ailleurs, mais ceci est une impression toute personnelle, à l'exception des "Michel", l'énigme n'est pas ce qui m'intéresse le plus dans les séries dites policières pour enfants, que ce soient les 6C, les Cd5... ou les Alice ! on devine souvent assez vite, mais de savoir si les ennemis se réconcilient, si l'enfant isolé se fera des amis, si ! et c'est là que je n'aime pas voir gâché mon plaisir de mélophile (désolée, allusion à une autre discussion !).

Ici l'intrigue policière est à mon avis clairement une figure imposée pour l'auteur de ce titre, qui utilise plutôt l'intimisme et le comique de situation, et je trouve que dans ce registre c'est assez réussi ! je ne dis pas non plus que ce soit un chef-d’œuvre, mais simplement que j'ai pris à le lire un plaisir inattendu et d'un goût original pour cette série..

Je suis bien contente que le débat soit engagé et au risque de me trouver plutôt isolée mais c'est la loi du genre! j'attends avec intérêt (mais sans impatience !) de nouveaux avis...

Citation :

Les descriptions du physique et de la tenue de la mégère collent (comme toujours) avec son attitude hargneuse.

Dans mon souvenir, les mégères d'Alice sont toujours décoiffées, avec une mèche en travers du front

Très juste !

Il faut dire que chez Albert Chazelle, que ce soit dans les 6C ou dans Alice, les personnages négatifs sont toujours très... caractérisés !

L'alice que j'ai trouvé est illustré par Philippe Daure et la mégère est aussi décoiffée et bien caricaturale. J'ai ri en lisant la scène et en pensant à toi Sally !

Et voici une mégère décoiffée, Mme Trick, qui "glapit" en traitant Alice de "jeune pimbêche"

Je crois qu'on pourrait faire une série de scans de ces mégères.
J'adore quand Alice se fait traiter de "jeune pimbêche"

Ce n'est pas bien passionnant, mais tout de même, j'ai été surprise par cette faute d'orthographe qui est passée entre les mailles du filet :



Mon livre et de l'IB de 1971. Vous avez la même faute ?

La faute est présente dans les 2 versions pdf IB 1969 page 120 et pdf BV 1975 page 106

Non Sally.

J'ai une version de janvier 1975 et page 124 j'ai : "les spectateurs, heureux d'avoir assisté à un match aussi remarquable."

La faute a donc été détectée en 1975.

Moi aussi, j'ai bien la faute, mais comme je n'en suis qu'au début, je n'étais pas prête de m'en apercevoir!

J'en profite pour dire que ce titre me plait bien pour l'instant! Je vais essayer de le terminer rapidement, mais j'ai pas mal de livres "de grands" passionnants en cours, alors mon cœur balance.....

Moi aussi il m'a bien plu. Je le termine bientôt...
En plus, il y a une Sally (qui n'est pas une mégère, ouf !), alors...

Je rejoins l'avis de Mouette pour cet Alice.
Néanmoins, je note un passage "à vous glacer les sangs" au chapitre 19 quand Alice et Sally sont prisonnières.

En voilà un extrait :

"Ah ! soupira Alice. Elle nous a vues. Quel bonheur !"
La jeune femme avait levé la tête mais, horrifiées, les deux prisonnières la virent leur adresser un petit geste de la main comme pour les remercier, puis s'engouffrer dans la voiture. L'homme prit place au volant et, clouées sur place par le désespoir, Alice et Sally regardèrent les feux arrière rapetisser et disparaître.

Comment expliquez vous cela ?

Alice reconnaît Alice Smith Roy et cette dernière est déjà en compagnie de l'horrible Edgar Dixor avec sa casquette et son manteau jaune ????

ou... la jeune femme pense seulement qu'Alice lui fait coucou par la fenêtre...

Merci Sally pour ton commentaire ! je suis contente qu'il t'ait bien plu à toi aussi. Au sujet du passage que tu cites, comme c'est ma fille qui collectionne et détient les Alice, je les lui redonne après lecture et je ne me souviens pas de ce paragraphe en particulier - pourtant assez frappant c'est vrai ! - et je ne peux répondre non plus au sujet de la faute d'orthographe...

Mais je crois que je lui ai rendu cet Alice un peu trop tôt ! et je vais le lui redemander car du coup ça m'intrigue... c'est peut-être ta deuxième solution qui est la bonne :-) ?

@Mouette : tu peux feuilleter cet Alice en IB et BV à l'adresse : http://fr.scribd.com/search?query=quand+alice

Sally a écrit:

Je rejoins l'avis de Mouette pour cet Alice.
Néanmoins, je note un passage "à vous glacer les sangs" au chapitre 19 quand Alice et Sally sont prisonnières.

En voilà un extrait :

"Ah ! soupira Alice. Elle nous a vues. Quel bonheur !"
La jeune femme avait levé la tête mais, horrifiées, les deux prisonnières la virent leur adresser un petit geste de la main comme pour les remercier, puis s'engouffrer dans la voiture. L'homme prit place au volant et, clouées sur place par le désespoir, Alice et Sally regardèrent les feux arrière rapetisser et disparaître.

Comment expliquez vous cela ?

Alice reconnaît Alice Smith Roy et cette dernière est déjà en compagnie de l'horrible Edgar Dixor avec sa casquette et son manteau jaune ????

ou... la jeune femme pense seulement qu'Alice lui fait coucou par la fenêtre...

Je crois Sally que la phrase précédente :
"Une jeune femme ....s'avançait vers la portière qu'un homme en habit tenait ouverte. Tous deux tournèrent la tête en tous sens. Sans doute percevaient-ils , très atténué, le tapage que faisaient les deux jeunes filles au dessus-d'eux."

il me semble que "l'autre Alice " pense que c'est une sorte de salut que les deux filles lui envoient (elle est sensée être célèbre donc elle réagit ,à mon avis , comme une vedette face à des fans qui cherchent à attirer on attention. Enfin je vois ça comme ça !

Je vois cela comme ça aussi, Cinejill.

J'en suis presque à la fin et je reconnais que ce titre est très bien.

Je donne un avis plus complet dès que je l'aurai terminé!

Et au fait, c'est quoi le prochain???