Je crois que le ton pamphlétaire ne vise pas tant les bibliothécaires que les politiques publiques de numérisation des fonds. Au début, ça parait intéressant de numériser des manuscrits et documents rares. A terme, il est probable que les bibliothèques après avoir ouvert un site web avec des manuscrits, proposeront aussi un fond numérisé grand public dispo 24h/24. Et puis, elles réduiront leurs personnels et les heures d'ouverture.
pour l'anecdote, j'ai cessé de fréquenter ma bibliothèque de quartier après son informatisation (pas encore la numérisation), pour 2 raisons:
- multiplication des amendes automatiques pour retard
- disparition assez rapide de tous les vieux livres ou CD rares et intéressants que le logiciel de gestion a identifié comme "n'étant jamais empruntés"