6C du mois : Les six compagnons et le piano à queue

Voilà le six compagnons du mois, choisi par Elyonne.
Un six compagnons bien lyonnais, avec de l'amité, de la solidartité, du suspense...
A vos claviers !

Un des meilleurs!!!
Je vais me le relire, et je reviens...

Alors alors...
Déja je commence comme pour les 6C et l'homme au gant, il se déroule à Lyon, ce qui apporte une montagne de détails, et se passe dans la vie de tous les jours, aux alentours de Nouvel an.
Tidou se sent proche de la détresse de l'augle, puisque comme lui il a perdu, et même roit son chien mort.
Episode ou comme souvent, les 6C sont uniquement centré sur le bien-être et la solidarité d'un proche (ils vont le voir a l'hopital, l'accompagne quand ils le peuvent, puis cherche a trouver qui lui veut du mal)...
Alors que l'aveugle apperament traverse une période difficile (il a perdu sa soeur, n'a plus personne pour s'occuper de lui qu'une vieille concierge, n'a pas une bonne santé), les 6C lui apporte une étincelle (si l'on puit dire) dans sa vie. Grâce à eux, il sort de l'anonymat et commence à gagner sa vie (dans l'opéra, enfin d'après ce que j'ai cru comprendre)...
Que ire d'autre ? La vie de Tidou est particulièrement bien décrite, l'histoire tout a fait crédible...
Un des meilleurs !!!

Hélas! mon week-end chargé ne m'a pas permis d'ouvrir ma bibliothèque! Faut vraiment que je m'y mette au plus tôt!
A bientôt pour mon avis sur le "piano à queue".

Ca y est, je viens juste de finir de le relire à toute vitesse. Comme le fait remarquer Elyonne, l'aventure présente a pour cadre Lyon, avec ses promenades le long du Rhône et de la Saône, ses brouillards à couper au couteau, ses impasses, ses montées, ses traboules et sa "ficelle". Soit dit en passant, j'apprécie beaucoup les 6C non seulement pour le ton des récits des aventures mais aussi parce qu'on apprend une foule de choses tout en s'amusant ! Jusque-là j'ignorais les mots "traboule", "ficelle", "gônes", "canuts" etc.
Sinon, dans cette aventure, les 6C se mettent en quatre pour secourir M. Vauquelin et son chien Briquet. Tidou est même si généreux que, sur le conseil de Mady, il prête Kafi à l'aveugle qui finira par retrouver son toutou et Tidou le sien (le jour de Noël).
Aventure riche en émotions, on tremble non seulement de froid mais aussi de peur pour M. Vauquelin dont l'avenir semble si incertain et si menacé. Pourtant, grâce aux 6C et à leur ingéniosité, tout finira par rentrer dans l'ordre.
Dans cette aventure, on apprend également que les Lyonnais aiment les plaisirs de la table et que le grand régal de Tidou est la pintade bourrée d'olives noires. C'est aussi sans doute l'un des rares 6C où Bonzon s'attarde sur les détails de la bonne chère, quoique pas autant que Blyton qui, elle, est vraiment une experte en la matière !

Je possède un exemplaire de 1983 du "piano à queue". Et, sur la page de garde de cette édition, on peut lire : illustrations de Robert Bressy. Erreur ! En fait, même pour cet exemplaire de 83, les illustrations intérieures ont été confiées aux pinceaux d'Albert Chazelle, alors que seule l'illustration de couverture a été réalisée par les soins de Robert Bressy !
Une gaffe de plus qui s'ajoute aux nombreuses erreurs que compte Hachette à son "actif".

fan_indien a écrit:

Je possède un exemplaire de 1983 du "piano à queue". Et, sur la page de garde de cette édition, on peut lire : illustrations de Robert Bressy. Erreur ! En fait, même pour cet exemplaire de 83, les illustrations intérieures ont été confiées aux pinceaux d'Albert Chazelle, alors que seule l'illustration de couverture a été réalisée par les soins de Robert Bressy !
Une gaffe de plus qui s'ajoute aux nombreuses erreurs que compte Hachette à son "actif".

Hum ! je laisse ceux qui ont l'édition 83 répondre... mais j'ai un doute !

Admin - Serge a écrit:

fan_indien a écrit:

Je possède un exemplaire de 1983 du "piano à queue". Et, sur la page de garde de cette édition, on peut lire : illustrations de Robert Bressy. Erreur ! En fait, même pour cet exemplaire de 83, les illustrations intérieures ont été confiées aux pinceaux d'Albert Chazelle, alors que seule l'illustration de couverture a été réalisée par les soins de Robert Bressy !
Une gaffe de plus qui s'ajoute aux nombreuses erreurs que compte Hachette à son "actif".

Hum ! je laisse ceux qui ont l'édition 83 répondre... mais j'ai un doute !

Cette fois, Serge, je n'ai lu ni trop vite ni en diagonale, donc je suis sûr de ne pas me tromper !

Alors, personne d'autre ne donne son avis sur ce titre ? Ou bien est-ce tout simplement la flemme ?
Je meurs d' moi, alors a vos claviers, et en vitesse !

Une grosse incohérence pour l'exemplaire de 1983.
Sur la page de garde, il est dit que les illustrations sont de Robert Bressy ; sur le verso, on peut lire : "Illustration de couverture : Nicolas Wintz".
C'est faux !
Les illustrations intérieures sont dues à Albert Chazelle, celle de la couverture à Robert Bressy.
Et je suis certain que j'ai raison parce que je reconnais bien leur style à tous les deux !
C'est fou !

Elyonne a écrit:

Alors alors...
Déja je commence comme pour les 6C et l'homme au gant, il se déroule à Lyon, ce qui apporte une montagne de détails, et se passe dans la vie de tous les jours, aux alentours de Nouvel an.
Tidou se sent proche de la détresse de l'augle, puisque comme lui il a perdu, et même roit son chien mort.
Episode ou comme souvent, les 6C sont uniquement centré sur le bien-être et la solidarité d'un proche (ils vont le voir a l'hopital, l'accompagne quand ils le peuvent, puis cherche a trouver qui lui veut du mal)...
Alors que l'aveugle apperament traverse une période difficile (il a perdu sa soeur, n'a plus personne pour s'occuper de lui qu'une vieille concierge, n'a pas une bonne santé), les 6C lui apporte une étincelle (si l'on puit dire) dans sa vie. Grâce à eux, il sort de l'anonymat et commence à gagner sa vie (dans l'opéra, enfin d'après ce que j'ai cru comprendre)...
Que ire d'autre ? La vie de Tidou est particulièrement bien décrite, l'histoire tout a fait crédible...
Un des meilleurs !!!

Pour une fois, j'ai le temps de me mettre "à la page" et d'être à l'unisson de vos lectures.
Remarque judicieuse que celle d'Elyonne lorsqu'elle parle d'ETINCELLE.
Le chien de l'aveugle s'appelait BRIQUET, celui qui lui permettait de voir dans le noir en quelque sorte!

fan_indien a écrit:

Une grosse incohérence pour l'exemplaire de 1983.
Sur la page de garde, il est dit que les illustrations sont de Robert Bressy ; sur le verso, on peut lire : "Illustration de couverture : Nicolas Wintz".
C'est faux !
Les illustrations intérieures sont dues à Albert Chazelle, celle de la couverture à Robert Bressy.
Et je suis certain que j'ai raison parce que je reconnais bien leur style à tous les deux !
C'est fou !

J'ai moi aussi souvent vu ce genre de confusions... ce qui me met souvent en boule. A quoi cela peut-il être dû??

Corso... je n'avais pas pensé a l'allusion avec briquet... bien trouvé lol

assurément un des mes SIX COMPAGNONS du Top 5 , largement un de mes préferes
Du Grand Bonzon avec Corget Chef de bande scrupuleux , Gnafron et Tidou entreprenants , la bande très solidaire pour aider leur vieil ami aveugle , des poursuites dans Lyon après la camionnette du chiffonier...
Les 2 chapitres que je préfere sont : " RV dans 1 PARAPLUIE " et surtout
" LE JOUR DE NOEL " chapitre ou le suspense est maximal.
La matin de Noel , Tidou est très triste : un Noel sans son chien , il rejoint Gnafron et Mady car Gnafron sait qu'il y a 1 chenil sur la colline de fourviere , les 3 Compagnons sont motivés , le responsable du chenil est un personnage improbable , un peu bourru et finalement ils retrouvent Briquet qui est trés attachant
Tidou est encore triste mais le moral est regonflé car le responsable du chenil leur dit que les nveaux propriétaires se trouvent près du Fort et du parc des sports . grace à leur plan de Lyon ds la poche , ils trouvent le point marron du Fort et le point vert du Parc des sports à SAINTE FOY
( autre colline opposée à Fourvière )
la nuit tombe mais abandonant Mady et Briquet , Gnafron et Tidou sifflent , appellent Kafi , arpentent les rues , les ruelles
il est 19 h GNAfron est découragé mais Tidou finit par raison et Kafi eraflé , retrouve ses compagnons
LE VRAI JOUR DE NOEL ce ne sont pas les cadeaux , c'est l'occasion de partager cette journée avec l'être aimé
KAFI ET BRIQUET SONT RETROUVES ET LES COMPAGNONS RETOURNENT
A LEUR CHERE CROIX ROUSSE DANS LA NUIT ETOILEE

Bonjour et bonne année,
Tu as raison, je ne me rappelle plus tous les détails mais dans mon esprit, ce livre est un des meilleurs.
Philippe

Oups! j'ai failli oublier ce post!
Un 6 compagnons de saison!
Je le relis et je reviens...
Je n'en ai pas pour longtemps..

A bientôt pour mon avis, mes impressions sur ce bouquin..

en fait , ce roman porte mal son nom car l'Action principale ce sont les 2 chiens : Kafi et Briquet Volés puis retrouvés
Briquet est retrouvé au chenil de Fourviere et Kafi dans les rues du faubourg de Ste-Foy entre le Parc des Sports

Les 6 Compagnons sont aidés par le garçon de la" Cour des Miracles" qui donne RV à TIdou ds l'impasse le 24 décembre, c'est un garçon qui aime les chiens , qui n'aimerait qu' on lui vole son petit chat

Tidou a le coeur gros en ce 25 décembre mais Mady et Gnafron sont là pour l'encourager et le miracle se produit : Kafi saute par dessus le mur

après , les coincidences vont s'enchainer : Bisteque et Gnafron vont suivre la camionnette du Frisé jusque derriere Perrache . un jour ils entendent 1 certaine conversation derrière la camionnette : le frisé a besoin de cet autre acolyte pour une basse besogne à executer

Je m'excuse, les amis, mais j'ai toujours pas eu le temps de ce six comp.
Faut que je m'y mette au plus tôt.
Sinon, bah! on n'aura qu'à remonter ce sujet plus tard.

Pour moi les Six Compagnons, c'est la Croix-Rousse (ce nom est un émerveillement permanent), le Rhône et la Saône, Fourvière. C'est surtout L'hiver, la nuit qui tombe si tôt, et la brume, le froid, le crachin... Et puis il y a cette belle amitié entre les compagnons, comme si c'était la plus belle façon de se protéger du climat, et de l'immensité de cette ville froide, un peu mystérieuse, un peu effrayante. Mais il y a la Croix-Rousse, cette ville dans la ville, comme une sorte de cocon. Les Compagnons de la Croix-Rousse

Donc facile à deviner que ce Six Compagnons est un de mes préférés. Dans le top 5 assurément. Beaucoup de similitudes avec "Les Compagnons de la Croix-Rousse" : une recherche hypothétique à travers toute la ville pour retrouver Kafi (plus Briquet, ici). Une amitié qui se tisse avec ce vieux pianiste aveugle, un peu comme ça avait eu lieu avec Mady convalescente et qui ne pouvait pas sortir de chez elle... A chaque fois, la générosité des compagnons qui fait le reste. Encore une fois, Tidou sans son chien Kafi, mais avec une nouvelle raison d'espérer. Ici c'est la recherche de Briquet, le fidèle compagnon indispensable au vieil aveugle, qui va motiver Tidou. Avant ça avait été la maladie de Mady qui avait atténué son chagrin. A chaque fois Tidou se rend très vite compte qu'il n'est pas le plus malheureux des deux, et s'impliquer pour aider l'autre l'aide à surmonter sa peine. Il sera ainsi heureux de retrouver Briquet tout comme il l'avait été à construire la chaise roulante de Mady. Pourtant dans les deux cas, il manque quelque chose à Tidou : Kafi. Construire la chaise roulante pour Mady, c'était un espoir, un pas de plus vers Kafi. Mady allait pouvoir sortir et chercher avec eux, elle qui avait fait un rêve prémonitoire et qui avait confiance. Ici la douleur de Tidou est plus grande, la joie pas aussi pleine. Car retrouver Briquet, c'est surtout le grand vide ne ne pas savoir où est Kafi.
Mais heureusement, il y a l'aventure qui continue, le danger qui guette, et les Compagnons sont là, ensemble.

L'intrigue est assez bien ficelée, rien de sensationnel ou d'incohérent, ça reste encore très loin du genre roman policier que Bonzon privilégiera (hélas) par la suite, jusqu'à tomber dans le ridicule complet avec le 29ème titre de la série : "Les 6 Compagnons devant les caméras" (le pire du pire depuis le début de ma relecture dans l'ordre chronologique, sans contestation possible, avant l'entame des 11 derniers).

Et puis, bonus point, c'est Albert Chazelle qui est aux pinceaux. Et ça, c'est que du bonheur. Même dans les multiples rééditions (format cartonné) Maurice Paulin et Robert Bressy n'ont pas réussi à s'infiltrer. Quelle chance !

Dakota a écrit:

Donc facile à deviner que ce Six Compagnons est un de mes préférés. Dans le top 5 assurément. Beaucoup de similitudes avec "Les Compagnons de la Croix-Rousse" : une recherche hypothétique à travers toute la ville pour retrouver Kafi (plus Briquet, ici). Une amitié qui se tisse avec ce vieux pianiste aveugle, un peu comme ça avait eu lieu avec Mady convalescente et qui ne pouvait pas sortir de chez elle... A chaque fois, la générosité des compagnons qui fait le reste. Encore une fois, Tidou sans son chien Kafi, mais avec une nouvelle raison d'espérer. Ici c'est la recherche de Briquet, le fidèle compagnon indispensable au vieil aveugle, qui va motiver Tidou. Avant ça avait été la maladie de Mady qui avait atténué son chagrin. A chaque fois Tidou se rend très vite compte qu'il n'est pas le plus malheureux des deux, et s'impliquer pour aider l'autre l'aide à surmonter sa peine. Il sera ainsi heureux de retrouver Briquet tout comme il l'avait été à construire la chaise roulante de Mady. Pourtant dans les deux cas, il manque quelque chose à Tidou : Kafi. Construire la chaise roulante pour Mady, c'était un espoir, un pas de plus vers Kafi. Mady allait pouvoir sortir et chercher avec eux, elle qui avait fait un rêve prémonitoire et qui avait confiance. Ici la douleur de Tidou est plus grande, la joie pas aussi pleine. Car retrouver Briquet, c'est surtout le grand vide ne ne pas savoir où est Kafi.
Mais heureusement, il y a l'aventure qui continue, le danger qui guette, et les Compagnons sont là, ensemble.

L'intrigue est assez bien ficelée, rien de sensationnel ou d'incohérent, ça reste encore très loin du genre roman policier que Bonzon privilégiera (hélas) par la suite, jusqu'à tomber dans le ridicule complet avec le 29ème titre de la série : "Les 6 Compagnons devant les caméras" (le pire du pire depuis le début de ma relecture dans l'ordre chronologique, sans contestation possible, avant l'entame des 11 derniers).

Et puis, bonus point, c'est Albert Chazelle qui est aux pinceaux. Et ça, c'est que du bonheur. Même dans les multiples rééditions (format cartonné) Maurice Paulin et Robert Bressy n'ont pas réussi à s'infiltrer. Quelle chance !

Quel merveilleux résumé!!!

Dakota a écrit:

Pour moi les Six Compagnons, c'est la Croix-Rousse (ce nom est un émerveillement permanent), le Rhône et la Saône, Fourvière. C'est surtout L'hiver, la nuit qui tombe si tôt, et la brume, le froid, le crachin... Et puis il y a cette belle amitié entre les compagnons, comme si c'était la plus belle façon de se protéger du climat, et de l'immensité de cette ville froide, un peu mystérieuse, un peu effrayante. Mais il y a la Croix-Rousse, cette ville dans la ville, comme une sorte de cocon. Les Compagnons de la Croix-Rousse.

Je suis tout à fait d'accord avec toi, pour moi aussi, les 6C, c'est tout cela... absolument!

Anne a écrit:

Dakota a écrit:

Donc facile à deviner que ce Six Compagnons est un de mes préférés. Dans le top 5 assurément. Beaucoup de similitudes avec "Les Compagnons de la Croix-Rousse" : une recherche hypothétique à travers toute la ville pour retrouver Kafi (plus Briquet, ici). Une amitié qui se tisse avec ce vieux pianiste aveugle, un peu comme ça avait eu lieu avec Mady convalescente et qui ne pouvait pas sortir de chez elle... A chaque fois, la générosité des compagnons qui fait le reste. Encore une fois, Tidou sans son chien Kafi, mais avec une nouvelle raison d'espérer. Ici c'est la recherche de Briquet, le fidèle compagnon indispensable au vieil aveugle, qui va motiver Tidou. Avant ça avait été la maladie de Mady qui avait atténué son chagrin. A chaque fois Tidou se rend très vite compte qu'il n'est pas le plus malheureux des deux, et s'impliquer pour aider l'autre l'aide à surmonter sa peine. Il sera ainsi heureux de retrouver Briquet tout comme il l'avait été à construire la chaise roulante de Mady. Pourtant dans les deux cas, il manque quelque chose à Tidou : Kafi. Construire la chaise roulante pour Mady, c'était un espoir, un pas de plus vers Kafi. Mady allait pouvoir sortir et chercher avec eux, elle qui avait fait un rêve prémonitoire et qui avait confiance. Ici la douleur de Tidou est plus grande, la joie pas aussi pleine. Car retrouver Briquet, c'est surtout le grand vide ne ne pas savoir où est Kafi.
Mais heureusement, il y a l'aventure qui continue, le danger qui guette, et les Compagnons sont là, ensemble.

L'intrigue est assez bien ficelée, rien de sensationnel ou d'incohérent, ça reste encore très loin du genre roman policier que Bonzon privilégiera (hélas) par la suite, jusqu'à tomber dans le ridicule complet avec le 29ème titre de la série : "Les 6 Compagnons devant les caméras" (le pire du pire depuis le début de ma relecture dans l'ordre chronologique, sans contestation possible, avant l'entame des 11 derniers).

Et puis, bonus point, c'est Albert Chazelle qui est aux pinceaux. Et ça, c'est que du bonheur. Même dans les multiples rééditions (format cartonné) Maurice Paulin et Robert Bressy n'ont pas réussi à s'infiltrer. Quelle chance !

Quel merveilleux résumé!!!

Dakota a écrit:

Pour moi les Six Compagnons, c'est la Croix-Rousse (ce nom est un émerveillement permanent), le Rhône et la Saône, Fourvière. C'est surtout L'hiver, la nuit qui tombe si tôt, et la brume, le froid, le crachin... Et puis il y a cette belle amitié entre les compagnons, comme si c'était la plus belle façon de se protéger du climat, et de l'immensité de cette ville froide, un peu mystérieuse, un peu effrayante. Mais il y a la Croix-Rousse, cette ville dans la ville, comme une sorte de cocon. Les Compagnons de la Croix-Rousse.

Je suis tout à fait d'accord avec toi, pour moi aussi, les 6C, c'est tout cela... absolument!

Ce sont ausi MES six compagnons que tu décris si bien !
La ville grise, l'amitié, la solidarité, bien devant l'enquête policière, qui n'est qu'un support...

Bonjour à tous,
Je partage vos avis sur les 6C, c'est sans aucun doute une de mes séries préférées. Même en les relisant aujourd'hui je ne suis pas déçu.
Je me rappelle avoir relu certaines de leurs aventures avec une carte de Lyon à côté de moi en faisant sur la carte les itinéraires qu'ils suivaient dans leurs aventures, recherchant les noms de rues qui étaient parfois semblables parfois légèrement modifiés.
Tellement que je suis allé en 2007 faire un tour à la croix rousse, j'ai visité des traboules, c'est fantastique ! je me suis arrêté voir des bouquinistes, bon j'ai pris peur ! et ensuite les bouquinistes sur les quais de saone le samedi matin et là je me suis fait plaisir.
De même habitant pas trop loin de Montélimar, j'ai refait les coins que visitent les 6C dans la disparue, je peux si cela vous interresse, vous faire des photos de la porte Saint Martin que l'on voit au début de l'aventure, d'autres du parc où Mady s'arrête sur un banc, la gare où elle vend des nougats, je les ai connu ces vendeuses sur les quais quand je prenais le train deux fois par semaine. Et l'école d'infirmière sur la route de l'hôpital, elle existe aussi, mais n'a pas brulé, c'est un joli petit manoir.
Pour finir je vous avouerai que mon épouse s'appelle Mady, alors là c'est le ponpon !
FORMIDABLE !
Ma tante qui était directrice d'école a connu PJBonzon, et je me mords les doigts car elle voulait me le présenter et moi jeune C... je n'ai pas daigné perdre un après midi pour le rencontrer.
Bref, je vais lui demander si elle sait quand on a arrêté d'utiliser les livres scolaires en classe, et si ma foi elle connait des enfants de PJB j'essayerai de rattraper ma CO...IE de jeunesse.
Bonne journée,
Philippe