Me voici de retour…
J'ai beaucoup plus de mal avec la deuxième partie. Non à cause du style, de l'humour et des descriptions tant au niveau des lieux que des scènes d'action (ou de séduction) de Volkoff, mais plutôt pour la vraisemblance de la trame de l'histoire qui découle de la première partie.
D'abord je ne comprends pas pourquoi la clef d'une entrée de la Casa Rozzi se trouve dans une boite à lettre londonienne du réseau de Mr T.
Je ne comprends pas pourquoi le correspondant londonien de ce réseau d'espionnage irait prendre cette clef et la lettre qui l'accompagne, qui indique à quoi correspond cette clef, alors que ce correspondant n'est autre qu'un des chefs du réseau qui a procédé à la mise en place et à l'installation de ce "point de contact" en faisant subir à Lucrezia un odieux (mais efficace) chantage.
D'autant qu'au final, Bornéo réussit très bien à intégrer l'antenne Italie (qu'il était chargé d'inspecter) sans passer par ce point de contact pour revenir à ce point de contact tout en n'ayant pas ladite clef.
Je sais c'est dur à expliquer et à comprendre… mais à quoi sert cette clef pour les espions de Mr T dans cette histoire? (pour Langelot, c'est plus clair heureusement)
Si je peux aussi admettre que, pour des raisons de discrétion, ce point de contact se situe dans une région reculée de Sardaigne, que son entrée extérieure se fasse par une grille de soupirail beaucoup moins repérable qu'une porte, que sa garde soit effectuée par des sbires rendus muets auxquels on a donné une deuxième chance (pas très pratique pour des rapides communications internes), j'ai beaucoup de mal à admettre que l'antenne Italie du réseau se trouve à proximité immédiate de ce point de contact car qu'est-ce qu'il peut bien avoir à espionner de bien sensible dans le maquis de Sardaigne, hummm?
Et il y a aussi le gros coup de pot (qui sert à Langelot pour faire basculer Lucrezia): l'évasion du beau Carlo… Pile poil le jour où Langelot débarque en Sardaigne! Et, bien sûr, il le retrouve dans les pommes au milieu du sentier menant à la Casa Rozzi, sans rencontrer un seul petit geôlier en train de chercher ce kidnappé.
Tout cela me semble un peu trop fort de capuccino… Mais bon, on est dans un roman pour jeune ado et Langelot nous fait voyager du brouillard de Londres au soleil sarde.
Ah, si tout de même, un autre truc. Pourquoi ce titre? Au final, notre héros n'aura à mettre à son compteur de pickpocket que la vieille pipe de l'amiral… Hi, hi, hi!