Langelot pickpocket - T7 (1967)

7e aventure de notre agent secret préféré (1967).



"Les instructions secrètes se trouvent dans la poche de l'amiral Tristram."
Naturellement, le vieil officier anglais refuse de se laisser fouiller, et Langelot aura toutes les peines du monde à saisir le document que tiennent à récupérer les hommes de main de Monsieur T.
Des brouillards de Londres aux ciels d'azur de la Sardaigne, Langelot aura maille à partir avec le groupe des quatre muets particulièrement dangereux, une équipe d'espions déguisés en statues de cire et une jeune fille italienne au visage pathétique...
Mais l'ingéniosité de Langelot et ses dons de pickpocket lui seront d'un précieux secours.

Alors pour tout dire, j'ai vraiment été séduit par ce titre qui révèle à mon sens un auteur en pleine possession de ses moyens et qui maîtrise son ouvrage (et son sujet) de bout en bout. Le tout saupoudré de ce qu'il faut d'humour (même si au milieu de tout ça on note bien que l'auteur serait plutôt dans le camp de ceux qui ont les cheveux courts plutôt que longs...).
Je trouve la première partie parfaite...
L'ombre de Monsieur T plane (pour notre plus grand plaisir) sans qu'il soit très présent et surtout sans qu'il soit nullement inquiété...

Assurément un des titres que je conseillerais à qui voudrait tester si cette série est faite pour lui/elle...

  oui, un excellent cru, même si la séparation en 2 parties radicalement différentes surprend
La partie londonienne est vraiment extra je trouve

Pat a écrit:

La partie londonienne est vraiment extra je trouve

Je la trouve infiniment plus réussie que dans Langelot et les saboteurs.

J'ai toujours beaucoup aimé la scène du musée de cire, avec les protagonistes qui s'immobilisent pour se fondre avec les statues et qui font des efforts pour ne pas bouger quand on leur braque une lampe torche dans la figure.. Au cinéma, ça rendrait super bien!
De mémoire, le même artifice est utilisé par Fantômette dans une de ses aventures, je ne sais plus laquelle.

Caribou a écrit:

J'ai toujours beaucoup aimé la scène du musée de cire, avec les protagonistes qui s'immobilisent pour se fondre avec les statues et qui font des efforts pour ne pas bouger quand on leur braque une lampe torche dans la figure.. Au cinéma, ça rendrait super bien!
De mémoire, le même artifice est utilisé par Fantômette dans une de ses aventures, je ne sais plus laquelle.

Et dans les six compagnons dans la citadelle, (Mady)
Et dans un Mystère Blyton avec Fatty !

Admin-Serge a écrit:

Caribou a écrit:

J'ai toujours beaucoup aimé la scène du musée de cire, avec les protagonistes qui s'immobilisent pour se fondre avec les statues et qui font des efforts pour ne pas bouger quand on leur braque une lampe torche dans la figure.. Au cinéma, ça rendrait super bien!
De mémoire, le même artifice est utilisé par Fantômette dans une de ses aventures, je ne sais plus laquelle.

Et dans les six compagnons dans la citadelle, (Mady)
Et dans un Mystère Blyton avec Fatty !

Le mystère du collier de perles !

Admin-Serge a écrit:

Caribou a écrit:

J'ai toujours beaucoup aimé la scène du musée de cire, avec les protagonistes qui s'immobilisent pour se fondre avec les statues et qui font des efforts pour ne pas bouger quand on leur braque une lampe torche dans la figure.. Au cinéma, ça rendrait super bien!
De mémoire, le même artifice est utilisé par Fantômette dans une de ses aventures, je ne sais plus laquelle.

Et dans les six compagnons dans la citadelle, (Mady)
Et dans un Mystère Blyton avec Fatty !

Le mystère du collier de perles ! C'est un bouquin génial, à mon avis  

Eh bien, je vais revoir mes classiques! Je ne me souvenais pas de tout ça.

"Le mystère du collier de perles", un titre tres sympathique effectivement, notamment pour la scène des personnages de cire.


Sinon, au cinéma, j'ai vu plusieurs fois ce gag de dissimulation, mais parmi des mannequins de grand magasin (Charlot, Marx Brothers,...)
Et dernièrement dans un Chapeau Melon et Bottes de Cuir, saison 4 N/B  : "Mort en magasin" (The Avengers, "Death at Bargain Prices")

J'ai fini de le lire il y a quelques heures et j'ai bien aime. J'aimais bien l'ambiance de brouillard et de pluie a Londres. Je ne savais pas que le musee de Madame Tussaud existait a cette epoque. Une chose que j'ai trouve invraisemblable c'est les jeunes Londoniens qui parlent en Francais avec Langelot. C'est une blague ca! Meme de nos jours, les Britaniques ne sont pas des gens qui apprennent une deuxieme langue! Tout comme les Americains. Alors a cette epoque, n'en parlons pas!!!! Meme chose avec la jeune Italienne qui parle Francais.
Moi aussi j'ai pense a la scene du 'mystere du collier de perles' lorsque j'ai lu le passage ou nos amis essaient de passer pour des manequins de cire. J'aurais pu me passer du detail des gardes qui ont la langue arrachee suite a la cruaute du bonhomme au costume 'prince de galle'.
De nos jours, un gars de 18 ans pour moi est un gamin. Toutefois je trouve une certaine maturite dans Langelot et Michel et ses amis qui les rend plus ages qu'ils ne le sont. Ils ne sont pas des 'gamins'. Est-ce que vraiment on engage des gens de 18 ans dans les services secrets en France?

mina a écrit:

Est-ce que vraiment on engage des gens de 18 ans dans les services secrets en France?

On en parlait il y a peu avec DCM. Ta question est d'autant plus pertinente qu'à l'époque les "jeunes" n'étaient majeurs qu'à 21 ans... Donc 18 ans semblent bien jeune.
Mais d'un point de vue de la littérature jeunesse ils pouvaient difficilement accepter un âge plus avancé, au risque de perdre leur lectorat...

Suite de "Langelot contre M. T", ce roman démarre sur l'exploitation d'une info pêchée dans le précédent. Et comme le précédent, il est nettement scindé en deux parties qui pourraient presque être deux mini romans différents .
La première est légère et amusante. Excellente de bout en bout avec le passage chez lord Tristram puis dans le musée de cire. 
La seconde est plus dure avec la demeure prison de Sardaigne. Là Langelot est en phase de combat où il met plus sa vie en jeu. Bien sûr il puisera toujours avec bonheur dans son ingéniosité et sa vivacité d'esprit. 
Mais j'ai une préférence pour la partie anglaise. 
Il faut noter que l'auteur a échafaudé son scénario avec génie. C'est vraiment bien trouvé de démarrer avec cette idée des jeunes qui cherchent à se costumer, de s'arranger pour qu'un costume de Lord Tristram soit dans l'affaire, pour que tout cela serve admirablement les péripéties et quiproquos de la scène du musée Tussaut. Il fallait aussi travailler les caractères des personnages pour justifier que le fils Tristram se cache dans un placard et prenne une tenue en cachette. Sinon on aurait pu se demander pourquoi il ne demande pas simplement "Papa, je t'emprunte une tenue pour un bal costumé, Ok ? "
C'est donc un excellent moment que cette lecture. Même mieux réussi que le précédent dans lequel Langelot disparaissait trop longtemps de la scène.

koloté a écrit:

Mais j'ai une préférence pour la partie anglaise. 

C'est donc un excellent moment que cette lecture.

Tout à fait d'accord ! C'est d'ailleurs bien pour ces raisons que c'est un des titres que je conseille à ceux qui voudraient s'essayer à Langelot. 

Je suis à 100% en accord avec ce qu'écrit Koloté un peu plus haut.

Ce titre doit faire partie des quatre ou cinq premiers Langelot que j'ai lus, et je l'aime beaucoup ; il serait sans doute dans mon quinté de tête. Il a contribué, avec Langelot Et Les Saboteurs, à baliser ma première visite à Londres. Malheureusement, en dépit de plusieurs visites Marylebone Road (la rue où se trouve le musée Tussaud, à deux pas de Baker Street), je n'ai jamais pu admirer la statue de l'amiral Tristram.

DCM a écrit:

Je suis à 100% en accord avec ce qu'écrit Koloté un peu plus haut.

Ce titre doit faire partie des quatre ou cinq premiers Langelot que j'ai lus, et je l'aime beaucoup ; il serait sans doute dans mon quinté de tête. Il a contribué, avec Langelot Et Les Saboteurs, à baliser ma première visite à Londres. Malheureusement, en dépit de plusieurs visites Marylebone Road (la rue où se trouve le musée Tussaud, à deux pas de Baker Street), je n'ai jamais pu admirer la statue de l'amiral Tristram.

Ce n'est pas celle-là?

Et j'oubliais de dire qu'on retrouve ici les lieutenants Charles et Alex, rencontrés dans je ne sais plus quel tome précédent .
C'est bien que Langelot travaille de temps en temps avec des personnages qui reviennent. Ça enrichie son univers.

Il me semble que ces deux agents avaient fait équipe avec Langelot dans Et les espions.

Monsieur X a écrit:

Il me semble que ces deux agents avaient fait équipe avec Langelot dans Et les espions.

Exact! Et Charles réapparaîtra dans plusieurs titres (dont Une Offensive, Les Pa-pous...) et avec Alex dans Langelot Fait Le Singe.

Langelot est une des très rares séries de la BV à nous offrir des personnages récurrents et cela constitue sans doute un facteur d'attractivité. On est toujours content de retrouver Choupette, ou le gros Didier, ou même l'horrible Sidney. Sans parler du capitaine Montferrand, présent dans pratiquement chaque aventure. En tout ça fait quand même plus de quarante personnages — y compris des Méchants — qui reviennent plus ou moins régulièrement.

Je l'ai lu il y a un moment et me rends compte que je n'ai pas encore rendu compte Maintenant, le principal yant été dit, je n'ai plus qu'à ajouter que moi aussi je préfère la partie ayant Londres pour décor. Mais les descriptions de la prison et l'ingéniosité de Langelot pour s'en tirer m'ont bien plues aussi. Un très bon cru!

DCM a écrit:

Langelot est une des très rares séries de la BV à nous offrir des personnages récurrents et cela constitue sans doute un facteur d'attractivité. En tout ça fait quand même plus de quarante personnages — y compris des Méchants — qui reviennent plus ou moins régulièrement.

Oui sans conteste. Ça enrichie grandement l'univers de la série et contribue à l'attachement que l'on peut avoir pour langelot.

J ai eu la chance de récupérer quelques langelot. Je viens de renfermer ce titre et partage l enthousiasme des précédents messages. Cette série me semble la plus intemporelle de la bv. Suite à des commentaires lus sur le forum je vais commencer l offensive.

Marie22 a écrit:

1/ J ai eu la chance de récupérer quelques langelot.  Je viens de renfermer ce titre et partage l enthousiasme des précédents messages.
2/ Cette série me semble la plus intemporelle de la bv.
3/ je vais commencer l offensive.

1/ Ravi que tu partages notre enthousiasme ! 
2/ Je partage ton avis ! Même si ce n'est pas ma série préférée (mais de peu...) c'est effectivement celle qui résiste le mieux à l'épreuve du temps ! Notamment car l'auteur n'a pas abusé de gadgets électroniques en tous genres mais s'est plutôt axé sur l'aspect humain du métier, ça ne fait pas trop daté (je parle du moins des 25 premières aventures que j'ai relues).
3/ N'hésite pas à commenter, t'exprimer, ... 

Après l offensive j ai relu contre monsieur t. Même dans le désordre le plaisir est intact. Dans chaque aventure j ai retrouvé un détail gravé dans ma mémoire: les 2 interprétations de la devinette dans l offensive le pari avec les caramels dans pickpocket et la pièce truquée dans monsieur t. Il reste à trouver des titres un peu abîmés car je ne lis pas ceux ont le collage est impeccable. Mais je peux patienter avec une pile de Tony....je lève les masques à malartic.

Super, encore une fan de Langelot !
Marie22, tu devrais mettre et développer tes avis sur les autres titres dans les "Langelot du mois" qui les concernent par contre. Tant qu'à faire. ...😉

Bonjour, bonjour!

Un petit mot pour dire que je viens de relire cet opus et, comme visiblement tout le monde ici, je me suis bien amusé surtout dans la première partie qui se déguste aussi aisément qu'un petit scone avec un peu de crème et de confiture à l'heure du thé. Notons justement, qu'au passage, l'amiral Tristam ne partage pas ses toasts avec n'importe qui, précisément à l'heure du thé, ah mais!
Oui, cette première partie est un délice d'écriture, de suspense et d'humour.
Et je regrette d'ailleurs que l'action de la deuxième partie se porte bien loin de là, en Sardaigne, au lieu de rester sur le sol de la perfide Albion. Car... je ne comprends toujours rien à cette deuxième partie... Snif! Partie qui, pour moi, vient un peu comme un cheveu sur la soupe.

Comme maintenant je vais parler "un peu" du livre et de son action, je recommande à ceux qui ne l'ont pas lu de stopper ici la lecture de ce post. Et bien sûr de lire l'ouvrage avant de, peut être, revenir ici assassiner mon horrible commentaire d'ours...

Avant de vous expliquer mon sentiment sur cette deuxième aventure dans l'aventure, j'aimerais revenir sur une petite incohérence relevée dans la partie anglaise.
Elle surgit quand Langelot extirpe, vite fait bien fait, en deux temps - trois mouvements, les deux jeunes planqués dans la penderie de l'amiral. On apprend que Tony le fils de l'amiral serait âgé d'environ 16 années...  D'où ma surprise, quelques pages plus loin, de le voir conduire l'Aston Martin de sa copine Diana (Diana, je t'aime même si je sais que DCM t'avait vue le premier), conduire ce véhicule, disais-je, avec une habileté et une dextérité remarquable (avis de Langelot)...
Gloups! Heu, je sais que les anglais peuvent avoir leurs permis dès 17 ans mais, ils ne peuvent pas encore, à cet age, conduire des bolides et, encore moins sûrement, avoir un style de conduite affirmé digne d'un grand pilote.

Bon, je coupe ici (un truc à faire) et je reviens cet AM pour la suite...