Alice dans l'île au trésor

Rappel du premier message :

Je me suis permis d'éditer et de diviser ce sujet. Dorénavant, vous trouverez le début de la discussion - centrée sur la recherche d'un titre commun - par là

Anne, modératrice




Sensy, chouette, tu nous rejoins ! Avec toi, nous serons donc cinq.

Comme d'hab, je suis complètement à la ramasse et je découvre tout juste ce sujet 

Julye, tu n'es pas en retard, si tu veux le lire. Je n'ai pas encore commencé.

Fini avec beaucoup de mal plus j'avançai moins j'avais envie de le finir.
le début n'est pas trop mal l'aventure du pavillon de musique m'a rappelé Alice et le robot l'histoire va à 100 a l'heure mais deviens confuse ,la fin est malheureusement bâclée on aurait aimé une grande chasse au trésor sur l'île .
énormément de coïncidences.
J'ai cependant noté une chose c'est que déjà dès 1942 les américains étaient très procéduriers  , avec le malfaiteur Mike Doty qui voulait porter plainte contre le propriétaire de la maison et le père d'Alice qui est avocat. Et maintenant en France nous le sommes aussi .
pas un très bon Alice la partie chasse au trésor méritait beaucoup mieux.

hervé 41 a écrit:

la partie chasse au trésor méritait beaucoup mieux.

Pour cela, je suis tout à fait d'accord. Avec un titre pareil, la partie "chasse au trésor" est vraiment trop courte!

Bon, personne en vue? Alors, je me lance… Poudoum, poudoum, poudoum…

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu un Alice et, comme je venais juste de trouver le titre en IB dans un vide-grenier et qu'il a été lancé l'idée d'en faire une lecture, j'ai sauté sur l'occasion pour faire partie de ce petit défi.

Eh bien, comme la plupart ici, je n'ai pas trouvé cet opus très enthousiasmant. Je pense que ceci est du, en partie, à la traduction que je trouve très sèche de Claude Voilier. Les phrases sont courtes, les descriptions sommaires et le style m'a donné une pénible impression de "bout à bout à l'emporte pièce" avec des phrases traduites trop rapidement. J'ai eu l'impression d'un travail alimentaire sans grand amour de l'ouvrage, impression, sûrement renforcée, par ma lecture en IB qui, comme je m'en suis aperçu, coupe le texte original traduit.

Mais ceci est, peut- être aussi, du à l'ouvrage en lui-même qui n'a pas séduit le traducteur. Il faut dire qu'en guise de course au trésor, idée très amusante pourtant, nous avons droit à un enchainement abracadabrantesque de situations que notre héroïne a à résoudre ou subit. Car, pour cette course au trésor, je trouve que l'auteur (ou les auteurs qui sait?) a décidé de ne pas rendre les choses faciles à notre détective, en lui adjoignant un nombre incalculable de boulets en tout genre pour l'empêcher d'avancer sereinement dans sa quête, quitte à mettre notre Alice, elle-même, dans la  situation du boulet en la faisant kidnapper deux fois par les mêmes malandrins.

Sans dévoiler les ressorts et rebondissements divers et variés des recherches d'Alice, je me permets de voir avec vous le début du chapitre 16 et une anecdote qui m'a marqué et qui ne laissera pas indifférent tout conducteur moyen.
 
Alice et ses copines veulent partir en voiture pour chercher des renseignements auprès d'un quidam qui a acquis un objet pouvant receler un bout de la carte au trésor, objet vendu par la mère de Trixie, à l'insu de son plein gré, vu que maintenant elle veut aussi chercher le trésor… Ah! Le boulet! (je sais, ce n'est pas simple à expliquer, mais c'est comme ça!)

Bon, mais avant de partir, il faut rentrer Rudy, le chien de Bess… qui ne se laisse pas facilement attraper dans son jardin favori vu qu'il y creuse des tas de trous… (boulet) qui font qu'il a les pattes terreuses et qu'il salit la robe blanche de Bess… qui ne peut pas aller enquêter avec une robe sale, sans blague! … et qui monte se changer… (re-boulet) … Bess qui redescend de sa chambre proprette pour répondre au téléphone à la mère de Trixie (super-boulet )… qui annonce à Alice qu'elle est demandée au commissariat (bof, ça ne fait qu'un petit détour, je regarde ma montre) pour visiter un sous-fifre qui s'est fait prendre par une patrouille… Visite au commissariat qui ne donne rien vu que le sous-fifre est sûrement un fan de Guy Mardel (eurovision 65) et qu'il n'avouera jamais, jamais, jamais (re-re-boulet)… Sortie du commissariat, on reprend la voiture direction chez le quidam à indice et, mince, il se met à pleuvoir, il pleut même très fort au point de ne plus pouvoir conduire (oui, même les éléments déchainés perturbent l'avancée de l'enquête)… Bon, arrêt de la pluie et, après la pluie, me direz-vous?  Le beau temps? (Ben non, déchainés les éléments vous dis-je…) Un brouillard à couper au couteau!!!!! (On se croirait dans le film "Fog" de Carpenter) Impossible d'avancer vite dans la recherche de l'indice dans ces conditions… Avec raison d'ailleurs, car Ma-rion s'écrie "Ooooh! Attention Alice!"... (Hiiiiii!!!!! Cri du lecteur angoissé…)  Car que surgit-il du brouillard? Hummmm? Je vous le donne en mille… Une "énooorme" masse grise estompée par le brouillard!!!! Et qu'est-ce que c'est que cette masse grise? Huuuuum?... Je vous dirais, tout simplement, le cauchemar du conducteur insouciant… Un éléphant tout feux éteints avec une sinusite terrible l'empêchant d'user de sa trompe!!!! (Si c'est pas un super méga boulet ça, je ne m'y connais pas!)

Voilà, vous le voyez, il s'en passe des choses en deux pages et demi. En tout cas, ça m'a fait puissamment réfléchir sur la conduite par temps de brouillard.

 

Tu n'en as pas fait des cauchemars au moins ?
Je vais chercher ce passage.


Enfin tu as terminé :  

Je n'ai toujours pas commencé.

C'est le chapitre XVI "un elephant sur la route"

effectivement c'est vraiment too much même si sa présence dans l'intrigue est expliquée de façon capillotractée :-)

effectivement, on se demande ce qu'il peut bien faire là, cet éléphant.

Gronours, ton explication est sublime!  

Même si je pense pas qu'il soit SI mauvais que ca, c'est vrai qu'Alice semble subir plus qu'agir! Et puis, à la fin, je trouve qu'il y a trop de personnages et qu'ils ne sont pas assez travaillés, comme s'il y avait eu plusieurs auteurs et qu'aucun ne savait ce que faisait l'autre...

Merci Gronours, pour ton résumé riche en détails. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne me donne pas envie de lire ce titre. Il y a quelques mois, lors de la relecture de mon premier Alice depuis mes 14 ans (à peu près), j'avais été bien déçu, surtout en comparant ma lecture avec le souvenir que j'en avais gardé (et plus encore, je ne sais pas pourquoi, pour les Soeurs Parker). J'en avais tenté un autre, et ce fut encore pire, les défauts de l'intrigue ressortant encore plus que pour le premier (où je redécouvrais une héroïne adorée). J'ai donc arrêté les frais, et je me plais maintenant à les compulser (pour les besoins de l'enquête de François), à les classer et à les feuilleter (surtout la collection Idéal Bibliothèque, dont j'admire les jaquettes !) J'ai été tenté brièvement de lire le livre proposé sur ce topic, mais je pense maintenant que je ne vais pas le faire... Désolé !

Comme dit Anne, j'ai l'impression que le titre a été écrit par plusieurs auteurs (1 par chapitre, à la "cadavres exquis") avec comme consigne et défi de faire supporter sadiquement à notre petite détective un maximum de contre temps et d'ennuis...

Ceci dit, je suis bon public et j'ai été jusqu'au bout du leur jeu. Au final, et déjà avec 10 jours de recul en lecture, ça ne me laisse pas un mauvais souvenir de lecture. Je suis content d'avoir participé à cet "Alice du mois".

Je ne sais pas si François va poster un extrait de l’étude comparée BV/IB, donc je me lance par crainte de tout oublier de ma lecture tant ce titre ne m’aura pas laissé un souvenir impérissable (**soupir** car c'est le premier "Alice" que je relis depuis mes 13 ans).

Dans l’ensemble, je n’ai pas grand-chose à ajouter à ce qui a été dit avant moi (c'est ça, l'avantage de passer après les autres, Mouette avait raison ).

J’ai bien aimé le début : le pavillon de musique, le panneau secret, la petite Trixie… Tout ça me rappelle beaucoup « Alice et le clavecin » (dont j’ai gardé un vif souvenir) sauf que, au lieu de partitions musicales, il s’agit ici de rechercher maquette de bateau et carte au trésor. Dès lors que ces dernières sont retrouvées, l’histoire telle qu’elle évolue m’a, hélas, ennuyée (désolée, Anne !). Comme vous l’avez tous noté, la quête de l’île et du trésor est traitée à la hâte, comme si l’auteur avait pris du retard dans la rédaction et devait remettre le manuscrit à l’éditeur dans l’heure.

Les péripéties s’enchaînent en trop grand nombre et à un rythme trop rapide à mon goût. Des pauses dans le récit auraient été les bienvenues et auraient permis au lecteur de mieux s’imprégner de l’histoire, et à l’histoire, de mieux rebondir.

D’autre part, je trouve qu’Alice est trop omniprésente et seule agissante : les personnages de Bess, ****** (pourquoi diantre y a-t-il ces six astérisques là ou j'ai écrit "******" ??? Grrr, encore des astérisques à la place du nom de la cousine de Bess! Comprends pas) et surtout Ned Nickerson, sont très (trop) effacés par rapport à d’autres volumes de la série… Peut-être est-ce dû à la présence d’Ellen ?

Autre chose : au tout début du livre, une remarque d’Alice m’a énervée : Alice sonne à la porte des Chatham pour la première fois. Trixie lui ouvre, dit quelque mots ; sur ce arrive Mme Chatham et demande à Alice ce qu’elle désire. Et voici ce que dit in petto notre détective bien-aimée :

« Mme Chatham ne savait pas s’y prendre avec elle [Trixie]. Peut-être, tout en l’aimant beaucoup et en la gâtant, ne la comprenait-elle pas ? Peut-être était-elle tantôt trop faible et tantôt trop sévère ? Oui, ce devait être cela ! » (BV p. 11, ligne 12)

Une qualité supplémentaire, donc, à ajouter à la longue liste des qualités d’Alice : la télépathie !

Mais tant pis, je t'aime quand même, chère Alice Roy de mon enfance.

Oh, et avez-vous remarqué l’utilisation du terme « pick up » pour désigner un tourne-disque ? (BV p. 214 ligne 21)

CEDRIX, avant de jeter l’éponge, as-tu relu « Alice et le fantôme » ? Try please !

Bipou! Bipou! Bipou! ... SOS administrateurs... Bipou! Bipou! Bipou!

Oui, j'ai eu le même problème on ne peut pas écrire le prénom "Ma-rion" (d'où le trait d'union que j'ai rajouté) et on a droit à des "******" à la place!!!

Les ****** correspondent aux mots interdits du forum. Dans ce cas il s'agit je crois d'un vieux conflit avec un certain monsieur M qui menaçait de porter plainte dès qu'on le critiquait sur ce forum.

PAT, GRONOURS, merci de l'info.
J'allais imputer ce problème à mon compte du forum, avec lequel j’ai toujours des problèmes techniques, liés apparemment à mon ordinateur et non pas au site, et que je ne sais pas résoudre malgré le pressage intensif de ma matière grise (depuis mon inscription, j'ai six cheveux blancs supplémentaires :-))

gigi a écrit:

Mais tant pis, je t'aime quand même, chère Alice Roy de mon enfance.

CEDRIX, avant de jeter l’éponge, as-tu relu « Alice et le fantôme » ? Try please !

Merci beaucoup pour vos commentaires éclairés et éclairants à tous !
Gigi, le livre que tu me cites est-il un de tes préférés ? Si c'est le cas, je me mettrai à le lire et je te dirai ce que j'en pense.   Mais l'as-tu relu depuis ton adolescence ?

@Cedrix : moi aussi j'ai essayé de lire Alice ... j'ai essayé et ...   
Désolé pour les amateurs, mais moi je passe mon chemin.

Cedrix a écrit:

Merci beaucoup pour vos commentaires éclairés et éclairants à tous !
Gigi, le livre que tu me cites est-il un de tes préférés ? Si c'est le cas, je me mettrai à le lire et je te dirai ce que j'en pense.   Mais l'as-tu relu depuis ton adolescence ?

Cedrix, je te conseille Alice et le clavecin qui est pour moi l'un des meilleurs. Et aussi Alice et le tiroir secret.

Cedrix a écrit:

Gigi, le livre que tu me cites est-il un de tes préférés ? Si c'est le cas, je me mettrai à le lire et je te dirai ce que j'en pense. Mais l'as-tu relu depuis ton adolescence ?

CEDRIX, j'avoue n'avoir pas relu "Alice et le fantôme" , mais je me rappelle l'avoir beaucoup aimé... Bon, bon, je me sacrifie pour la bonne cause : je vais le relire et je te dirai ce que j'en pense 30 ans après.

Et Sally a tout à fait raison : "Alice et clavecin" et "Alice et le tiroir secret" figurent parmi mes préférés, à moi aussi (si si, je me souviens parfaitement de l'histoire, croix de bois, croix de fer... ).

Cedrix, si je t'ai parlé d' "Alice et le fantôme" plutôt que des deux autres, c'est parce que, selon moi, ce titre est plus susceptible de plaire à ... heu... un homme. ("Alice et le tiroir secret" aussi, d'ailleurs)

Quel dommage que ce livre soit resté chez moi aux Indes. Sinon, j'aurais pu le bouquiner en même temps que vous dans le cadre de l'Alice du mois et vous faire part de mes impressions de lecture.

Désolée pour le retard, ce n'est plus le lapin blanc mais la tortue....  

D'abord, avec encore plus de retard, merci à toi Gigi de t'être enquise de mon hâle, oui bien sûr, je suis revenue de Bretagne comme d'habitude dotée d'un bronzage parfait. Depuis, comment dire, il n'a pas vraiment été aidé...

J'ai bien ri en lisant l'excellent récit en cascades de Gronours ! et bien aimé tous vos commentaires, même si je vous trouve parfois un petit peu sévères.... et par pur esprit de contradiction ça me donne envie de me faire l'avocat du diable !  

C'est vrai que le titre français est très trompeur sur la marchandise ! d'autant plus que je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer la sagissime Alice Roy brandissant une bouteille de rhum; le titre original "Le Mystère de la carte perdue" est bien plus adapté.... pour ma part j'ai trouvé cet Alice plutôt agréable à lire, avec des rebondissements à foison - oui, je sais, il y en a vraiment beaucoup ! mais cela ne m'a pas déplu, au moins ce n'est pas languissant - et au mépris de toute vraisemblance, mais chez Alice ce n'est pas un scoop...
J'ai bien aimé l'atmosphère mystérieuse un peu façon Arsène Lupin - toutes proportions gardées, pas taper - le pavillon de musique hanté, le jumeau disparu, la carte déchirée en deux...
Et il m'a semblé que la présence de Trixie la petite peste capricieuse mettait une petite pincée de sel dans l'histoire !
En revanche j'ai trouvé comme tout le monde que les personnages secondaires étaient ici encore plus falots que d'habitude, Bess, M....., Ned... et même Ellen, la nouvelle copine. Alice, contrairement à tous ses principes, va recevoir un cadeau "de valeur", une partie du trésor... et elle seule est récompensée, sans égard pour les pauvres garçons qui ont creusé pendant des heures...
En conclusion un livre qui ne m'a pas enthousiasmée mais que j'ai lu jusqu'au bout sans ennui, ce qui n'est déjà pas si mal !

Grâce à la générosité d'un ours bien connu de nous, j'ai pu à mon tour découvrir l' Alice de juin... quoique je ne l'aie pas fait dans le cadre du livre du mois, il est vrai ! Enfin, bref... Outre la traduction du titre qui, comme le fait remarquer Mouette, est assez mensonger - pourquoi ne pas l'avoir tout bonnement baptisé "Alice et le mystère de la carte disparue", ou quelque chose de ressemblant, par respect du titre original - la trame du scénario me paraît tirée par les cheveux, tant les invraisemblances s'enchaînent. Il n'est pas jusqu'au coup de l'éléphant qui est le comble de ces énormités. Ainsi que le dit ce même ours dont j'ai parlé plus haut - cette fois, vous savez à qui je fais allusion ;-) - c'est par trop rocambolesque. Et que pensez-vous de la réponse d'Alice à la question de son père venu la délivrer, page 204 : "(...) Je vais très bien, assura la jeune détective après avoir respiré à pleins poumons", et ce, alors qu'elle vient juste de passer un mauvais quart d'heure en fâcheuse posture, piégée comme elle l'a été par la dénommée Irène et par son acolyte, puis ligotée et bâillonnée ! Et dès qu'elle retrouve la liberté, elle n'a qu'une hâte, celle de se lancer illico à la poursuite des malfaiteurs ! Alors là, c'est non pas à une super-héroïne digne de ce nom qu'on a affaire - le qualificatif étant insuffisant pour vanter les mérites de l'intéressée ! - mais à une véritable wonder woman. Rien que ça ! Dans le genre, on n'a pas fait mieux, avouons-le !

Encore une scène qui m'a beaucoup amusé, celle où Alice se permet de conseiller aux policiers de traiter avec bienveillance le messager du ravisseur fait prisonnier. Qui plus est, les autorités s'empressent de mettre à exécution l'ordre de Mlle Roy sans délai ! Que cette jeune fille mène à bien toutes ses entreprises, aussi compliquées soient-elles, passe encore, mais qu'elle se fasse obéir au doigt et à l'oeil, et par surcroît, par les forces de l'ordre, cela me semble friser l'exagération. Pour qui Caroline Quine prenait-elle son lectorat ? pour des crédules capables de gober tout ce qui leur était proposé en matière de lecture ?

J'ai aussi pas mal rigolé à la lecture de la remarque de Ned, le petit ami, euh, on va plutôt dire le chevalier servant de notre Alice nationale, en fin de roman :
"Ne renonçons pas encore, conseilla Alice sans se départir de son flegme. Le trou n'est encore que superficiel.
- Superficiel ! répéta Ned, indigné. On voit bien que ce n'est pas toi qui manies la pioche."

Pour en revenir à l'éléphant réchappé du cirque, cette scène fait l'objet d'une illustration pleine-page couleur où le cabriolet d'Alice est peint en jaune ! Or, tout amateur d'Alice connaît bien ce détail, c'est-à-dire que sa voiture est couleur bleu ciel. Je me demande bien pourquoi A. CHAZELLE s'est mélangé les pinceaux - c'est le cas de le dire ! - sur ce coup-là ! La ficelle de ce pan de l'intrigue lui aura sans doute paru si grosse qu'il s'est trompé de couleur, ceci explique cela... enfin, je crois !

En fin de compte, Alice doit affronter une foule d'aventures dans sa quête du trésor. Elle fait l'aller-retour River City-New York en un temps record pour les besoins de son enquête, elle tombe la tête la première dans un piège que ses ennemis lui ont tendu, elle manque se faire écraser par un pachiderme, le yacht à bord duquel elle voyage essuie une tempête particulièrement violente, elle découvre la véritable identité des propriétaires de l'île des Palmiers qu'elle libère des mains de leurs geôliers. C'est encore elle qui aura fait capturer les bandits et qui aura indiqué la marche à suivre pour découvrir le coffre aux trésors, là où Ned et les autres ont échoué. Et avec ça, si modeste ! car :
"Oh ! arrêtez, je vous en prie, protesta Alice. Je n'aurais rien pu faire sans l'aide de chacun de vous."
Cela ressemblait bien à Alice : elle diminuait toujours ses mérites personnels pour exalter ceux des autres." lit-on page 251. Cette fois, les qualités d'Alice dépassent carrément les bornes, me semble-t-il.

A l'opposé de Gronours - et sois sûr, ce n'est pas pour te contredire -, je n'ai jamais eu pour ma part l'impression que la traduction laissait à désirer de quelque manière que ce soit ; tant s'en faut : elle m'a paru au contraire plaisante, savoureuse, délectable pour tout dire. Maintenant, je ne sais pas si elle est fidèle par rapport à la VO, faute de pouvoir comparer la première avec la seconde. A moins qu'il ne s'agisse du cas on va dire des "belles infidèles". Les traducteurs du forum ont compris ce que j'entends par là. ;-)

Au final, j'ai trouvé la lecture de cette histoire somme toute agréable, malgré les incrédulités qui se multiplient au fil des pages.