Je viens de terminer la relecture de ce 28e Langelot. Encore du très bon Langelot !
Je l'ai lu très rapidement (car pour une fois j'avais un peu de temps devant moi ... et qu'il est rondement mené !)
Comme il a été dit, cette fois-ci Langelot se retrouve chef de mission. Et on voit qu'il n'est pas facile tous les jours d'être chef.
J'ai bien aimé la façon dont l'auteur a traité son sujet en la matière : Langelot (finalement) mis en valeur entre la base (les 3 "bleus" de son équipe) et sa hiérarchie (le capitaine Montferrand) après avoir baigné dans les ennuis et les rebondissements...
Ce n'est pas souvent que l'agent 222 travaille en équipe (qu'il soit chef ou subordonné, peu importe). Eh bien moi, le changement m'a bien plu. Ca permet à d'autres soit de faire des erreurs (Mistigri qui se fait repérer), soit de faire avancer l'histoire (Esbon qui remarque la spécificité de certains pneus), soit encore de subir des déboires (Gaspard qui fait connaissance avec "Mme Hercule").
La scène avec le commissaire Didier m'a bien fait sourire. Je ne m'y attendais pas et y croyais à peine en la lisant. Arriver ainsi à "retourner" quelqu'un avec qui Langelot a d'habitude des rapports "distants" et que cela soit crédible était plaisant à lire. Par contre, faire repérer/suivre un véhicule par hélicoptère ne m'a pas semblé bien réaliste. Bien évidemment que les méchantes l'avaient repéré...
Quelques petites faiblesses : que Langelot arrive sur les lieux d'une planque en faisant crisser ses pneus ne me semble pas très discret, pas très professionnel...
De même, que les agents secrets, lorsqu'ils fouillent l'appartement de la demoiselle Gracieux, allument la lumière à tout va ne faisait pas partie des méthodes préférées du SNIF jusqu'à présent.
Et encore une fois, Langelot se présente comme étant du SNIF (à deux reprises !) ... alors que dans la première moitié de la série, le SNIF était à ce point secret qu'il ne fallait jamais, au grand jamais !, que ses agents en fassent mention. Cela fait maintenant quelques aventures que l'agent 222 revendique son appartenance à ce service. Je préférais le secret "d'avant".
Mais bon ! Tout ceci ne sont que détails, et ne doit pas nous faire oublier que cette histoire menée tambour battant (en même pas 24h !) est des plus agréable à lire !!!