Alice et la statue qui parle (été 2022)

C'est fou car j'ai regardé hier sur Arte Replay : "La nuit de l'eau", docu sur les crues qui ont provoqué des catastrophes en Allemagne de l'ouest en juillet 2021, c'était tout à fait l'illustration de la BV !

Je vais choisir l'idéal bibliothèque pour ma lecture...

Terminé ! 
J'ai besoin d'un peu de calme pour me remettre car ça n'arrête pas... 
Toutes les demi-pages, il se passe quelque chose. 
Passer ses vacances avec Alice est vraiment éprouvant, on n'a pas le temps de se poser.
J'y reviendrai dans quelques jours. 
Bonne lecture à ceux qui dévorent ce livre...

gronours a écrit:

Terminé ! 
J'ai besoin d'un peu de calme pour me remettre car ça n'arrête pas... 
Toutes les demi-pages, il se passe quelque chose. 
Passer ses vacances avec Alice est vraiment éprouvant, on n'a pas le temps de se poser.
J'y reviendrai dans quelques jours. 
Bonne lecture à ceux qui dévorent ce livre...

Si les vacances d'Alice ne sont pas de tout repos, alors je n'ose pas imaginer à quoi doit ressembler son rythme de vie au quotidien ! Il doit être des plus trépidants et mouvementés, je présume...

Cet Alice, je me souviens de l'avoir déjà lu par le passé. Alors, cette fois-ci, il s'agit plutôt d'une relecture pour moi.

Pour une fois que je possède le livre du mois, j'en ai donc profité pour le (re)lire. Je ne me souvenais pas du tout de l'avoir lu étant ado, et je n'ai pas été déçu !
Comme le dit Gronours, ça n'arrête pas : un chien un peu collant, un sac à main au fond d'un lac, un discours mémorisé en quelques secondes, une rencontre dans un train, un nageur en détresse, une statue qui parle, une valise oubliée dont le contenu est bien mystérieux, un avion qui s'abime en mer... Pfiou, je m'arrête là, et pourtant je ne suis qu'à la moitié du roman !
Je n'en dirai pas plus sur la suite de l'histoire, mais l'ensemble est plaisant et correspond en tout point à ce que j'attends d'un Alice : de l'aventure, du mystère, des rebondissements... et beaucoup de bons sentiments !
Tout ça pour dire que j'ai plutôt apprécié cette lecture !

PS: mon édition correspond à celle de 72 (mon exemplaire date de 76).

@Gronours : tu as été prompt pour tes devoirs de vacances  

@Chiktaba : bravo, c'est cool de participer !

Bref, je l'ai lu aussi, c'était vraiment pas mal. Un bon Alice. J'aime beaucoup l'ambiance inquiétante de cette maison abandonnée qui l'attire comme un aimant au grand dam de ses amies. Je trouve la fin un peu trop tragique. J'avais un vague souvenir que, fait très rare, elle se faisait enguirlander par son père, mais je ne me souvenais plus à quel propos. C'est vrai qu'elle se prend un bon savon. , même si ensuite, M Roy regrette "sa violente mercuriale". Mercuriale, je connais la plante, entièrement toxique, mais j'ignorais ce mot dans le sens "remontrance, réprimande".

Et avant qu'il ne fasse venir M Crabby, il la met en garde assez sèchement je trouve "Rappelle-toi que c'est toi qui as voulu que je le convoque. Tu en assumeras donc l'entière responsabilité"... et toc Eh ben c'était réussi !

J'ai noté des petits mots ou passages surprenants :

- Dans le train, M Roy se rend au wagon bar où les dames ne sont pas admises.  

- On progresse en vocabulaire, je ne connaissais pas non plus le mot "cantilène" qui veut dire complainte, chant monotone. Alice attire le singe en chantant son nom "un peu comme une cantilène"

- Elle estime avec une précision déconcertante l'âge de M Crabby (qu'elle ne connait pas encore) au moment de l'accident d'avion "A première vue, elle lui donnait 62 ans". Fortiche cette Alice !

Pour terminer, je trouve que le pauvre Togo a été lâchement abandonné au chenil de l'hôtel durant toutes ces "vacances". Pas cool pour lui.

Pas encore commencé… j’ai honte
Je m’y mets très rapidement. Je ne pense pas l’avoir déjà lu!

@Sensy21 : Moi aussi je plaide coupable.  Mais j'ai déjà entamé la lecture de cet Alice, ou plutôt sa relecture... puisque je l'ai déjà lu auparavant. Mais cette fois-ci, c'est dans sa version IB que je le bouquine. A dans quelques jours...

Alors alors ....??

Je reviens sur le forum après une longue absence et je vois que le sujet n'a guère avancé.  

@fan_indien tu es tout excusé avec ta nouvelle mission africaine. Ça ne doit pas être évident de changer ainsi de pays, sans avoir vraiment le temps de s'y préparer en plus.

@Sensy : tu as réussi à le lire finalement ? Si ce n'est pas le cas, tout n'est pas perdu, l'automne n'est que le 23 septembre   


Ce serait bien de choisir un nouveau titre pour l'automne

Bonjour,

Voilà, je reviens quelques jours après avoir fini cette lecture, je devrais plutôt dire quelques mois après...

Je pense sérieusement que notre Alice a du servir de référence, dans leur jeunesse, à pas mal de scénaristes de films américains. 
Comme je le disais dans mon post précédent, dans ce titre, il ne se passe pas une page sans qu'il ne se passe quelque chose. Alice part dans une kermesse dans un parc et sous ses yeux un toutou pique le discours de l'invitée d'honneur de l'évènement. Alice prend le train et tomde sur deux personnes des plus louches. Alice fait une promenade en barque et sauve de la noyade un pauvre hère en nage. Alice explore un parc et tombe sur un déboulonneur de statue. Etc. Etc...
Cela me rappelle étrangement quelqu'un. Vous savez, un type dans les films où, dès qu'il se pose quelque part, il se passe quelque chose de pas clair à cet endroit. Vous ne voyez pas? Et si je vous dis : "Go ahead, mke my day!". Toujours pas? Bon, eh bien, j'ose faire ici un parallèle entre notre Alice et l'inspecteur Harry Calaghan. Où qu'ils aillent, il arrive un drame. Si, si, si !!! Je pense intimement que les scénaristes des films de Clint ont été biberonnés aux Nancy Drew Mysteries!!! Réfléchissez-y.

A part ça, j'ai trouvé amusant que certains protagonistes de l'histoire servent en quelques sortes de papiers jettables. 
Par exemple le chien, il sert dans deux scènes au début et au milieu et pfffuit! Oublié...
Le Ned, très vite remplacé par le noyé qui sert ensuite juste le temps de servir de conducteur.
Le singe. Mais que vient-il faire dans cette galère?
Seuls, les institutionnels (Bess, Marion, James Roy) surnagent dans l'aventure. Les autres sont là pour un effet Kleenex, il me semble.
Mais bon, j'ai quand même bien aimé cette aventure qui ne prend pas la tête et délasse bien. Un peu comme un film de l'inspecteur Harry. 

gronours a écrit:

Mais bon, j'ai quand même bien aimé cette aventure qui ne prend pas la tête et délasse bien. Un peu comme un film de l'inspecteur Harry. 

Voilà qui est bien parler !

Mais ce que tu soulignes, un évènement à chaque page ou presque, est le lot de nombreux Alice...

Cette histoire de maison qui part à la baille est tout de même saisissante, non ? La statue dans le parc rappelle un peu Le CD5 et le vieux puits.

Il faudrait que je regarde ces films de l'inspecteur Harry, je devrais les trouver à la médiathèque.

gronours a écrit:

Par exemple le chien, il sert dans deux scènes au début et au milieu et pfffuit! Oublié...

C'est vrai, mais sauf erreur de ma part il réapparaît dans d'autres aventures (de façon aussi anecdotique d'ailleurs !).

Eh oui, dans les années 60, la mer grignotait aussi les côtes. 
Ça existe depuis longtemps et ça ne s'appelle pas le réchauffement climatique mais l'érosion. 
Les bunkers de la 2ème guerre mondiale n'ont pas attendu Greta pour eux aussi partir à la baille. Beaucoup moins spectaculairement que la maison de cet Alice, certes... 
D'un autre coté Aigues Mortes a vu s'embarquer Saint Louis en croisade.et s'ensable doucement. Et la dune du Pilat monte aussi lentement pour bientôt surement dépasser le Mont Blanc. 

Une sympathique aventure de notre super woman. Avec toujours les belles illustrations d'Albert Chazelles. Un bon moment.