CD5 du mois : La locomotive du club des cinq

Les célèbres « Cinq » - François, Michel, Claude, Annie et le chien Dagobert - forment vraiment une équipe imbattable. Les aventures semblent naître sous leurs pas. Celle-ci, plus surprenante encore que les autres, a pour cadre la lande bretonne sur laquelle plane un brouillard épais. Un avion tourne en rond et laisse tomber une pluie de dollars... Une locomotive apparaît où personne ne l'attend...
Que de péripéties palpitantes et angoissantes aussi ! Le brave Dago lui-même prend sa part des périls, et c'est un peu grâce à lui, grâce surtout à leur courage et à leur ingéniosité, que les Cinq réussissent à mettre fin aux agissements d'une bande de faussaires. Hurrah pour le Club des Cinq!


Les filles passent, sans les garçons, des vacances dans une ferme ou l'on fait du cheval.
Claude regrette l'absence de ses cousins, d'autant plus qu'il lui faut supporter Paule, qui transforme son prénom en Paul, pour ressembler davantage à un garçon. Claude enrage de jalousie, et se met en colère plus qu'à son tour.
Heureusement, Mick et François annoncent leur arrivée. Bientôt, les voila tous réunis. Tout irait bien si les garçons ne trouvaient pas Paule sympathique...
Les gitans rôdent dans la lande, et on raconte sur leur compte des histoires effrayantes.
Et voila que les cinq doivent quitter la ferme : on attend de nouveaux pensionnaires !
Ils partent camper dans la lande.
Tout serait pour le mieux, si un mystérieux avion ne survolait pas la lande, la nuit. Et il a des agissements bien curieux !
Les gitans n'apprécient pas la présence des cinq prés de leur camp. Seraient-ils des témoins gênant ?
Annie et Claude sont emprisonnées... François et Mick se perdent dans le brouillard
mystérieux .
Grâce à Mario, à Paule, à Pierre, et au courage des cinq, l'aventure s'achevera bien.
Et Mario, le petit gitan sera bien récompensé.

Super! Un club des cinq que j'adore!
Je vais le relire au plus tôt pour en parler.

C'est un livre particulier pour moi puisque c'est le premier "club des 5" que j'ai lu. Une tante me l'avait offert pour mon anniversaire ou ma fête, je ne sais plus très bien, je devais avoir 8 ou 9 ans. La couverture était de Jean Sidobre alors que les illustrations intérieures restaient celles de Jeanne Hives.

Comme souvent, l'histoire est un peu lente à démarrer mais devient ensuite passionnante, avec un suspense haletant dans les derniers chapitres. Les brouillards de la lande du mystère sont particulièrement bien décrits et créent une sensation oppressante. Question atmosphère, c'est vraiment très bon, on dirait du Simenon de la meilleure époque, comme les brouillards du "Port des brumes" ou l'atmosphère étrange du "Pendu de St-Pholien".

Et Claude qui montre son caractère avec la rivalité avec Paule... Je trouve le personnage de Paule assez antipathique, peut-être parce que je considère que cette attitude doit rester l'apanage de Claude.

Intéressantes, ces histoires de signes de piste...

Je crois qu'on ne m'a pas offert ce titre par hasard, mais parce que mon père travaillait dans les chemins de fer. Heureusement qu'il n'était pas puisatier car si j'avais commencé par "le vieux puits", je ne sais pas si j'aurais eu envie d'en lire un second...

Je ne le situe pas au niveau des toutes meilleures histoires, mais dans une très bonne moyenne, et largement supérieur aux mornes histoires de fin de série.

Comme Patriserge, sans classer ce titre dans les tous meilleurs, je l'aime quand même bien.

J'apprécie bien sur l'idée de confronter Claude à une autre fille ayant le même comportement qu'elle...
C'était évident qu'il y aurait conflit !
D'autant plus que "ses balourds" de garçons se font bel et bien piéger par Paule.
Mais je trouve que Paule est comme il est dit assez antipathique... A sa place, j'aurais été gêné de prendre la place de Claude... Et là, les garçons ne font pas jouer l'amitié, la solidarité, mais François nous joue les moralisateurs... (comme souvent).

L'idée d'un conflit gitans-Barthe est originale. Bien aussi l'idée du brouillard, et de l'ancien petit train...

Le couple Claude-Paule m'a inspiré, car il met en avant les caractères de Claude et de Paule.

On retrouve aussi les méchants gitans, et le bon petit gitan...

Je n'aime guère faire vieillir nos héros, mais je me suis souvent demandé ce que Claude, ce "garçon manqué" deviendrait...
c'est pourquoi, sans modifier le style de base de Blyton, j'ai fait une petite fiction sur une "orientation" possible pour Claude ou Paule...
Claude aurait pu aussi devenir une femme masculine, célibataire, aventurière, avec un métier d'homme... (mais cela ne me plait pas !) ou devenir une femme classique, par un de ses retournement que nous réserve la nature... ???
Il y en a d'autres...
(il faut dire aussi que pour mon récit, j'ai été un peu influencé par Claudine à l'école, de Colette)
(mais Mina, dans le fond, je pense comme toi, et je ne veux pas qu'on fasse vieillir nos héros... Je suis donc resté dans leur grande adolescence...)

http://pagesperso-orange.fr/serge.passions/c5%20Retour%20%E0%20la%20lande%20du%20myst%E8re.doc

Oui, j'avais lu ton histoire et en effet elle fait penser à une certaine héroïne de Colette... Je me suis souvent demandé si le choix de Claude/Claudine dans la version française n'était pas un peu dû à ce personnage...

Si Paule me paraît antipathique, c'est parce qu'elle est une bêcheuse. Sur ce plan, elle est tout le contraire de Claude, qui a toujours détesté se vanter.

Pour moi, ce club des cinq, c'est sans conteste l'un de mes favoris.
L'histoire cette fois se passe à la campagne, pour changer des côtes bretonnes.
Les propriétaires de la ferme, les Girard, sont de braves gens, qui aiment les enfants...
Il s'agit sans doute de l'un des seuls club des cinq où Claude et ses cousins aient l'occasion de faire du cheval.
La campagne, fleurie, est absolument délicieuse.
La rencontre avec le vieux maréchal-ferrand, si sympathique et qui fait passer aux enfants une matinée palpitante grâce à son récit captivant sur les gitans d'autrefois, est très intéressante.
Et puis, l'intrigue elle-même! L'hélico qui laisse tomber une pluie de dollars, les signaux lumineux en pleine nuit, Claude et Annie qui sont faites prisonnières par les gitans, c'est passionnant!
Et, s'il faut en croire Vivienne Endecott, spécialiste des livres de Blyton, le club des cinq qui évoque le mieux l'époque où elle écrivit ces histoires n'est autre que celui que Serge a choisi comme titre du mois.
Sans oublier que c'est dans "la locomotive" où EB met le plus en avant les repas copieux que font nos jeunes héros, au cours de leurs pique-niques champêtres. Pour rappel, la VO de ce titre fut publiée en 1954, année où les Anglais étaient confrontés à une crise alimentaire: Blyton faisait sans doute rêvasser ses jeunes lecteurs en décrivant des repas pantagruéliques!
Enfin, Claude, dont l'illustration de couverture figure en médaillon avec celles de ses cousins, m'a tellement plu que j'en ai même fait mon avatar!
Bref, je qualifierai ce club des cinq de "formidable!" pour emprunter son terme favori à Mick.

mina a écrit:

Il n y a pas non plus les passages secrets si chers à Enid B.

Eh! Bien, ça, je ne m'en plaindrai pas. Bien que les histoires de passages secrets soient souvent passionnantes, il faut bien reconnaître qu'Enid Blyton en a usé et abusé. Donc, heureusement qu'il y a quand même quelques "club des 5" sans passages secrets.

je l´ai ici en VO. Je vais le lire afin de vous faire part de mon humble avis, mais je peux déjà dire que Paule, Henry/ Henriette dans la VO, m´avait agacée.
Dommage que j´aie raté tant de cd5 du mois !

Georgina a écrit:

je l´ai ici en VO. Je vais le lire afin de vous faire part de mon humble avis, mais je peux déjà dire que Paule, Henry/ Henriette dans la VO, m´avait agacée.
Dommage que j´aie raté tant de cd5 du mois !

Mais Georgina, tu peux poster sur les titres déjà discutés sur le forum !
Ce serait même intéressant...

Alors ça y est, j´ai lu le C5 et la locomotive, mais avant de commencer ma „critique féroce“, je voudrais commencer par l´“historique“.
J´ai lu ce c5, comme le C5 et les papillons, bien après les autres, ce qui fait que même à la première lecture, j´avais été assez critique, donc un peu déçue. J´y suis sentimentalement beaucoup moins attachée qu´aux autres.

- le titre induit en erreur, et ceux qui espéraient une histoire de train, voire de train fantôme, ont dû être déçus. Pourquoi ne pas avoir traduit le titre original (Five go to mystery moor) ?
- La lettre : le père est malade, les enfants doivent rester plus longtemps. Voilà des parents qui ne se font pas beaucoup de soucis, quand on sait qu´il n´y a pas de place pour les héberger tous avec les nouveaux arrivants (je ne parle pas des garçons). Débrouillez-vous !
- Le lieu : peu attrayant.
- La saison. Qu´on puisse camper à Pâques en Angleterre parce qu´il fait étonnamment chaud, je veux bien, mais que Mick se réveille la nuit parce qu´il a trop chaud, là j´ai du mal.
- Les personnages secondaires : une fois de plus, nous avons un couple formé d´une petite femme bien gentille et bonne cuisinière, et d´un homme assez bourru, Captain Johnson, sans oublier l´inévitable vieil homme racontant une histoire aux 5.
Henry/ Henrietta (Paul/ Paule) est plutôt antipathique, le duel entre les deux garçons manqués pas vraiment amusant. Le „gentil“ François a fait une vacherie à Claude en invitant Henrietta à cette excursion, alors qu´il était évident que cela mettrait sa cousine en rogne. Qu´il trouve le conflit entre les deux filles idiot, oui, mais il n´a pas été très diplomate sur ce coup-là (mon pseudo ne me permet pas d´être impartiale)! D´ailleurs, les Johnson ne semblent pas trop apprécier Henrietta et ses récits non plus. Je reviendrai plus tard sur William. Quant à Mario, méchamment appelé Sniffy dans la VO, il n´est pas présenté sous un jour favorable. D´abord, il renifle tout le temps, et puis on a l´impression qu´il n´aide que lorsqu´il y trouve avantage : Mick lui donne un biscuit pour acheter son silence, Claude lui promet un vélo s´il les aide. C´est donnant-donnant. On peut aussi considérer ça comme une récompense pour un service rendu, mais j´ai quand même trouvé ça limite. Et encore, il est le seul des gens du voyage à être sympa. Les méchants et sales gens du voyage, ce n´est pas nouveau chez EB, et c´est François d´ailleurs qui note que s´ils veulent être laissés en paix, c´est surtout pour pouvoir aller tranquillement voler des poules. Lorsque Claude se rend avec Mario dans leur roulotte, elle est étonnée de l´ordre relatif, mais surtout sort rapidement à cause de l´odeur.
Un commentaire sur les personnages „ajoutés“ : je n´ai jamais vraiment aimé les nouveaux amis des 5. Par exemple, Jo m´agaçait et je trouvais Pilou insignifiant, mais peut-être n´était-ce que de la jalousie de ma part.
- L´intrigue elle-même : pas si mauvaise. La nuit, le brouillard, l´avion, les signes, les faux-billets, c´est OK. Il y a de quoi faire, c´est un vrai mystère. Par contre, à la fin, on patauge un peu. C´est bien peu prudent de la part du père de Mario d´envoyer Dago avec un message dans lequel est écrit que les filles sont prisonnières, et puis d´aller se coucher. Il est peu crédible qu´Henrietta ne réveille pas Mme Johnson et préfère s´adresser à un garçon de onze pour sauver des fillettes enlevées, mieux vaut donc un enfant quand c´est garçon, qu´un adulte quand c´est une femme. Et ce n´est pas tout. William dit à Henrietta, qui a un moment de panique, de se reprendre, car elle agit vraiment comme une Henrietta, donc une fille, car comme nous le savons tous, le courage est l´apanage des garçons. Je ne suis vraiment pas féministe, mais quand on lit des trucs pareils... Je sais que c´est à resituer dans une époque, mais quand même. Bref, les deux enfants réussissent bien facilement à libérer les filles et les garçons finissent par retrouver les rails et tout le monde est content.

Conclusion : vous allez penser que j´ai détesté ce C5, mais non, ce n´est pas vrai. Ce n´est finalement pas si mal que ça, mais loin, bien loin derrière le C5 et le coffre aux merveilles ou le trésor de l´Ile.

Je vais essayer de te répondre bref, (for me) !

Pas d'angelisme !
A cette époque, dans une roulotte ancienne, sans commodités pour se laver, sans "toilettes" , oui, cela devait sentir mauvais...
(la toilette, le couchage, la cuisine, trois ou quatre personnes ! pouah !)
Je suppose que c'était pareil dans les familles modestes ou l'on habitait à 6 dans deux pièces...
Oui, dans toute la littérature, les témoignages, les livres d'époque, les gens du voyage volaient un peu, lapins, poules, etc.
Vrai ou faut ?

Le sexisme !
Tu le dis toi-même, c'est l'époque qui était sexiste !
Blyton n'était pas une féministe, une sufragette ! Elle peint les filles, les femmes, tel qu'elles étaient considérées à l'époque !
(Et la comtesse de ségur, alors !)
On en revient toujours au même point : les gens d'aujourd'hui voudraient dans des livres d'hier les valeurs d'aujourd"hui !

Les titres...
Certains titres français sont minables !
Certains titres anglais autant !

François : j'ai souvent dit que cette petite merveille d'aîné n'était pas parfait, parfois injuste, se prenant souvent trop pour un chef ! Il critique des situations de conflit, mais n'est pas toujours diplomate et en est un peu responsable !
Heureusement, parfois très bon, paternel...

On demande peut-être trop à nos bons vieux livres...

Je suis tout à fait d´accord avec toi. Je suis toujours très très critique, mais je serais la première à hurler si on voulait changer une ligne ! Evidemment, c´est le reflet d´une époque. Il serait impensable d´écrire de telles choses aujourd´hui. On peut également comparer avec Tintin au COngo et cet essai de certains Africains aujourd´hui d´interdire ou de modifier l´album. C´est raciste de bout en bout, mais finalement surtout le reflet de la mentaliré colonialiste de l´époque. Les colons d´un côté, les sauvages de l´autre. Quant à la comtesse de Ségur, c´est de la leçon de morale à chaque ligne, c´est absolument insupportable, mais j´ai adoré à l´époque. J´ai lu tous les livres au moins 5 fois.

Finalement, c´est tout ce qui fait le charme de ces livres. Que serait un C5 politiquement correct, respectueux de l´égalité h/f, sans invraisemblances ? Ennuyeux comme la pluie ! C´est comme ça qu´on l´aime EB !

Mina est venue se glisser avant mon message qui s´adressait à Serge.

@Mina

Je pense que Georgina fait juste des constatations, n'est-ce pas?
[/i]

Oui, c´est juste ce que je constate en lisant cela aujourd´hui.


On demande peut-être trop à nos bons vieux livres...

[i]Non, pas vraiment...je les aime comme ils sont. On fait juste des comparaisons et des commentaires. Toutefois si on essaie d'initier des enfants à ce genre de lecture (que d'ailleurs je trouve que ce serait une bonne idée), il faudrait leur expliquer que le racisme et le sexisme qui existent dans ces livres là, doivent être évités.
[

Alors lá, absolument d´accord. Cela peut être une base de discussion avec les enfants et l´occasion de leur faire comprendre l´évolution des mentalités. Une grossière erreur serait soit de mettre ces livres à l´index, soit de les modifier pour les adapter à notre époque. Pas touche á EB

Tu vois, Georgina, tu as bien fait de faire remonter ce titre...
En fait, on pense pareil, mais on réagit différement !

Je trouve une bonne idée de faire remonter les vieux sujets, car sinon, les nouveaux membres ne pourraient rien commenter.
Ce serait dommage...
Et puis on peut toujours vouloir rajouter quelque chose, à la suite d'une relecture...

Georgina a écrit:

Je suis tout à fait d´accord avec toi. Je suis toujours très très critique, mais je serais la première à hurler si on voulait changer une ligne ! Evidemment, c´est le reflet d´une époque. Il serait impensable d´écrire de telles choses aujourd´hui. On peut également comparer avec Tintin au COngo et cet essai de certains Africains aujourd´hui d´interdire ou de modifier l´album. C´est raciste de bout en bout, mais finalement surtout le reflet de la mentaliré colonialiste de l´époque. Les colons d´un côté, les sauvages de l´autre. Quant à la comtesse de Ségur, c´est de la leçon de morale à chaque ligne, c´est absolument insupportable, mais j´ai adoré à l´époque. J´ai lu tous les livres au moins 5 fois.

Finalement, c´est tout ce qui fait le charme de ces livres. Que serait un C5 politiquement correct, respectueux de l´égalité h/f, sans invraisemblances ? Ennuyeux comme la pluie ! C´est comme ça qu´on l´aime EB !

Vraiment bien dit, Georgina!
Les valeurs d'antan, l'importance que l'on attachait à telle ou telle chose, ce n'est plus de notre époque.
Celle où Blyton a écrit ses livres est bien différente de la notre, aujourd'hui...

mina a écrit:

N'empêche qu'il faut quand-même avertir les enfants qui lisent ces livres que certaines façons de pensées ne sont plus acceptables (le racisme, le sexisme) et qu'il faut leur expliquer le contexte de ces livres là. Toutefois, il y a encore beaucoup de bonnes valeurs: la franchise, l'honneteté, le courage...En fait je pense que cette façon que les héros avaient de ne pas vouloir mentir m'a influencé toute petite que j'étais.

En effet, s'il s'agit de faire découvrir ces livres à nos enfants, mieux vaut leur expliquer ce qui à l'époque était bien, et ce qui était mal.
Mais, nous autres, anciens lecteurs de Blyton, nous ne risquons pas d'être influencés par ces vieilles idées.

Pas besoin de remonter aux arrières-grands-parents pour trouver des comportements du genre roulottes qui sentent mauvais, gitans chapardeurs ou Tintin au Congo (que je ne trouve pas raciste mais au contraire un bon témoignage de ce que fut la réalité coloniale): mes propres parents avaient des réactions de ce style dans les années 70, et pourtant ils ont toujours appartenu au camp "progressiste". Ils étaient simplement comme la plupart des gens il y a encore 25 ou 30 ans.

Quant aux éternels donneurs de leçons, ce sont souvent les premiers à interdire l'accès de leur commune aux gens du voyage, pour peu qu'ils en soient maire...

Désoler mais moi ce n'est pas la même histoire,enfin ça ne se raconte pas comme ça.
Ce n'est pas grave?

Dancelola a écrit:

Désoler mais moi ce n'est pas la même histoire,enfin ça ne se raconte pas comme ça.
Ce n'est pas grave?

Comment ça ?

marina a écrit:

Dancelola a écrit:

Désoler mais moi ce n'est pas la même histoire,enfin ça ne se raconte pas comme ça.
Ce n'est pas grave?

Comment ça ?

je pense que nos discutions d'adultes désorientent un peu Océane...
l'hitoire de la locomtive du club des cinq, c'est ça :

Les célèbres « Cinq » - François, Michel, Claude, Annie et le chien Dagobert - forment vraiment une équipe imbattable. Les aventures semblent naître sous leurs pas. Celle-ci, plus surprenante encore que les autres, a pour cadre la lande bretonne sur laquelle plane un brouillard épais. Un avion tourne en rond et laisse tomber une pluie de dollars... Une locomotive apparaît où personne ne l'attend...
Que de péripéties palpitantes et angoissantes aussi ! Le brave Dago lui-même prend sa part des périls, et c'est un peu grâce à lui, grâce surtout à leur courage et à leur ingéniosité, que les Cinq réussissent à mettre fin aux agissements d'une bande de faussaires. Hurrah pour le Club des Cinq!


Les filles passent, sans les garçons, des vacances dans une ferme ou l'on fait du cheval.
Claude regrette l'absence de ses cousins, d'autant plus qu'il lui faut supporter Paule, qui transforme son prénom en Paul, pour ressembler davantage à un garçon. Claude enrage de jalousie, et se met en colère plus qu'à son tour.
Heureusement, Mick et François annoncent leur arrivée. Bientôt, les voila tous réunis. Tout irait bien si les garçons ne trouvaient pas Paule sympathique...
Les gitans rôdent dans la lande, et on raconte sur leur compte des histoires effrayantes.
Et voila que les cinq doivent quitter la ferme : on attend de nouveaux pensionnaires !
Ils partent camper dans la lande.
Tout serait pour le mieux, si un mystérieux avion ne survolait pas la lande, la nuit. Et il a des agissements bien curieux !
Les gitans n'apprécient pas la présence des cinq prés de leur camp. Seraient-ils des témoins gênant ?
Annie et Claude sont emprisonnées... François et Mick se perdent dans le brouillard
mystérieux .
Grâce à Mario, à Paule, à Pierre, et au courage des cinq, l'aventure s'achevera bien.
Et Mario, le petit gitan sera bien récompensé.

ou alors, Océane, tu as reçu un autre club des cinq !

Non désoler j'ai confondue,et Serge d'accord j'iraie voire mais ma maman m'en a donnée un de quan elle était petite.

Chose promie chose due, voici mon petit commentaire.

J'aDOre l'atmosphère de la lande bretonne, les ballades à cheval, et même les gitans... Les altercations entre Paule et Claude sont tout à fait valables et compréhensibles autant qu'inutiles! Claude le remarque bien en se punissant elle-même... Et rien que les noms donnés à la lande sont poétiques à souhait, surtout "la lande des Brumes"...!

Il est dit que Pierre a 11 ans. Plus tôt, pratiquement au début, on apprend que Paule, Claude et Annie sont les plus âgées parmi les enfants accueillis à la ferme. Peut-on en conclure qu'Annie doit avoir au moins 11 ou 12 ans (et non pas 9 comme il est si souvent fait mention)???

J'ai relu ce titre avec un grand plaisir. Page 103 (éd. 1er trimestre 1980, couverture Sidobre, illustrations de Hives), j'aime beaucoup l'image représentant Annie avec son sac au dos et son fichu sur la tête!!

Hors-Sujet: ha ben v'là qu'i se met à neiger avec orage en bruit de fond...
:ça va pas: