Michel fait du vol à voile

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Le résumé:
Laché seul pour la première fois sur un planeur, Michel est victime d'un malaise inexplicable en altitude, n'échappe que par miracle à un grave accident. 
Or, le matin même, sur le terrain d'aviation où l'ingénieur Marcant a mis au point le Calao, prototype à décollage vertical, le pilote Johanny a été grièvement blessé au cours d'un essai en vol. 
La première tentative du Calao s'était déjà soldée par un échec. Aussi, Michel pense-t-il de plus en plus à un sabotage. 
Avec l'aide d'un briquet appartenant à Johanny, découvert sur les lieux de l'accident et dont un mystérieux personnage tente de s'emparer, Michel essaiera de faire la lumière sur ces étranges événements.

21 ième titre, publié en 1973.

Excellent Michel: pas de temps morts, toujours (un petit) quelque chose qui survient, tout s'emboîte sans forcé.

Tous les personnages jouent un rôle, sauf peut être un peu moins Daniel, la marmotte

Titre très pédagogue sur l'aviation. Le livre respire la passion

Et la fin est à tombeau ouvert, à l'instar de "Michel fait un rallye" ou "Michel fait du cinéma"

2 petits bémols quand même:

1. Il n'y a pas de grandes descriptions de paysages, puisque tout se passe presque en "huit clos" dans une base aérienne (avec des allers-retours à Grenoble)
   
2. Le résumé contient une grosse révélation. Tiens il n'y a pas de balise "spoiler" sur le forum
   

Et les avions ont de l'amiante (<- je plaisante)


Édit: Deux petites choses:

1) Ce qui m'a frappé (comme pour "Michel et les faussaires"): cela respire la "vie normale".
Michel et ses amis vont de renseignements en renseignements, d’événements en événements. C'est très naturel.
Il y a n'a pas de trucs policiers comme les 6 Compagnons (course poursuite en vélo, guet, espionnage, etc).

2) Le vocabulaire, juste énorme:
p.73: Très peu, en fait. Il est emmaillotté jusqu'aux yeux.

p.74: Je suis brisée de fatigue...

p.131: Il préféra éviter un impair.

p.129: Elle ne s'était pas aperçue qu'un bouchon de plastique, coincé dans la chambranle avait empêché le pêne de pénétrer dans la gâche!

Il a d'autres choses que je n'ai pas noté. Il y a aussi l'astuce du téléphone et du centre téléphonique manuel: une autre époque

C'est drôle, je parlais récemment de ce Michel et je disais que c'était à cause lui que j'avais eu envie de faire du planeur. J'ai passé mon baptème le 9 mai 1981, en pensant très fort à Michel!

Il doit s'agir d'un des tout premiers Michel que j'ai lus, sans doute attiré par le résumé : les histoires de prototypes d'avions à décollage vertical étaient un grand must dans les années 50-60 - voir Buck Danny, S.O.S. Soucoupes Volantes, entre autres.

Je trouve le récit très alerte, et l'histoire du briquet bien trouvée. Et comme je suis un fan de Michel et les Routiers, j'apprécie le retour d'André Marcant, qui n'a décidément pas de chance avec ses inventions!

Du coup, je crois que je vais le relire! (Il faudrait du reste que je songe à le racheter car mon exemplaire tombe en ruine).

J'ai édité mon premier message:

Je viens de relire ce Michel (et je l'aime toujours autant). Toutefois, je signale une petite erreur en page 33. Michel, lors de son premier lâcher solo, va chercher une ascendance sous un cumulo-nimbus, ce que je ne recommenderais pas, même à des pilotes plus chevronnés. Je pense que Bayard voulait dire un cumulus, ces nuages en forme de chou-fleur, qui font le bonheur des vélivoles parce qu'ils indiquent des courants ascendants. Les cumulo-nimbus (cunims en argot d'aviation) sont des nuages qu'il vaut mieux éviter, surtout en planeur!

Bon, comme il manque le résumé de cet ouvrage, je vais l'écrire :

Lâché seul pour la première fois sur un planeur, Michel est victime d'un malaise inexplicable en altitude, n'échappe que par miracle à un grave accident.
Or, le matin même, sur le terrain d'aviation où l'ingénieur Marcant a mis au point le Calao, prototype à décollage vertical, le pilote Johanny a été grièvement blessé au cours d'un essai en vol.
La première tentative du Calao s'était déjà soldée par un échec. Aussi, Michel pense-t-il de plus en plus à un sabotage.
Avec l'aide d'un briquet appartenant à Johanny, découvert sur les lieux de l'accident et dont un mystérieux personnage tente de s'emparer, Michel essaiera de faire la lumière sur ces étranges évènements.

Je viens juste d'en terminer la lecture. Ce titre faisait partie de ceux que j'avais beaucoup appréciés étant jeune. Là j'ai été un peu moins séduit (peut-être en attendais-je trop...).
Pour tout dire je le trouve très bien ... si ce n'est que je trouve Michel, Daniel et Arthur un peu trop vifs, je veux dire qu'à mon sens ils comprennent très vite (trop vite) qui cherche quoi et pourquoi.
Je dirai que ceci est peut-être dû au format "180 pages". Georges Bayard avait probablement besoin de ses "250 pages" (en vigueur jusqu'à "Michel et le complot") pour mieux dérouler ses histoires en les rendant tout à la fois posées, crédibles et palpitantes.

J'en ai terminé la relecture il y a quelques jours.
Mon avis général n'a pas changé : très bonne aventure ... même si nos héros me semblent sacrement perspicaces.
J'ai vraiment apprécié comment les plans de nos amis sont bousculés de façon très crédible par l'auteur, dont j'apprécie encore une fois le côté rationnel et respectueux de ses lecteurs ! Pas (ou si peu) de grosses ficelles.