Qui a lu "Les captifs de Roc Alven" ?

Qui a lu "Les captifs de Roc Alven" de Jeanne Foulquier ?
Il fait partie de ces livres que l'on n'oublie jamais.

Bibliothèque rose n°28 de 1958, jamais réédité à ma connaissance...
Voici la couverture :

https://2img.net/r/ihimizer/img246/5734/captifsyf7.th.jpg

Hum.... serais-je le seul au monde à connaitre ce livre ?

pilou a écrit:

Hum.... serais-je le seul au monde à connaitre ce livre ?

De fait !
Je ne connais pas , et je n'ai jamais lu !

le sujet :

2 enfants qui ne se connaissent pas, sont enlevés et retenus prisonniers par un individu énigmatique. Ils se retrouvent dans un manoir dont ils ne savent rien, excepté qu’il est situé quelque part au bord de la mer. Ils vont tout faire pour essayer de s’évader à leurs risques et périls. On est à la fois dans du Enid Blyton et aussi complètement à l'opposé.

Oui je l'ai lu il y a fort longtemps, il faisait partie de ma collection de l'époque vers 1963-66. Je me rappelle très vaguement de ce livre, il ne m'avait pas marqué autant que les Cinq ou autres. Peut-être que si je le lisais aujourd'hui, je l'aimerais, enfin si j'en trouve une copie je l'achèterai. Il y au pas mal d'autres tentatives de Hachette pour tenter d'imposer des héros d'auteurs francophones, mais peu ont vraiment décollés. Dans les années 60, les plus populaires dans cette mouvance étaient les Six Compagnons, Michel et Fantômette. Parallèlement aux récits de Blyton, Alice était très populaire. A voir le nombre que l'on en trouve dans les puces, cela ne fait pas de doute. Certains restituent assez bien l'ambiance américaine des années 50.

C'était un de mes livres préférés, même si à la fin j'étais partagée entre la joie et la tristesse... Je pouvais aussi rester longtemps en contemplation devant les illustrations, très réussies.
Mon seul regret : ce n'était pas mon livre, mais celui de mon frère. Pour mon plus grand bonheur j'en ai retrouvé un exemplaire il y a quelques années chez un bouquiniste, je le garde précieusement et le feuillette souvent.
Une petite mise en garde quand même : ce livre donnerait facilement envie à un enfant rêveur de se faire enlever...

pilou a écrit:

Qui a lu "Les captifs de Roc Alven" de Jeanne Foulquier ?
Il fait partie de ces livres que l'on n'oublie jamais.

Bibliothèque rose n°28 de 1958, jamais réédité à ma connaissance...
Voici la couverture :

https://2img.net/r/ihimizer/img246/5734/captifsyf7.th.jpg

Il a été réédité en 1964, dans la Nouvelle Bibliothèque Rose. Cela dit ça reste un livre qui ne court pas les rues.

Cher Pilou, je crois,
Ma réponse arrive bien tard mais le destin ne connait pas les raccourcis. Je suis, que dis-je nous sommes, sans doute une classe entière, encore sous le charme des Captifs. Une amie, de très longue date et perdue de vue (plus de trente ans) m'a récemment reparlé des Captifs. J'ai retrouvé le livre d'origine: mon père l'a offert à mon fils. Instituteur en CM1, il nous lisait, dans un silence rare, un chapitre chaque jour en fin d'année. J'avoue ne pas l'avoir relu depuis, de peur d'être déçu. Je vais d'ailleurs l'offrir à cette amie, l'exemplaire, pas mon fils, celui-là ne me déçoit jamais.
Je connais mal ce site et risque de ne pas y revenir. Cela dit voici mon e-mail: rivieramedia@wanadoo.fr. Nous sommes au moins trois à avoir vibré.
Peut-être à plus.
Christophe Martin

martin gore a écrit:

Cher Pilou, je crois,
Ma réponse arrive bien tard mais le destin ne connait pas les raccourcis. Je suis, que dis-je nous sommes, sans doute une classe entière, encore sous le charme des Captifs. Une amie, de très longue date et perdue de vue (plus de trente ans) m'a récemment reparlé des Captifs. J'ai retrouvé le livre d'origine: mon père l'a offert à mon fils. Instituteur en CM1, il nous lisait, dans un silence rare, un chapitre chaque jour en fin d'année. J'avoue ne pas l'avoir relu depuis, de peur d'être déçu. Je vais d'ailleurs l'offrir à cette amie, l'exemplaire, pas mon fils, celui-là ne me déçoit jamais.
Je connais mal ce site et risque de ne pas y revenir. Cela dit voici mon e-mail: rivieramedia@wanadoo.fr. Nous sommes au moins trois à avoir vibré.
Peut-être à plus.
Christophe Martin

Bonjour...
Et désolé, Christophe...
Tu postes sur un vieux sujet...
Et Pilou à qui tu t'adresses a disparu du forum depuis longtemps...
En ce qui me concerne, je ne connais pas ce livre...

Je l'ai lu et voici sa version en nouvelle collection segur:


Et son résumé:

j avais ce livre étant enfant je ne sais d 'ou il venait car en géneral je m achetais les livre de la BR moi même avec mon argent de poche économisant franc par franc jusqu'à l 'obtention d'un club des 5
Je le détestais il me faisait peur il m 'avait laisse un souvenir a la fois vague au niveau du scénario et terrorisé , la couverture me fascinait un peu comme un méchant conte de fées style Barbe bleue
j ai eu l 'occasion de le racheter en brocante il y a quelque temps et puisque malade depuis plusieurs mois de le relire ensuite !
le sentiment est très mélangé en effet on se prend terriblement à cette histoire au climat quasi hitchcockien : les méchants gardiens , la mer hostile haissable qui enferme et tue les enfants comme les marins , la prison , le vieux manoir
le thème de la sequéstration est a la fois en total look et tout en finesse et en ambiguité

néanmoins quid de ce thème à l ' heure actuelle ? en effet le ravisseur est un fort brave homme bien à plaindre et rend tous les enfants heureux à la fin en leur léguant sa fortune
par ailleurs il se fait justice lui même avec beaucoup de délicatesse
en tant qu'enseignante je suis quand même perplexe devant la leçon que peut tirer un enfant de cette histoire qui dans la vie reeelle doit être rare pour ne pas dire inexistante un ravisseur est rarement gentil !
alors comment un tel livre a-t-il été perçu a l'époque ? il me semble d'une audace incroyable pour l 'époque et peut etre a ne pas laisser entre toutes les mains pour ne pas favoriser le syndrome de Stockolm ! a moins que les enfants soient assez futés pour le laisser dans le champ de l imaginaire ? qu'en pensez vous ? j aimerais avoir des avis la- dessus ...
frappée par l audace de cette romancière je cherche a la connaitre davantage également si vous avez des liens sur le net ou des bibliogr. ?? MERCI

Je l'ai lu et relu, il y a bien longtemps (1962? 1963?), j'adorais, et j'ai conservé mon livre de l'époque. Je l'ai retrouvé, il est maintenant dans un assez triste état, les pages se détachent d'elles-mêmes, la couverture tombe.... Je n'ose plus le relire.

Jean-Louis a écrit:

Je l'ai lu et relu, il y a bien longtemps (1962? 1963?), j'adorais, et j'ai conservé mon livre de l'époque. Je l'ai retrouvé, il est maintenant dans un assez triste état, les pages se détachent d'elles-mêmes, la couverture tombe.... Je n'ose plus le relire.

Pas grave, ça se soigne!    un pinceau fin et de la colle blanche, du papier cristal pour le recouvrir, et c'est reparti pour 50 ans!

Merci du conseil, je vais m'y mettre!

oui je suis d 'accord , il ne faut surtout pas le négliger car il est vieux
 ce sont ces  livres qui ont le plus de charme à mes yeux surtout quand c'est nous qui les avons usés...pour moi je les aime davantage que les autres !et j essaie des les "restaurer " à tout prix même quand il manque des pages  Je demande le texte aux membres du forum c'est ce que j' ai fait pour mon Eric et Coquette par exemple auquel il manquait la dernière page !  

florinette a écrit:

  Je demande le texte aux membres du forum c'est ce que j' ai fait pour mon Eric et Coquette par exemple auquel il manquait la dernière page !  

Ça se finit bien. Attention si quelqu'un te répond "Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", c'est sûrement un plaisantin.  

Voilà un fil qui m'a l'air fort intéressant. Et dire que je viens seulement de le découvrir, alors qu'il a été lancé dès 2007 ! En tout cas, ce que vous dites du livre en topic de discussion me donne envie de le lire. Par contre, pour un ouvrage s'adressant aux jeunes lecteurs, parce que publié dans la NBR, le thème qu'il évoque ne semble-t-il pas un peu trop dense ? Ce n'est pas sans raison que Florinette le déconseille aux âmes sensibles. Quoi qu'il en soit, je m'empresse de le rajouter sur ma liste de bouquins à acheter.  

pilou a écrit:

Qui a lu "Les captifs de Roc Alven" de Jeanne Foulquier ?
Il fait partie de ces livres que l'on n'oublie jamais.

Bibliothèque rose n°28 de 1958, jamais réédité à ma connaissance...
Voici la couverture :

https://2img.net/r/ihimizer/img246/5734/captifsyf7.th.jpg

Coincidence... Je viens de l'acheter sur Priceminister. Il doit rester un ou deux exemplaires à la vente  


Mais comme j'ai commencé "les chevaliers d'emeraude... Ça fait beaucoup à lire... Donc il devra attendre !

Ayant eu à endosser le rôle de garde-malade hier - un de mes parents avait fait une chute malencontreuse, heureusement sans gravité - j'ai profité de ce que j'avais posé mon vendredi pour lire ce livre au chevet du blessé. 

Le sujet n'est pas ordinaire. Comme son titre l'indique, deux garçons sont tenus en captivité dans un manoir qui se nomme ROC-ALVEN. Celui-ci se trouve dans la Manche, en Normandie, tout au bout d'une presqu'île. Le quidam qui les a kidnappés est un fameux original. Et riche comme Crésus, car propriétaire d'un vaste domaine - celui évoqué plus haut - et d'importantes fabriques. Mais il est sans méchanceté, puisqu'à l'opposé des ravisseurs-types, celui-là n'exige aucune rançon aux parents de ses gêoliers, et veille au bien-être de ces derniers. Même qu'il leur sert de précepteur, parce qu'il les reçoit chaque jour dans son cabinet de travail pour leur dispenser des leçons. Alors, vous le voyez, c'est un voleur d'enfants pas comme les autres !  

Joël - c'est le nom de l'un des gosses - se fait enlever à une fête foraine, où il va passer un après-midi de congé avec sa soeur et ses parents. L'autre garçon, lui, s'appelle René. C'est sur le rivage d'une grève que "le monsieur en noir" - donc le kidnappeur - le trouve sans connaissance et l'emmène chez lui dans sa voiture. Les deux garçons sont enlevés à quelques semaines d'intervalle. Une fois qu'ils lient connaissance, ils se sympathisent très vite. L'aîné apprend à son cadet à nager afin de préparer leur évasion par la mer, le manoir étant entouré d'un mur d'enceinte quasi infranchissable. 

C'est un couple venu du Canada qui s'occupe de Joël et de René. Ni l'un ni l'autre ne se montre bavard, mais l'épouse fait à manger à tout le monde - c'est une sacrée cuisinière d'après les garçons ! - tandis que son mari est un peu l'homme à tout faire du monsieur en noir. 

Un jour qu'ils jouaient sur la plage, (elle est privée et appartient aux terres de ROC-ALVEN), René et son cadet ont l'idée de jeter à la mer une bouteille avec dedans un message de détresse. Malheureusement, ils ne voient venir aucun secours en réponse à leur S.O.S. Mais ils ne renoncent pas pour autant à leur plan d'évasion, car déjà ils en mijotent un autre à l'insu de leurs domestiques et surtout de leur "père". Cette fois, ils construisent un radeau à l'aide des outils de la panoplie de menuisier que René a reçu en cadeau du monsieur en noir, à Noël. Quelques jours plus tard, les deux garçons mettent leur embarcation à l'eau. Mais c'était sans compter la force des flots, qui a tôt fait de la happer, et ses matelots avec. Par bonheur pour eux, le domestique de ROC-ALVEN arrive juste à temps pour les tirer d'affaire. Voilà donc leur deuxième tentative de fuite qui se solde aussi par un échec. Entre-temps, c'est la Providence qui vient au secours des garçons.   

Par un après-midi d'orage, les deux prisonniers trouvent un pigeon blessé tombé du ciel sur la terrasse du manoir. Ils le soignent et découvrent par la même occasion qu'il s'agit d'un pigeon voyageur qui fait partie d'une société de colombophilie située en Belgique, à quelques kilomètres de là. Quelle ne fut pas la joie des garçons quand ils font cette découverte. Dans la foulée, ils forment un grand projet, celui de leur fuite. Ils attachent à la patte de leur pensionnaire d'un après-midi un message où ils expliquent qu'ils sont retenus prisonniers dans un vaste domaine qui se situe quelque part sur les côtes normandes et où ils demandent qu'on vienne les délivrer au plus vite. L'oiseau chargé de sa missive est lâché. Puis commence l'attente.

De leur côté, les familles des victimes ne restent pas les bras croisés. Les parents de Joël comme ceux de René ont tout fait pour retrouver leur fils, mais jusque-là, leurs efforts n'ont pas abouti. En deséspoir de cause, ils se lamentent. Mais la Providence n'a pas dit son dernier mot ! La fameuse colombe a accompli sa mission, son propriétaire a pris contact avec la police locale qui à son tour a transmis le communiqué du messager ailé à ses homologues français. Aussi, quelle émotion quand, peu de temps après, un agent se présente chez les parents de Joël porteur de nouvelles. De fil en aiguille, on finit par retrouver trace des enfants disparus et par les secourir. A l'étonnement général, ces derniers vont bien, sont en bonne santé et ne paraissent pas avoir pâti de leur séjour forcé à ROC-ALVEN. L'auteure décrit avec art les retrouvailles familiales. 

Voilà que l'histoire s'achève. Mais pas tout à fait ! Le ravisseur a quitté son domaine pour la mer d'où il ne reviendra pas. Mais avant de partir, il a légué tous ses biens à ses deux captifs qu'il a profondément chéris, comme il a chéri ses propres fils du même âge que Joël et René, disparus quelques années plus tôt et en mémoire de qui il a un certain temps gardé chez lui ses fils "adoptifs". 

Le ton du récit m'a énormément plu. Le langage de l'écrivaine est beau et châtié. J'ai vraiment beaucoup aimé son style d'écriture. Quand elle parle de la mer, on croirait presque entendre le bruit des vagues ou le cri des mouettes, si bien que j'avais l'impression de respirer l'odeur du grand large au lieu de celle - si caractéristique ! - de l'hôpital où j'ai passé la journée d'hier.

Un immense merci à Cedrix qui m'a offert cette savoureuse petite madeleine. 

Le dernier message de Sree me donne vraiment envie de lire ce titre et les autres de cet auteur. Serions-nous passés à côté d'une petite perle?

http://www.bibliopoche.com/ecrivain/Jeanne-Foulquier/26450.html

http://www.babelio.com/auteur/Jeanne-Foulquier/279925

Je découvre, comme Serge je le suppose, que cette histoire se déroule en Normandie.

Eh oui, Corso, tout un pan du roman se passe effectivement du côté de chez Serge. Même qu'un chapitre - le 13e - s'intitule "Rivages du Cotentin", c'est dire !!

Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager quatre extraits tirés de ce livre. J'espère que ça va vous plaire.

Page 185 :

Depuis huit heures du matin les trois vélos roulent sur la route le long des rivages du Cotentin. Ils ne vont pas vite. Souvent ils abandonnent la belle route goudronnée pour utiliser les chemins les plus près du rivage, chemins parfois difficiles, couverts de cailloux ou de sable, encombrés de végétation sauvage. Ils ne veulent dépasser aucun village, aucun petit port, aucune petite station balnéaire - et Dieu sait s'il y en a ! - sans prendre des informations.

Page 187 :

"(...) Heureusement qu'il fait un beau soleil !
- Oh ! il ne durera guère. Dans ce pays, il ne fait jamais beau bien longtemps. Vous voyez du soleil, un ciel parfaitement bleu, puis tout à coup, sans avertissement, une ondée, un grain venu on ne sait d'où, porté par des nuages qui disparaissent on ne sait comment. Nous aurons certainement la surprise d'être arrosés avant ce soir."
A deux cent mètres devant eux s'étend la mer.
"Qu'elle est belle !" pense Martine qui l'admire pour la première fois.

Serge, Corso, c'est donc vrai qu'à Cherbourg et dans ses environs, la pluie se met à tomber sans crier gare, ainsi que l'auteure le décrit ? Il doit sûrement y avoir du vrai là-dedans, non ? Ce n'est pas pour rien qu'on dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu... 

Page189 :

"C'est le cinquième village, grogne Colette, et c'est toujours la même réponse.
- Alain, quel est donc le nom du prochain ? Je l'ai oublié.
- Blerville... ou Combeville... à moins que ce ne soit Gourdeville... Vous savez, Martine, impossible de s'y reconnaître entre ces Ixe...ville. Prenez toutes les syllabes possibles et ajoutez "ville", vous aurez le nom d'un patelin de la Manche ou du Calvados. C'est effrayant !'"
De gros nuages ont bouché tout un coin de l'horizon. 
"Voilà le grain qui s'approche, annonce Alain.
- Combien de kilomètres encore avant ce Blouville ? ou Blerville ?
- Six. En pédalant nous pouvons peut-être arriver avant la pluie."
Mais nos cyclistes n'en ont pas fait trois que l'averse s'abat sur eux avec violence et bouche la route de son rideau opaque.

Une 10aine de pages plus loin, toujours dans ce même chapitre :

Ils ne perdent pas de vue le rivage. Dès qu'ils aperçoivent un cap, un promontoire, leur intérêt s'éveille : n'y a-t-il pas une habitation ? une vieille tour ?... Non, ce n'est qu'une falaise découpée. Allons plus loin ! Que d'endroits ravissants pourtant où il ferait bon s'arrêter ! Que de petites plages engageantes pour le bain de soleil ou la nage ! Colette les repère. "J'y reviendrai", pense-t-elle.
Et toujours, sur leur droite, la mer, la grande houleuse, qui offre à leurs yeux tantôt le miroitement d'argent de ses fronces, tantôt le vert sombre de ses gouffres.

Juste pour info, les enfants dont il est question dans ces scènes et qui sillonnent à vélo les côtes normandes sont la soeur de Joël (l'un des enfants enlevés) et deux de ses camarades. Ils sont à la recherche du lieu-dit nommé ROC-ALVEN qui s'élève quelque part dans le secteur.

Pour le climat du Cotentin, c'est vrai... et faux !
Il y a des conditions météo qui persistent parfois. Le soleil... ou la pluie...
Entre les deux, des jours incertains ou l'on peut voir le vent, le soleil, la pluie...
Un exemple, on a parlé récemment de canicule : Il n'y a pas eu de canicule en Cotentin !
Parfois 30 - 32 degrés, mais cela se rafraichissait le soir.

Aujourd'hui, 23 à l'ombre, 30 au soleil, mais ce soir, 17...
Demain matin, il fera sans doute dans les 15 degrés...
Pas de pluie depuis un bon moment.

Les noms en ville : Il sont la preuve de l'occupation romaine, (après celle des scandinaves, les viking....)

J'ai bien envie aussi de lire ce roman...

Merci, Serge, pour cette leçon d'histoire-géo sur la tienne de région. Je l'ai trouvée d'un intérêt palpitant, et ce, d'autant plus que tu es bien placé pour en parler, de cette contrée, car justement, tu es du pays. 

Pour les noms de bourgs se terminant en ville, la carte que voici doit nous interpeller : jugez plutôt :      



Crédit image : http://paul-jacques-bonzon.fr/paul_jacques_bonzon_normandie.htm

Toponymie normande

Lieux en "ville", et noms d'origine normande...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Toponymie_normande