Paul Berna: La Grande Alerte

Bon, lu avec délices au soleil ce roman publié (R&O Souveraine) en 1960, et illustré (très bien!) par Jacques Pecnard.

Roman très maîtrisé (unités de lieu, de temps et d'action absolues, sauf bien sûr dans le dernier chapitre de conclusion). L'action se concentre sur quelques jours, lors d'une grande inondation de la Loire, qui isole un ancien pensionnat peu à peu recouvert par les eaux qui montent, entre Angers et Saumur. Les péripéties se succèdent, certaines très impressionnantes et cinématographiques... Evidemment, à cette occasion les caractères des maitres et des élèves se révèleront, avec des comportements exemplaires et même héroiques parfois: comme toujours, l'auteur sauve moralement tout son monde qui sera entièrement régénéré par l'épreuve: c'est pt le seul bémol un peu agaçant à apporter à ce livre: à vouloir faire trop pédagogique et optimiste, ça en devient pt un rien trop sucré ?... Par contre, l'intrigue, qui autrefois aurait pu sembler rocambolesque, a été ces dernières années si bien rattrapée par l'actualité qu'elle en a acquis une parfaite crédibilité. Au reste, Paul Berna, s'était, je crois, inspiré de souvenirs de sa jeunesse.

Si on y retrouve son écriture soignée, son sens des images, nous sommes là très loin de l'univers et du vocabulaire populaires du Cheval sans tête. Ses héros, d'ailleurs, sont des lycéens provinciaux de 17 ans environ.

J'aurais encore beaucoup de (bonnes) choses à en dire, mais j'attends les réactions d'autres lecteurs, pour échanger . A qui le tour?

Première réaction... très partielle

Je suis en train de lire La grande alerte... j'en suis au deuxième chapitre, alors, mes réactions complètes, ce sera pour dans quelques jours (je ne lis pas très vite, en effet, surtout parce que j'ai plusieurs lectures en parallèle : livres d'enfants, revues, lectures plus "adultes" de romans ou de documents).

Mais, d'ores et déjà, je peux dire que pour mon "premier" Bena, je suis séduite : l'ambiance du pensionnat, les caractères des uns et des autres, le sentiment que l'aventure (ou la catastrophe) est proche... j'accroche bien pour le moment.

Je viens de commencer ce livre et pour le moment, j'accroche moyennement. L'atmosphère pesante est très bien rendue, un peu trop pour moi, il manque, toujours pour moi et pour l'instant, un peu de cadence.
J'ai des réminiscences du "Petit Chose" en le lisant en moins spontané et je ne peux m'empêcher de faire des parallèlles avec certaines actualités qui rendent, au stade où j'en suis, le livre un peu "fadasse".
Par contre, descriptions et vocabulaire sont excellents.
J'espère que je vais entrer dans le livre par la suite et que ce n'est qu'une question d'humeur de ma part

Phoebe et Tali, j'attends que vous ayez fini toutes les deux ;-), et on en débat !

J'ai fini La grande alerte hier soir, et je peux "relancer" notre petit débat.

Bon, et bien, pour mon premier Berna, je suis assez contente. Si, en plus, tout le monde s'accorde pour me dire que ce n'est pas son meilleur, vivement que j'en lise d'autres (c'est prévu, j'ai une "grosse" pile de R&O devant moi, et dedans, il y a deux Berna, donc, c'est peut-être pas pour demain, mais bientôt ).

Revenons à nos moutons (enfin, à nos lycéens de Château-Milon). Ce qui m'a le moins plu (commençons par le négatif, il vaut mieux s'en débarrasser tout de suite), c'est, effectivement, que l'intrigue est un peu lente... tout passe dans l'ambiance étouffante et dans l'attente, d'accord, mais, parfois, on se surprend à souhaiter un peu plus de "punch" ...

Mais ce n'est qu'un petit bémol. Ce que j'ai aimé, par contre, c'est :

• l'écriture précise, rigoureuse, totalement maîtrisée
  
• la construction de l'histoire (je pense notamment au moment où les sept "naufragés" de la tour Mérovée se retrouvent totalement isolés... pile au milieu du livre, donnant un second souffle au roman)
  
• l'atmosphère d'isolement, de danger qui tourne autour des protagonistes... très prenante
  
• les caractères : pas de fouille au scalpel des psychologies, pas un seul héros par lequel on voit tout ; mais un roman presque "choral" où tous les personnages comptent, même si certains sont plus mis en avant (le petit pion M. Sala, le solitaire Vignoles... lequel est le plus proche de l'auteur, finalement ?) ; et, si tous ces personnages sont "typés", ils ne sont jamais caricaturaux
  

Bon, ce sera tout pour le moment... J'attends vos commentaires, les amis (amies ?)...

Phoebe, je suis à peu près en phase avec tout ce que tu dis, donc je ne renchéris pas. En revanche, je te confirme que pour moi, en effet, ce n'est pas "le meilleur" Berna: donc, de grands plaisirs de lecture t'attendent encore, veinarde que tu es !

Mais je profite de l'occasion pour enfourcher un petit dada qui m'est cher (Mouette sait de quoi je parle ): les vers dans nos livres de jeunesse .

Parfois, mes auteurs favoris : Lucie Rauzier-Fontayne (Le Rêve de Caroline, IB), Louise Bellocq (Le Passager de la Belle-aventure, R&O Spirale) Mabel Esther Allan -ou plutôt sa traductrice- (Les Vacances de Cécile, BV), et donc ici Paul Berna, se laissent aller à commettre quelques vers de facture classique, qu'ils placent sous la plume d'un de leurs personnages. Je recopie ci-dessous la production de notre auteur, attribuée à Charpenne (p.66):

SONNET A EDITH

La Mort étend ce soir ses ailes sur mon front,
Puisse le sort injuste, Edith au coeur de pierre,
Epargner votre grâce et vous laisser entière,
Pour que vous touche enfin ma timide chanson !

Taris demain les flots battant Chateau-Milon,
Vous trouverez mon coeur posé sur la gouttière,
Et cet oiseau de paix, aux plumes de lumière,
Vous dira mon amour sans redouter d'affront...

Fuyez donc le péril qui menace vos charmes !
Voguez vers d'autres cieux en riant de mes larmes,
je n'uarai pour ma part que la barque des morts.

A moins que le déluge, emportant nos deux corps,
Nous ne fussions enfin, par delà cette vie,
Moi, votre Paul et vous, ma tendre Virginie !

Ce sont certes des vers d'adolescent exalté, très convenus, qui frisent le mirlitonnage et font un peu sourire , Paul Berna jouant la connivence avec ses lecteurs... Mais voyez comme dans un roman destiné à des enfants/adolescents dans les années 60, on écrivait des vers sans aucune faute de métrique ni de versification (rimes certes pauvres, mais ici, toutes les régles sont parfaitement respectées : les 2 quatrains du sonnet riment l'un avec l'autre, il y a l'alternance des rimes masculines et féminines, les pluriels riment avec des pluriels, toutes les liaisons sont faites scrupuleusement, la césure est au milieu des vers presque toujours naturellement, etc. Et bien, ces caractéristiques se retrouvent dans TOUS les livres que j'ai cités ci-dessus (quand il y a une légère faiblesse, du genre diérèse, l'auteur s'empresse de bien montrer qu'il l'a vue..).. Et en effet, à 12 ans, ces régles, nous, nous les (re)connaissions.

Alors qu'aujourd'hui, quasiment aucun auteur "sérieux" n'est capable de faire aussi bien formellement, ni même de s'apercevoir de ses erreurs parfois grossières: ni le vaniteux Houellebecq qui a publié des "alexandrins" , ni le cinéaste Patrice Leconte qui y consacre pourtant son film "Ridicule". Etonnant, non? . Voilà bien le genre de détails qui me ravit dans nos livres de jeunesse...

J'ai moi aussi fini le livre.

Je suis arrivée à rentrer un peu plus dans le livre. Il prend un peu plus de rythme vers le milieu mais en reperd à la fin.
Ce que j'aime : la précision de l'écriture, les descriptions.
Ce que j'aime moins : l'histoire en elle même, je me suis tout le temps demandé si, enfant, j'aurais aimé....ça aurait été non, trop "journalistique" tout en restant lent. Seuls quelques personnages sont bien mis en valeur, on abandonne trop vite les autres que l'on ne retrouve qu'à la fin.
Les "gentils" restent très gentils et les "méchants" se transforment en "gentils"au fil des évènements...un peu trop facile.
Un livre moyen pour moi.

Cuauhtli a écrit:

Mais je profite de l'occasion pour enfourcher un petit dada qui m'est cher (Mouette sait de quoi je parle ): [color=darkorchid]les vers dans nos livres de jeunesse .
[/color
SONNET A EDITH

La Mort étend ce soir ses ailes sur mon front,
Puisse le sort injuste, Edith au coeur de pierre,
Epargner votre grâce et vous laisser entière,
Pour que vous touche enfin ma timide chanson !

Taris demain les flots battant Chateau-Milon,
Vous trouverez mon coeur posé sur la gouttière,
Et cet oiseau de paix, aux plumes de lumière,
Vous dira mon amour sans redouter d'affront...

Fuyez donc le péril qui menace vos charmes !
Voguez vers d'autres cieux en riant de mes larmes,
je n'uarai pour ma part que la barque des morts.

A moins que le déluge, emportant nos deux corps,
Nous ne fussions enfin, par delà cette vie,
Moi, votre Paul et vous, ma tendre Virginie !

Ce sont certes des vers d'adolescent exalté, très convenus, qui frisent le mirlitonnage et font un peu sourire , Paul Berna jouant la connivence avec ses lecteurs... Mais voyez comme dans un roman destiné à des enfants/adolescents dans les années 60, on écrivait des vers sans aucune faute de métrique ni de versification (rimes certes pauvres, mais ici, toutes les régles sont parfaitement respectées : les 2 quatrains du sonnet riment l'un avec l'autre, il y a l'alternance des rimes masculines et féminines, les pluriels riment avec des pluriels, toutes les liaisons sont faites scrupuleusement, la césure est au milieu des vers presque toujours naturellement, etc. Et bien, ces caractéristiques se retrouvent dans TOUS les livres que j'ai cités ci-dessus (quand il y a une légère faiblesse, du genre diérèse, l'auteur s'empresse de bien montrer qu'il l'a vue..).. Et en effet, à 12 ans, ces régles, nous, nous les (re)connaissions.

Alors qu'aujourd'hui, quasiment aucun auteur "sérieux" n'est capable de faire aussi bien formellement, ni même de s'apercevoir de ses erreurs parfois grossières: ni le vaniteux Houellebecq qui a publié des "alexandrins" , ni le cinéaste Patrice Leconte qui y consacre pourtant son film "Ridicule". Etonnant, non? . Voilà bien le genre de détails qui me ravit dans nos livres de jeunesse...

Ma très chère Cuauhtli, et les autres aussi,

Je m'excuse de t'avoir cité avec abondance, mais tes remarques me vont au fond du coeur. Mais rappelle toi, en 6ème, nous faisions de petits poëmes, des vers de mirliton certes mais nous savions ce qu'étaient une rime masculine, une diérèse, une césure. Je suis à peu près sur de ce que donnerait un questionnaire dans la rue sur ces quelques mots.

Une toute autre époque, alors vouloir de la poésie dans les livres modernes, humour ON : BOUFFONE VA ! (je reprends une réponse qui te serait faite par ton jeune public). humour OFF.

Mais bon après tout, que faire. Aujourd'hui on SLAME, on RAPE, et je n'en connais pas les rêgles je l'avoue humblement, même pas honte en plus.

Spéléo

Bonsoir,

Je remonte ce fil avec délice.

Je viens de finir la grande alerte, que dire, un pur bonheur pendant une journée. Enfermé dans ma (célèbre ?) bibliothèque, j'ai dévoré ce livre.

Vraiment je remercie celle ou celui qui m'a fait découvrir par l'intermédiaire de ce forum Paul Berna.

Livre admirable, une histoire qui fait vraie. Et j'ai relu toutes les précédentes critiques, je suis d'accord avec tout le monde, sauf sur un petit détail, la lenteur de l'action au début, j'ai adoré, j'ai vraiment accroché à tous les détails qui motent comme le niveau de l'eau.

Je suis bluffé ! écrire avec cette qualité là pour des livres d'enfants, jeunes ados ... mais je me pince ! c'est du plus jamais vu.

Lorsque j'entr'apperçois ce qu'on leur propose aujourd'hui j'en pleure ! et on nous dit que le niveau scolaire baisse, mais je veux bien le croire. Tout comme baisse l'offre qu'on leur propose.

Un livre remarquable, j'ai quand même un petit bémol à faire remarquer, le côté livret de renseignement sur un point de la vie, Saint Marcoux y est allé de ses A.A. et de sa banque d'organes, et là Berna nous fait la leçon sur l'organisation des plans Orsec, sans dire ce que veulent dire ces lettres, ORganisation des SECours. Je trouve cela un peu trop didactique.

Et faire voler UN hélicoptère pour ne sauver qu'UNE personne à la fois, je trouve cela un peu limite.

Mais malgrè celà, précipitez vous, achetez Paul Berna. De la GRANDE littérature pour ados.

Spéléo

Je viens de le trouver chez Emmaüs, avec aussi Le Piano à Bretelles. Spéléo, toi qui fais des merveilles, aurais-tu la jaquette de la Grande Alerte.
Je n'ai qu'un petit bout de résumé, jeté dans le livre, comme une espèce de marque-pages.

VOAAALAAAAA !





C'est la jaquette originale.

Si tu veux encore mieux, envoie moi un MP et ton email, je la reprendrai dans la journée, pour nettoyer encore plus les petits défauts, et les traces sombres. Et en plus haute définition aussi.

Dit moi si celle ci te convient ou si tu désires encore mieux.

J'ai juste scanné et un peu nettoyé.

Spéléo

Merci Spéléo. Je t'ai envoyé un MP. J'aime bien les imperfections donc, pas besoin de les gommer !
Cette jaquette originale que tu proposes est très bien et me plait beaucoup, plus que celle des rééditions suivantes (que l'on peut voir ci-dessous).

Maintenant que je l'ai reçu, je vais pouvoir l'imprimer et ranger dans la bibliothèque, à côté du Piano à Bretelle qui lui, avait sa jaquette et, dès que j'ai un moment, je le lis. En feuilletant le livre hier soir, j'ai vu que les villes de Laval et de Château-Gontier, deux villes de la Mayenne (donc chez moi) sont évoquées dans le texte. J'ai hâte d'en savoir plus !

Je viens de le terminer et je rejoins Spéléo: c'est du grand Berna (Je prends le risque de le dire ,n'en ayant pas lu beaucoup d'autres !)

Je ne trouve pas que cela commence trop lentement , il faut camper le décor , amener l'ambiance ,mettre en scène les personnages un peu convenus certes ( le solitaire ,le bouffeur, l'amoureux transi , la teigne, le snobinard,etc) Et puis cette dramatisation , ces scènes apocalyptiques ,l'eau noire qui monte lentement ou par vagues ,la tragédie que l'on imagine dans la campagne au delà de l'école , les caractères qui s'affirment, se dépouillent, qui émergent au fil de l'épreuve... Tout cela est superbement écrit et décrit.

Les points de détail qui m'ont interpellés :

Le surnom du pion "peau d'zébi"est limite du hors jeu dans un livre pour la jeunesse. mais il ne faut pas être angéliques ,on a tous donné des surnoms idiots ou grossiers à des pions ou des copains .

le jeune qui fume au dortoir allongé sur son lit (p 41)

Et surtout la phrase lue par le prof en tête du 1er chapitre: "Les risques qui menaçaient jadis la fourmilière humaine se sont amoindris avec la montée du progrès mais cette supériorité durement acquise ne constitue qu'une défense illusoire . la chronique des cent dernières années nous montre éloquemment que les générations successives oublient trop vite , prévoient mal et que les grandes catastrophes naturelles, tant par leur soudaineté que par leur ampleur , seront toujours à la démesure de l'homme..."
Après Fukushima on ne peut que souscrire .

Un excellent livre

Bonsoir,

Vraiment Oldpuck, je suis heureux que tu aies aimé ce livre.

Nous partageons au travers de ces livres et de ce forum des émotions communes, GENIAL !!

Spéléo

P.S. dans sujets généraux j'ai une grande nouvelle à vous annoncer... je viens de découvrir un film GENIALISSIME !!!

Bjr,



Trouvé pour ceux que cela intéresse dans un "Fillette" du 13 avril 1961, rubrique "A la vitrine du libraire":



Paul Berna : LA GRANDE ALERTE



La grande alerte, Paul Berna la fait sonner pour les collègiens de Château-Milon, assiégés dans leur forteresse par une crue de la Loire. Leur angoisse, le dévouement dont ils font preuve, un grand sauvetage aérien, emplissent les pages de ce roman. C'est un beau récit d'aventure moderne.



Collection Rouge et Or "Souveraine" : 6,50NF + frais d'envoi, 1,15 NF

UN SCAN ! UN SCAN !



Finalement pas de VG pour moi..... snifff pour cause de pluie.

Spéléo

Voilà c'est fait mais cela a été laborieux......Je n'arrive tjs pas à mettre les scans directement sur le site!

J'espère que tu as bien reçu....

Dommage que tu n'aies pas pu aller au VG! moi finalement je suis assez contente: 4 BV cartonnée et ce GROS "fillette".

Bonjour,

OUI Tali, j'ai reçu tes deux scans...MERCI !

Et du coup je vais fouiller dans un gros fillette qui date juste de l'année suivante = 62, des fois que j'y trouverai des annonces...

Spéléo

Bonjour,

Je vais donc poster ici les deux scans envoyés par Tali, et un que j'ai découvert dans le fillette que je possède.

Celà m'a permis de redécouvrir des objets que j'ai eu enfant, le projecteur Banania, c'était vraiment pas grand chose

4 bouts de carton, une glissière, quelques images assez quelconques, et il fallait placer une lampe de poche derrière pour faire la source de lumière, autant dire que celà n'éclairait rien... la pile (les Wonder qui ne s'usaient que si l'on s'en servait), duraient 30 minutes , et elles coutaient je m'en souviens encore 1fr de l'époque.... une fortune pour moi qui avait 20cts d'argent de poche tous les dimanches.

Voilà les deux scans de Tali et le mien en dessous.







Spéléo

Bonjour,



Et tu as même trouvé un article sur "Un lycée pas comme les autres" d'yvonne Meynier, un excellent livre dont on a déjà parlé sur ce forum.



On pourrait regrouper ça avec les précédents articles sur St Marcoux déjà scannés dans des "Fillettes"...



Effectivement, on redécouvre beaucoup de choses oubliées dans ces vieux "fillettes" : mode, photos d'artistes avec 50 ans de moins (souvent très difficiles à reconnaître sans la légende au-dessous), commentaires sur des sorties de films, objets oubliés...en bref que du plaisir! Une vision du monde si différente, que de changements!...Il y a même des grands classiques en BD.

J'ai trouvé dernièrement ce roman dans une boite à livres, et en en commençant la lecture, j'ai eu une sensation de déjà lu...
J'étais pourtant persuadé de n'avoir jamais eu ce roman entre les mains, mais toujours cette impression de connaitre la suite.
J'ai cherché, gratté, fouillé, et...j'ai enfin trouvé.
Ce roman est en fait paru en feuilleton dans le journal Tintin, du numéro 692 du 23 janvier 1962, au numéro 715 du 5 juillet 1962.
24 chapitres sur 24 numéros pour avoir l'histoire complète de cet excellent roman.
Je vous poste ici le premier (n°692) et le dernier chapitre (n°715) de ce feuilleton, illustré dans Tintin par François Craenhals. (Pom et Teddy, Chevalier Ardent, Les 4 As...)

Bravo, Bob Morane, pour cette trouvaille.   Et super que tu aies pu faire la correspondance avec les numéros concernés du journal Tintin.  

Bob Morane a écrit:

Ce roman est en fait paru en feuilleton dans le journal Tintin, du numéro 692 du 23 janvier 1962, au numéro 715 du 5 juillet 1962.
24 chapitres sur 24 numéros pour avoir l'histoire complète de cet excellent roman.

Est-ce que tu pourrais éventuellement me communiquer les numéros des fascicules belges correspondants de ce même périodique (à supposer que ce livre ait connu une prépublication dans le journal de Tintin belge) ?

D'avance merci.

fan_indien a écrit:

Bravo, Bob Morane, pour cette trouvaille.   Et super que tu aies pu faire la correspondance avec les numéros concernés du journal Tintin.  

Bob Morane a écrit:

Ce roman est en fait paru en feuilleton dans le journal Tintin, du numéro 692 du 23 janvier 1962, au numéro 715 du 5 juillet 1962.
24 chapitres sur 24 numéros pour avoir l'histoire complète de cet excellent roman.

Est-ce que tu pourrais éventuellement me communiquer les numéros des fascicules belges correspondants de ce même périodique (à supposer que ce livre ait connu une prépublication dans le journal de Tintin belge) ?

D'avance merci.

Pour les Tintin belges, ce sont les numéros 50 de 1961 au numéro 21 de 1962, qu'il te faudra trouver pour avoir ce roman Sree. 

Bob Morane a écrit:

fan_indien a écrit:

Bravo, Bob Morane, pour cette trouvaille.   Et super que tu aies pu faire la correspondance avec les numéros concernés du journal Tintin.  

Bob Morane a écrit:

Ce roman est en fait paru en feuilleton dans le journal Tintin, du numéro 692 du 23 janvier 1962, au numéro 715 du 5 juillet 1962.
24 chapitres sur 24 numéros pour avoir l'histoire complète de cet excellent roman.

Est-ce que tu pourrais éventuellement me communiquer les numéros des fascicules belges correspondants de ce même périodique (à supposer que ce livre ait connu une prépublication dans le journal de Tintin belge) ?

D'avance merci.

Pour les Tintin belges, ce sont les numéros 50 de 1961 au numéro 21 de 1962, qu'il te faudra trouver pour avoir ce roman Sree. 

Bien noté, Bob Morane, merci beaucoup.

Mais dis-moi, comment est-ce que tu fais pour me sortir ainsi du tac au tac des réponses à toutes mes questions ?