Alice au Canada (mai/juin 2014)

J'avance, j'avance!! Et pour le moment, j'aime beaucoup! Bien meilleur que la pierre d'onyx, un peu dans le style d'Alice au ranch. 
Plus d'impressions dans quelques jours!

Je progresse aussi dans ma lecture du bouquin - quoique pas assez vite à mon gré ! - mais je suis loin de l'avoir terminé. Il faut dire que j'ai de plus en plus de mal à lire dans un délai imposé, d'autant qu'en ce moment je fais des journées à rallonge et que je ne touche pas terre. Heureusement que pour cet Alice-ci, on a encore jusqu'à fin juin. 

Sally, en attendant que je finisse de lire le bouquin, j'en mettrai du moins quelques illustrations sous forme de scans. Soit dit en passant, j'adore celle que tu as postée, elle est vraiment extra 

Vivement que je puisse retrouver un emploi du temps plus posé !

Il n'y a aucune urgence ! 

Merci de ta compréhension, Sally. J'essaie de faire les scans le plus tôt possible. Concernant la lecture du roman, je dois la terminer d'ici à la semaine prochaine avec un peu de chance. Déjà que plusieurs d'entre vous l'ont déjà achevée et je ne veux pas rester à la traîne.

Sensy, où en es-tu, toi ?

Ben mai-juin, c'est jusqu'au 30 juin, non ?   

   Bon, poussée par le flux des camarades, je viens de m'y remettre aussi... pour le moment je le trouve certes plein de défauts mais non dénué d'un certain charme vintage... avec une Alice assez "brut de décoffrage" qui ne dédaigne pas l'argent et ne voit pas l'intérêt de visiter le Canada si elle n'a plus son terrain ou s'il n'est pas aurifère :-) bien loin de la jeune fille politiquement correcte et BCBG d'autres aventures (et d'autres auteurs sans doute) !

   Et comme Sree, à la semaine prochaine !

 

Allez, cette fois, je participe pour de vrai!

J'ai 3 exemplaires d'Alice au Canada (renommé Alice chercheuse d'or), mais tous différents de ceux de Sally!



Ils sont illustrés par Chazelle, Daure et... Marguerite Sauvage.
Ce n'est pas dans ce dernier que vous trouverez des réponses à vos questions! la version est très abrégée et le niveau de langage... allez, disons "moderne".

Concernant le fait qu'Alice soit chaperonnée, c'est en effet l'un des premiers, et il me semble qu'Alice s'émancipe de plus en plus au fil de ses aventures
 
J'ai déjà lu ce livre mais je ne m'en souviens plus en détails. Je vais donc le relire et voir si la réponse au mystère de la brouille se trouve dans l'édition la plus ancienne

Chose promise, chose due...

Merci Sree !

Y-a pas, je ne me fais pas aux dessins de Philippe Daure pour les Alice. J'ai trop l'impression de voir un jeunes filles en blanc.

ca y est j'ai fini le mien  
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voila la magnifique couverture illustré par Sidobre (ben oui aujourd'hui c'est l'anniv de Georgina  )les illustrations intérieur sont de Chazelle.
Notre auteur n'épargne pas Alice un   accident de train!!!!
Enormément de coïncidences incroyables.
nous sentons bien que nous sommes au pays de cow-boy ,la manière dont alice poursuit le voleur en voiture et surtout le lasso pour rattraper Bess dans sa chute suite a son somnambulisme.
J'ai mieux apprécié la partie se passant au canada avec les chercheurs d'or,avec un peu de romantisme entre Melle Chazelle et Mr Renny (ca m'a rappelé le Renny de Jalna).
l'ensemble est un peu brouillon vers le fin ,je te vends le terrain je ne te vends pas  et puis finalement je te le donne. Pas un très bon Alice pour moi .

Je viens à mon tour de terminer la lecture de cet Alice. Ce n'est pas très tôt, diront certains ! Mais je suis quand même resté dans les délais, puisque la date limite n'est pas encore passée ! Bref, un Alice d'assez bonne facture, malgré toutes les invraisemblances qu'on y trouve. Comme un autre membre l'a déjà fait remarquer plus haut dans le fil, Mlle Roy est toujours là au bon endroit, au bon moment ! C'est toujours elle qui a des traits de génie, alors que bien des adultes - dont son propre père ! - pataugent en plein brouillard à la recherche d'une idée qui leur permette de faire avancer leur enquête ou de les sortir de quelque situation délicate.

On apprend dans ce livre - mais sans doute cela est-il déjà précisé dans des titres précédents, ce dont je ne me suis pas aperçu - que la défunte maman de l'héroïne est d'origine française. Et même qu'Alice maîtrise bien cette langue, puisqu'elle n'a aucune peine à comprendre la conversation que tiennent en grand secret deux personnes dans les forêts canadiennes, conversation qui se déroule en français.

Bess et Marion, elles, m'inspirent davantage de sympathie qu'Alice, parce qu'elles ont des défauts aussi bien que des qualités, ce qui les rend plus normales que cette dernière. Et justement, pour qu'elle réussisse tout ce qu'elle entreprend, il faut que ce soit un jeune être surhumain ! Du coup, je me dis que les lectrices d'époque des Alice devaient sans doute mieux s'identifier à ses deux meilleures copines qu'à elle-même.

Sur l'intrigue, j'ai une zone d'ombre concernant le bracelet d'Alice. Celle-ci le perd dans la cavité du vieux chêne quand elle y plonge la main pour en extirper la lettre d'Annette. Un peu plus tard, en s’apercevant de la disparition de son bijou, Alice accompagnée de Charles Renny retourne sur place le chercher. Là, ils surprennent Tom Muller en train d'examiner ledit bracelet, qu'il empoche. Les deux jeunes gens assistent à cette scène sans pour autant tenter de reprendre le bijou ! Et ensuite, on ne saura plus si oui ou non Alice rentre en possession de son bien !   

Hervé, la jeune Chazelle dont tu parles, ne s'appelle-t-elle pas plutôt Mlle Chappée ? nom qu'elle transforme en Chapelle pour signer ses romans.

Sinon, la traduction d'Hélène Commin, d'un style à la fois charmant et en même temps désuet, fait de cet Alice un roman somme toute pas mal du tout. Je pense que j'aurais mieux apprécié ce livre si j'avais pu le lire en BV numérotée, parce qu'ainsi j'aurais pu admirer les dessins d'Albert Chazelle. Mais à livre offert, on ne fait pas de reproches.

Bien bien, Sree. Assez bonne facture, mais pas transcendant non plus, tu es du même avis que nous.
On attend encore Sensy... mais on a le temps. 

Allez, je vais faire le méchant ! Je vous propose deux illustrations de Chazelle, qui me font dire qu' il a bâclé ses dessins : ils sont soit à peine esquissés, soit complètement ratés (à l'image du visage de Mme Donnelly, comme le fut en son temps le visage d'Alice sur la couverture de En Ecosse, où elle louche en jouant de la cornemuse)

Oui, là tu as raison, c'est pas terrible du tout. Carrément raté...

Je n'aime pas chercher la petite bête chez un auteur ou un illustrateur qui compte parmi mes favoris, mais là, je vous l'accorde : ni l'un ni l'autre de ces dessins n'est réussi, c'est certain ! Sur le 1er, Mme Donnelly a un œil plus grand que l'autre. De plus, celui de gauche ne possède pas plus de paupière que de cils, alors que le droit, si. Pour le coup, on peut se demander si Albert Chazelle, lui, avait les yeux en face des trous en réalisant cette illustration. Apparemment, non, car la pauvre vieille n'est vraiment pas à son avantage sur l'image en question. Voilà sans doute pourquoi Alice la fixe d'un air aussi ahuri

Moi j'aime bien la première illustration, c'est la deuxième qui ne va pas.

Je me dépêche, j'ai presque fini. Il ne me reste plus qu'un chapitre!

Je n'ai pas vraiment apprécié cet Alice, pour moi c'est un titre plutôt "bas de gamme"...

 Et pourtant, d'un certain côté je trouve le ton général et le traitement du personnage Alice assez intéressants, on y voit une jeune Américaine plutôt matérialiste et qui a son franc-parler, bien loin de la jeune bourgeoise éthérée et charitable qu'elle deviendra par la suite...

 Par exemple j'imagine mal dans un certain nombre de titres une répartie comme celle-ci, alors qu'elle risque - pour la énième fois - de perdre son "terrain" : Remarque que j'en aurais moins d'ennui s'il ne s'agissait que d'un bout de terre quelconque, mais on y a trouvé de l'or, et je ne puis me résigner à le perdre à présent...

Son père est d'ailleurs sur la même longueur d'onde, rechignant même à la proposition de sa fille de sauver le vieux Chappée si c'est pour perdre tout "l'or" !

Comme cela a dit été dit plusieurs fois les invraisemblances sont si grosses et si nombreuses qu'on a un peu l'impression qu'on se moque de nous, lecteurs... l'une des plus énormes étant à mon avis ces deux femmes se reconnaissant au premier coup d’œil et sans hésitation alors que rien ne les y incite et qu'elles ne se sont pas vues depuis au moins cinquante ans (et quel intérêt effectivement, cette histoire de brouille qui reste un cheveu sur la soupe ?). Et ne parlons pas du pauvre Bill Atkins laissé quasi mourant dans l'indifférence générale et qui ne réapparaît que dans une courte allusion vite expédiée soixante pages plus tard, juste au dernier moment, quand la famille Roy élargie s'apprête à partir définitivement...

Et comme cela a aussi été justement souligné, quid de la fausse lettre dans le fameux chêne creux ? on peut supposer que c'est l’œuvre de Pierre Chappée mais un procédé aussi ignoble ternirait quand même considérablement sa personnalité - qui ne semble pas du tout s'y prêter - et les idylliques retrouvailles...
On ne sait pas non plus si Alice conserve finalement son Terrain, apparemment non, il paraîtrait pourtant invraisemblable - mais ce n'est pas gênant ! - que le méchant (je ne sais plus lequel, il y en a tant) une fois confondu, en soit resté propriétaire...

Une intrigue brouillonne et bâclée, avec beaucoup de sans-gêne pour le lecteur, si c'est bien la traduction intégrale du texte américain... et je trouve l'aspect pittoresque canadien réduit à la portion congrue... sans parler de cette pauvre police canadienne complètement nulle ! fallait-il qu'elle le soit par rapport à la police américaine, déjà bien moins brillante qu'Alice Roy ?

Dans ce genre un peu western, j'ai nettement préféré, nous avions évoqué ce livre avec Tali, La sorcière du lac perdu des sœurs Parker - signé du même nom mais on sait que ça ne veut rien dire ! - cohérent, entraînant et même malicieux... avec aussi une fin plutôt bâclée, mais la perfection n'est pas de ce monde !

Enfin une petite question pour les spécialistes ou les lecteurs plus assidus que moi : Alice fait allusion au début du chapitre VI à un "oncle Jérôme", en est-il fait mention dans d'autres titres ? le prénom français ferait penser à un oncle maternel ?

Si mes souvenirs sont exacts, cet oncle "Jérôme" ne réapparait pas dans d'autres "Alice". Il doit s'agir d'une trouvaille du traducteur, et avec ce "Jérôme" dans "Alice au Canada" l'auteur devait faire allusion au précédent roman paru aux Etats-Unis: "Alice au Ranch", qui a été édité en France bien après "Alice au Canada"  (en 1969, si je ne m'abuse, et en IB).

Espérons que le Alice de cet été sera mieux.   Moi, ce ne sont pas les invraisemblances qui me gênent, mais plutôt l'absence d'ambiance, de descriptions et de détails sur le pays visité.

Et comme tu dis, Mouette, Alice ressemble bien à Picsou dans ce titre.

Merci beaucoup Jean-Louis pour ta contribution ! je n'ai pas lu Alice au ranch, du moins je n'en ai pas de souvenir... je vais essayer de me le procurer, en principe les "Alice" ne sont pas parmi les plus difficiles à trouver...
  Tu penses donc que ce prénom bien de chez nous de "Jérôme" serait dû à la traduction ? pourtant la plupart des personnages - contrairement à beaucoup de ceux d'Enid Blyton - gardent des noms anglais (américains) même si ce ne sont pas ceux d'origine... même Alice pour remplacer Nancy peut se prévaloir de sa célèbre homonyme de chez Lewis Carroll (il y a aussi Alice Cooper mais c'est un peu différent). Mais c'est vrai que dans les premières aventures on trouve une "Hélène" amie d'Alice et il y a surtout la "tante Cécile" sœur de James Roy et donc américaine bon teint... et donc tu as raison et ce que je viens d'écrire ne tient pas !
  

Par simple curiosité, les possesseurs de VO pourraient-ils révéler le prénom d'origine de Cécile et éventuellement de Jérôme ?

Sally, je suis tout à fait d'accord avec toi, pour l'atmosphère, les particularités, les paysages canadiens... c'est vraiment le service minimum, et  j'ai trouvé moi aussi que c'était assez frustrant !
  D'habitude les invraisemblances ne me gênent pas non plus quand elles ne font que saupoudrer, mais là c'est carrément le fond de tarte... sinon, bien que je n'aie pas du tout aimé ce livre, je l'ai trouvé intéressant à étudier et, même si c'était souvent pour le décrier, il a rassemblé pas mal de contributeurs... c'est déjà ça !
 

On trouve les noms des personnages originaux d'Alice dans le wikipedia en anglais. Outre Carson Drew, le père d'Alice, sont mentionnées ses deux meilleures amies, les cousines Bess et George (Georgia), ainsi que sa tante (la soeur de son père) Eloise. Et elle a un chien, Togo.

Ce n'est bien sûr qu'une simple supposition de ma part.
Par ailleurs, je viens de feuilleter  "Alice au Ranch" (qui est un peu flou dans ma mémoire).
Cet oncle s'appelle Doug dans le roman français et c'est l'oncle de Bess et Marion (et non celui d'Alice). Apparemment rien à voir avec cet oncle Jérôme, mais quand on connait les "libertés" qu'ont prises les traducteurs.... Je pense que j'ai fait le rapprochement à cause du mot "ranch", et je me trompe peut-être totalement.

@Mouette : Il est expliqué sur la page Wiki consacrée à la série des Alice que ce serait la traductrice Hélène Commin qui aurait inventé des origines françaises à Alice Roy. L'article précise que la VO américaine, elle, ne fait aucune allusion à la généalogie de la jeune fille. Ceci dit, je ne sais pas trop à quoi m'en tenir, ce dernier comportant pas mal de fautes et d'erreurs, aussi bien au niveau de l'orthographe qu'à celui de la véracité des renseignements fournis. Ainsi, le nom de l'ancien directeur littéraire des éditions Hachette est parfois orthographié Louis Mirman et, à d'autres, Louis Mimran. Toujours sur cette même page, on peut lire que Hélène Commin a traduit la série Le Club des Cinq, ce qui n'est qu'en partie vrai, car sur les 21 titres qui la constituent, on ne lui en doit que 2. De plus, sous l'intitulé "Le personnage d'Alice", il y a écrit, je cite, "Il est utile de rappeler qu'en 1930, quand est créé le personnage d'Alice, et jusqu'à la fin des années quarante, les jeunes filles faisaient rarement d'études supérieures (...)". Fin de citation. Eh bien je sais pas vous, mais moi, chaque fois que je lis des phrases où l'on passe outre aux règles de grammaire, j'hallucine ! J'ignore qui est l'auteur de cet article sur Alice, mais le moins que l'on puisse dire, c'est que question langage, ça laisse à désirer. Du coup, c'est à se demander si celui ou celle qui a composé cette page traitant d'une série phare de la BV des années 50/60/70 ne se moque pas de nous, amateurs ou spécialistes de la littérature jeunesse.  

Merci beaucoup, Cedrix, Jean-Louis, Sree, pour toutes vos réponses ! l'étude de ce livre dans l'ensemble peu apprécié - et à mon avis à juste titre - se révèle finalement plutôt féconde...

  C'est amusant que "Marion" se soit nommée en réalité Georgia, à une lettre près le nom de celle qui est un peu son homologue dans le Cd5... et toutes deux apparemment se faisant appeler George. Pure coïncidence ?

  Pourquoi avoir changé Eloise, c'était joli... et avoir conservé "Bess", que je me rappelle avoir toujours trouvé assez vilain ? je me demandais d'où sortait ce nom, avant d'avoir compris que c'était une autre orthographe de Beth, diminutif d'Elizabeth (enfin je suppose que c'est ça ?).

  Ah, Sree, je suis toujours émerveillée par ta connaissance et ton amour de notre belle langue... et pour le coup je trouve un tout petit peu sévère, certes ce n'est guère élégant, mais est-ce carrément une faute reconnue ? j'avoue que je n'en sais rien ! il me semble que j'aurais pu parler à ton sujet comme d'un membre qui faisait rarement de fautes (pour ne pas dire jamais) à la réflexion tu as raison, ce n'est pas très joli !

Bonsoir à tous!
J'ai commencé par lire la version récente "Alice chercheuse d'or" qui est non seulement raccourcie mais aussi pas mal modifiée tant sur le style que sur le fond!  (Traduction pourtant tjs attribuée à Hélène Commin)
1) les noms des personnages sont différents : Tom Muller devient Tom Stripe ; Marc Taylor devient Marc Thompson (pour éviter la confusion avec Bess??) ; Raymond Nives devient Niles... L'un d'eux rajeunit même de 10ans!
2) l'intrigue est clairement simplifiée et certains personnages ont disparu : il n'y est jamais fait mention de guerre concernant Charlie ; pas de mention des Samson ; pas de brouille entre Mmes Donnelly et Renny ; pas de renforts de gendarmes ou de bûcherons face à Terre jaune, etc etc.
Il faut avouer que cela évite parfois qq rebondissements plus ou moins invraisemblables...
Il est clairement écris dans la lettre laissée par Chappee au cas où il lui arriverait qqchose que c'est lui qui avait pris et remplacé la lettre d'Anne.
Toute la fin est en grande partie changée: par exemple Alice ne vend ni ne négocie ni n'inonde son terrain, elle l'offre même aux jeunes mariés ; c'est Annie qui débarque et Charlie ne va pas à Norton
3) je trouve que le récit perd bcp en étant modernisé car j'aime le style littéraire désuet des Alice (à un moment ils sont "trempés comme des barbets"; Alice veut "payer son écot"aux Samson...)

Côté dessins ce qui m'a frappée c'est qu'a un moment Alice est habillée exactement comme sur la couverture d'Alice et le chandelier!! (Pull à rayures)

Sinon de manière plus générale ce titre est quand même très dense et complexe avec de très nombreux personnages, rebondissements... Alice parle en effet très souvent de son or (même si elle tente une petite morale en expliquant à Charlie que la valeur des gens ne dépend pas de leur réussite matérielle). Je ne trouve pas que cela soit le titre où elle "écrase" le plus les cousines.
Je trouve qu'il y a plusieurs personnages attachants. J'ai aussi été contente d'en apprendre un peu plus sur sa famille. 
Malheureusement je n'ai pas la version anglaise de celui-ci... (Sree...? )