Il s'agit du volume n° 5, paru en Allemagne dès 1979 et en France en 1981 dans la BR de Hachette.
Le titre me disait vaguement quelque chose. Et au fur et à mesure de la lecture, je me suis rendue compte que j'avais déjà lu ce titre en VO à la fin des années 80 début des années 90. Malheureusement, je n'ai plus cet exemplaire, car je l'avais emprunté à la bibliothèque...
Dans cette histoire, Tarzan est impliqué dans un accident de la route avec l'un de ses professeurs. En effet, en arrivant près d'un pont, un homme jette sur la voiture un pavé. Le professeur essaie de contrôler le véhicule, mais n'y arrive pas. Heureusement, Tarzan et son prof s'en sortent presque indemnes, mais c'est le début d'une enquête que Tarzan va mener avec ses amis Karl l'Ordinateur, Klaus (dit Bouboule) et Gabi (surnommée Patoche). Après quelques déboires, ils finissent - bien sûr - par découvrir la vérité et trouver le criminel.
L'histoire reste crédible presque à 99%. Ce que j'ai beaucoup aimé dans cette version francaise (traduite par Christian Niemand), c'est qu'elle reste très proche de l'original et qu'aucun nom propre n'a été francisé, seulement les surnoms (pour une meilleure compréhension j'imagine). Même les noms des villages sont restés tels quels. Par contre, le nom de la ville où vivent les TKKG n'est jamais mentionné. Nombreux sont les fans (à l'heure d'Internet, j'ai découvert des pages dédiées à la série) qui pensent qu'il s'agit de Munich. Et puis même si le langage est relativement facile et les phrases courtes, il y a parfois des mots de vocabulaire - pas beaucoup! - qui me font penser, "Ouf! Est-ce qu'un enfant de 10-12 ans sait ce que cela signifie?"
Pour ma part, j'avais complètement oublié que la ville avait un métro et un aéroport
Mais bon, ma première lecture remonte à... longtemps.
Les caractères des ado sont bien campés, leurs relations entre eux sont pleines d'humour. Même si Tarzan fait office de chef, c'est très officieux
Mais il possède cette qualité de meneur qu'aucun de ses amis (ou de leurs parents) ne lui conteste.
Ce qui est intéressant - et complètement différent des Cd5 ou 6C - c'est que les jeunes enquêtent souvent avec l'approbation de la police, en l'occurrence le père de Gabi qui est commissaire et n'hésite pas à leur révéler certaines informations sur les enquêtes en cours (pour moi c'est là qu'est la perte de crédibilité, mais bon...). Et les illustrations d'Yves Beaujard sont en adéquation avec mes souvenirs mais également avec l'histoire.
Pour conclure: une bonne histoire, un excellent moment de lecture et des souvenirs depuis longtemps enfouis qui ont refait surface. Je me suis retrouvée catapultée quelques 25 (!) ans en arrière (ca ne me rajeunit pas ca
)