Langelot et l'avion détourné

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C'est un bon Langelot, mais pour moi il est un petit peu en dessous des premiers de la série. L'idée de remplacer le professeur par un sosie est amusante, et cela fonctionne plutôt bien d'ailleurs. Langelot qui est enfermé communique en morse avec une jeune fille, qui va lui permettre de sauver tout le monde, et qui joue un rôle très important dans l'affaire. J'ai beaucoup aimé le passage ou Langelot utilise le monte-charges pour quitter l'hôtel. Il quitte le batiment tranquillement sans que personne ne s'en aperçoive. Mr Saupiquet joue plutôt bien son rôle, et réussit à tromper son monde jusqu'au bout (Merci les coupes de champagne...!)

L'échange entre Roche-Verger et Saupiquet, me semble par contre assez peu crédible, mais j'étais content de retrouver le professeur, qui me fait mourir de rire avec son insousciance, et ses devinettes. 

Bref, un bon Langelot, mais pour moi en-dessous des meilleurs.

Pas le meilleur épisode, mais sympa tout de même, on passe un bon moment.

Pas si mal que ça !
L'auteur nous a gratiné un Saupiquet aux petits oignons ! On ne sait jamais s'il va continuer à collaborer ou pas !

Sinon, j'ajoute que je suis un inconditionnel du professeur Roche-Verger !

Admin-Serge a écrit:

Sinon, j'ajoute que je suis un inconditionnel du professeur Roche-Verger !

Moi il a eu toujours tendance à m'irriter.....

Si Volkoff prend soin de préciser que son coté excessivement excentrique est une façon de camoufler sa sensibilité (c'est dans langelot et les espions, me semble t il), son coté saugrenu est trop poussé pour être crédible (passe encore mettre une cravate à pompon, mais boutonner "le premier bouton dans la 5eme boutonière".

le personnage est tellement excessif qu'il n'est pas du tout crédible, c'est ce qui fait que "Langelot" puise être catalogué comme lecture pour "enfant". 

Ado, quand je lisais "Langelot" j'avais le sentiment de lire de vrais romans  (et virils en plus, ça parlait de trucs sérieux comme l'armée, la patriotisme)! Roche Verger, sorte de mix de Geo Trouvetou et de Tournesol poussé à l'extreme, m'irritait  car il  ramenait "Langelot" à  de simples bouquins pour enfants. 

Et puis les devinettes façon "Almanach Vermot" ou "Le Herisson" ça ne m'a jamais fait rigoler!

Camisard a écrit:

Admin-Serge a écrit:

Sinon, j'ajoute que je suis un inconditionnel du professeur Roche-Verger !

Moi il a eu toujours tendance à m'irriter.....

Si Volkoff prend soin de préciser que son coté excessivement excentrique est une façon de camoufler sa sensibilité (c'est dans langelot et les espions, me semble t il), son coté saugrenu est trop poussé pour être crédible (passe encore mettre une cravate à pompon, mais boutonner "le premier bouton dans la 5eme boutonière".

le personnage est tellement excessif qu'il n'est pas du tout crédible, c'est ce qui fait que "Langelot" puise être catalogué comme lecture pour "enfant". 

Ado, quand je lisais "Langelot" j'avais le sentiment de lire de vrais romans  (et virils en plus, ça parlait de trucs sérieux comme l'armée, la patriotisme)! Roche Verger, sorte de mix de Geo Trouvetou et de Tournesol poussé à l'extreme, m'irritait  car il  ramenait "Langelot" à  de simples bouquins pour enfants. 

Et puis les devinettes façon "Almanach Vermot" ou "Le Herisson" ça ne m'a jamais fait rigoler!

Pour moi, Langelot EST une série pour enfants !
Je ne la crois pas du tout crédible, et j'aime et je lis cela comme une récréation pour enfants... Bien sur que Roche verger est excessif ! C'est une caricature...
Et puis je n'ai lu cette série qu'adulte !
Comme j'aime l'humour et les mauvais jeux de mots, ça me va...
Enfant, je n'ai jamais choisi des héros militaires, virils, ni même adultes...

Ado, ma série d'aventurier espion militaire, c'était Bob Morane...

Et puis, j'aime lire les Langelot, mais je n'aime pas le monde militaire, l'armée, le "patriotisme entre guillemets", les voitures, les fusées, l'aviation, la science fiction ! ni les comportements virils...
Va comprendre, Charles 

Il faut de tout pour faire un monde !

je viens de finir de le relire ,
un des bons Langelot avec un remplacement saupiquet Roche Verger (déjà vu dans l'offensive signée Langelot ou "contre Mr T" ?
un des rares Langelot ou la jeune fille, Andrée Clair ne succombe pas au charme de Langelot ( Mais elle a 14 ans et est paralysée et ne le voit pas tout de suite puisqu'il correspondent en morse),elle est d'ailleurs présentée à Langelot comme "Une vieille paralysée" par Roche Verger .
Roche  verger est d'ailleurs plutôt sérieux dans cet opus ,autant dans ses actes que dans ses réflexions ,j'adore l'avant dernière:
déviant d'un coup de poignet le tir de tommy la balle au gaz déviée va frapper au front l'autre bandit.
"bien,visé,professeur crie Langelot"
"La balistique est ma spécialité" répond t-il.

Relecture terminée ! Un bon Langelot selon moi !    Effectivement il est un peu en-dessous des meilleurs, mais moi je me dis que si tous les tomes suivants pouvaient être au moins de ce niveau, ça me réjouirait d'aise ! 
Les thèmes "détournement d'avion" et "militaire" donnent un côté plus "roman de guerre" que d'habitude. Mais les ingrédients Saupiquet et Roche-Verger viennent "alléger" le tout et rétablir l'équilibre pour en faire une histoire tout ce qu'il y a de correct.
Le Colonel Chibani est détestable à souhait ! 
J'ai bien aimé comment l'auteur dépeint la petite société des compagnons d'infortune de Langelot, comment chacun se donne légitimement raison ... d'avoir tort ! A ce jeu, Vladimir Volkoff s'est particulièrement amusé avec Mahatma Durand (déjà, rien que le choix du nom   ), citoyen du monde... Un peu facile certainement (car pas de droit de réponse), mais je trouve ça plutôt bien vu ... surtout avec près de 50 ans de recul !
D'habitude Roche-Verger ne m'amuse pas tant que ça, car je le trouve un peu trop caricatural. Mais cette fois-ci je le trouve plus crédible, ce que j'ai apprécié. On pourrait résumer son rôle en disant qu'il fait sérieusement n'importe quoi ! 

Moi je suis plutôt complètement d'accord avec l'avis de Camisard au sujet de Roche-Verger.
Si c'est une caricature c'est le seul de la série qui l'est à ce point excessif. Donc ça ne colle pas avec la façon dont sont traités tous les autres personnages. Comme s'ils ne jouaient pas dans la même catégorie..
Et quand à Serge, je suis vraiment étonné que tu aimes lire Langelot après avoir lu la liste de tout ce que tu n'aime pas 😄

koloté a écrit:

Moi je suis plutôt complètement d'accord avec l'avis de Camisard au sujet de Roche-Verger.
Si c'est une caricature c'est le seul de la série qui l'est à ce point excessif. Donc ça ne colle pas avec la façon dont sont traités tous les autres personnages. Comme s'ils ne jouaient pas dans la même catégorie..
Et quand à Serge, je suis vraiment étonné que tu aimes lire Langelot après avoir lu la liste de tout ce que tu n'aime pas 😄

Je sais, je suis assez difficile à comprendre...

Relu une nouvelle fois ! Toujours bien aimé.
Pour revenir sur Roche-Verger je serais plus indulgent avec lui sur ce roman. Non pas que je trouve enfin ses blagues amusantes mais ici, il a aussi, enfin, un comportement humain "normal". C'est une des rares fois où il livre ses sentiments ses craintes. Même si c'est bref. Et surtout il agit d'initiative pour contrer le plan funeste de Chibani !
En effet dans ce roman ce n'est pas Langelot qui resout le problème à lui tout seul. Le plus utile qu'il fait est de trouver moyen de communiquer avec l'extérieur. Mais sinon il n'agit que sur de petits problèmes annexes. Par contre, c'est Propergol qui décide de son propre chef de venir sur place, et à la façon commando SVP ! J'aurais jamais cru ça de lui 😄. Cette présence, Langelot n'y est pour rien. Et surtout, c'est Propergol tout seul qui imagine et met en application le stratagème qui berne Chibani. Et par la même qui évite la destruction et l'invasion de la Côte d'Ebene. Langelot, si astucieux et imaginatif habituellement, n'intervient en rien dans ce plan.
Alors je dis bravo M. Propergol ! Cette action vous réhabilite dans mon estime 😊

Langelot et l'avion détourné est un titre que je me souviens avoir aimé moyen en le découvrant, et que j'ai apprécié un peu plus à chaque lecture. Bon, déjà il y a Chibani, ce Méchant qu'on adore détester. Et puis le portrait de groupe des passagers de l'avion, quelque chose que l'auteur maîtrise à merveille - qu'on se souvienne du groupe de touristes dans Langelot et les saboteurs.

Et puis Roche-Verger, bien sûr, et je ne suis pas d'accord avec certaines choses que j'ai pu lire plus haut. Je ne le vois pas du tout en caricature. Le personnage a bien sûr des aspects outranciers (dans Langelot et le satellite, Mme Schasch, la redoutable patronne du B.I.D.I., passant en revue une série de scientifiques, déclare tout net : "Roche-Verger? Complètement farfelu!"), et c'est vrai que ses blagues font parfois passer l'almanach Vermot pour le sommet de l'humour. Mais le personnage est infiniment plus complexe, et on s'en rend compte dès le titre où il apparaît, Langelot et les espions. Il suffit de voir sa façon de s'en prendre au malheureux Didier qu'il abandonne sous la pluie. Là on n'a plus affaire à un doux-dingue, mais à un personnage jaloux de sa liberté et détestant les flics.

Plus loin dans le roman, il continue à jouer le rôle du savant farfelu vis-à-vis du maître-espion, parvenant ainsi à se procurer les substances nécessaires à fabriquer une bombe - et quand il menace de se faire sauter, personne ne songe à rigoler, il est aussitôt pris au sérieux.

La série nous offre de multiples exemples de la dualité de Roche-Verger (voir Une offensive signée Langelot et Langelot Suspect), et jamais cette dualité n'est plus apparente que dans Langelot et l'avion détourné, où le savant fait preuve d'un courage physique et d'un sang-froid à toute épreuve.

Koloté a tout à fait raison d'insister sur le fait que dans cette histoire, Langelot est finalement assez passif - du reste, Roche-Verger le traite de façon plutôt cavalière - et c'est le professeur qui est aux manettes pour toutes les parties vitales de l'action.

Non, décidément, je trouve que Roche-Verger est un des personnages les plus attachants de la série, et qu'à partir du moment où on accepte sa dualité, il est tout à fait cohérent. Presque plus qu'un Didier ou qu'un Mousteyrac.