Alice et la diligence (mai 2022)

Quel fond préférez-vous ? rose ou orange ... ?

Ni l'un, ni l'autre . A mon avis, le rose ne colle pas avec l'image de détective et l'autre couleur a un côté mal défini ( orange ou brique ?) qui ne me plaît guère.

Terminé à l'instant !   C'est bien cool, parfois de pouvoir faire une courte sieste, surtout par cette chaleur qui donne l’impression d'être déjà au plein cœur de l'été.  

Eh bien, je l'ai lu avec plaisir, un bon Alice, je trouve, même s'il ne tient pas le haut du pavé.

L'histoire est assez relaxante : une seule énigme à résoudre et toute l'affaire se déroule au même endroit. Alice et ses comparses sont en vacances au "Camp Bellevue". Ce n'est pas un camping car elles ont des chambres. Il y a aussi une piscine, des courts de tennis... Le camp est, semble-t-il, réservé aux jeunes bien que les "Monty", leurs ennemis, aient la trentaine .

L'aventure des jeunes détectives (oui Bess et Marion sont qualifiées ainsi) est émaillée de nombreuses péripéties dont la rencontre avec un collègue de Gronours .

Elles creusent comme des acharnées à deux reprises et en robes, pour trouver la diligence enfouie, fait qui semble assez invraisemblable au niveau force physique nécessaire.

Le côté agaçant : à toutes les demandes d'Alice, les policiers, homme de loi, directeur et gardien du camp... acquiescent en souriant, la félicitent, lui déroulent le tapis rouge, acceptent d'être dérangés à n'importe quelle heure.

Le côté amusant : au début elles ont des chevaliers servants qui sont comme elles en vacances au camp. Comme par hasard, ils doivent en hâte écourter leurs vacances juste avant qu'arrivent les amis officiels : Ned, Bob et Daniel

Voilà, j'attends vos impressions !

Je viens de poster sur l'autre fil pour savoir où en étaient les lectures. J'en suis à la moitié et je rejoins Sally, pas le meilleur mais il se laisse bien lire. Je le commenterai quand j'aurai terminé ma lecture.

Parfait Sensy ! super contente de te retrouver sur le forum.

Et où en sont les autres dans la lecture de cet Alice ?
Gronours, tu participes ?

Sally a écrit:

Et où en sont les autres dans la lecture de cet Alice ?

Désolé, Sally, mais vu ma charge de travail actuelle, il m'est impossible de faire diligence avec cet Alice-ci (sans jeu de mots ).

Avec un peu de chance, je m'y mettrai ce week-end.

Oh pas d'urgence ni d'obligation, chacun va à son rythme...

Mince, je viens de voir ce fil !
Je suis à Ibiza car je venais de commencer "Langelot et le sous-marin jaune"...
Je le termine et j'attaque la diligence !
Oursque j'ai rangé mes pistolets et mon chapeau de cowboy déjà ?
Pour le masque, pas de problème, il m'en reste plein à utiliser !

Tu vas être déçu car malgré cette histoire de diligence, on est loin de l'ambiance western   ni chapeaux, ni pistolets... pour cela il faudrait relire Alice au ranch.

Bonne lecture Gronours !

Terminé ce soir.
Un bon titre. Qui se laisse lire. L’ambiance est bonne, les méchants sont des vrais méchants !
Quelques passages un peu incohérents : quand Alice, Bess et Marion remontent la diligence avec les deux policiers… quelle force!
Alice qui prend le temps de remarquer les noeuds de marin avant de délivrer Mme Stone!
Et l’abus de l’expression « in petto » par l’auteur ou le traducteur (il faudrait pouvoir consulter une VO). Elle est utilisée au moins ; fois!
J’attends le prochain titre avec impatience. En attendant, je vais finir de relire Fantômette et le géant pour la énième fois! Quand on aime, on ne compte pas!

Bravo Sensy !

Oui "in petto" m'agace prodigieusement aussi

Et c'est vrai l'ambiance fait bien estivale, comme le temps qu'on a en ce moment.

On tâchera de trouver un autre titre pour l'été. En lire un de temps à autre, c'est une bonne détente.
Tu les as tous bien sûr ...?

Ah je me sens moins seule!
Oui, j’ai la chance de tous les avoir, donc je me rangerai au choix général.
Je continue ma relecture de Fantômette en attendant.

J'ai commencé !!!! Attendez-moi !!!!

 

Oui bien sûr ! C'est cool que tu aies commencé

On t’attend, on t’attend . Pas d’inquiétude !

 
Ça y est! J'ai fini ce matin tôt après l'orage de la fin de nuit.

Première découverte en vocabulaire, j'ai appris qu'il faillait dire "entrefaites" (avec un "e") et non "entrefaits" comme je le croyais... Comme quoi l'accent du Sud peut avoir des avantages, on ne voit pas la faute à l'oral dans ce cas. Je n'ai pas l'accent au naturel, mais il doit subsister un peu dans mes gènes gascons car il revient vite lors de visites dans le sud-ouest au contact de congénères pyrénéens...

Sur ces entrefaites ,  la lecture de cet Alice m'a bien plu.
Il y a de l'action, du tennis, de l'action, du tennis, de l'action, du bal, de l'action, de la piscine, de l'action, des cavalcades filmées et de l'action !!!
Et, summum du summum, il y a aussi un ours !!! C'est vous dire si cet Alice est bien !
 
Bon, à part ça, c'est vrai Sensy, il y a des trous partout aussi.
 
Au départ, une diligence sort d'un trou, observée d'en haut d'un grand talus par trois filles myopes qui la croient tirée par des chevaux emballés en carton. Non, les chevaux ne sont pas emballés, vu qu'ils sont en carton. C'est le tracteur qui tire les chevaux qui tirent la diligence qui est emballé. Bref, les filles déboulent de leur talus (sans la moindre foulure) et ce sont elles qui sont emballées par la diligence ! Accessoirement aussi par le conducteur du tracteur qui est sympathique et qui leur donne l'adresse de l'ancienne propriétaire de la diligence, une vieille dame qui pense qu'il y aurait un vague secret et un possible trésor autour la diligence qui aurait appartenu à un arrière grand oncle à elle. (un type nommé Picsou)

Ceci émoustille Alice, Bess et Marion, les trois filles, qui passent par ailleurs des vacances trèèèèès pénibles dans un camp de travail à jouer au tennis, à nager et à danser avec des tas de chevaliers servants...
Sur ce, la diligence se fait voler et les trois filles la retrouvent au fond d'un trou...
Puis, ayant démonté la diligence pièces par pièces (faut bien s'occuper entre deux parties de tennis), les filles s'aperçoivent que ce n'est pas la bonne vu qu'il n'y a pas de trésor dedans...
Il faut donc gratter ailleurs des indices et pourquoi pas dans l'ancienne ferme du grand oncle?
Alice découvre alors dans un trou du plancher des indications comme quoi le grand oncle aurait enterré son secret dans sa vieille diligence qu'il aurait elle-même enterrée quelque part...
Alors, comme dit Sensy, les filles sont frappées de folie et font des trous partout à la recherche de bouts de diligence pendant que les bandits, qui avaient volé la première diligence, eux, font des trous à la dynamite un peu partout eux aussi dans les environs. Et les trous s'enchainent... On piquenique au bord des trous, on quitte le bal de nuit pour visiter des trous qui s'éboulent, on creuse des trous à la lueur des phares et on aboutit enfin à faire un ultime trou dans le vieil Hôtel de Ville local pour finalement récupérer le trésor.

Heureusement qu'il y a ce merveilleux passage avec un ours, surement d'ailleurs pour faire bouche-trou, parce que on pourrait trouver tout ça un peu creux... (au sens propre, quoique c'est salissant de faire des trous)

Je plaisante, car ce petit livre se lit très bien et on savoure chaque page. J'ai bien ri au remplacement des trois premiers jolis cœurs par les "réguliers"...

Il me reste à découvrir "in petto" de quand date cet Alice en version originale car je me pose la question de savoir si ces "Camps de vacances" américains sont antérieurs à la création du "Club Méd"... Tarladirladada... Y'a du soleil et des nanas... Tarladirladada...

 

Ah oui, très important, c'est la version avec la couverture orange que j'ai lue !

J'édite car je me demande si, pendant le cours du récit, le bandit marin n'a pas eu son "permis bateau" car, au départ, il ne savait pas faire les nœuds marins ( le conducteur du tracteur se libère facilement) et à la fin il sait les faire (il faut du temps pour libérer la vieille dame)...

Bravo Gronours ! d'avoir si bien donné un résumé de l'affaire de la diligence et des nombreux trous.

Je savais que la rencontre avec le plantigrade allait te plaire.

"J'ai bien ri au remplacement des trois premiers jolis cœurs par les "réguliers"...     comme moi !

Voilà ce que je trouve sur le site de Marina :

Edition originale parue en langue anglaise chez GRASSET&DUNLAP, INC 1960.
Titre original: The Clue in the old stage-coach.


1960 pour l'EO américaine. Je te laisse mener l'enquête des camps de vacances ;-)

Le "Club Méd" existe depuis 1950.  Ce pourrait être un truc de ce style le camp de vacances d'Alice si le bouquin est sorti en 1960...
Mais je pense plutôt à un "Summer Camp" dans la bonne tradition américaine, une sorte de colo pour jeunes avec toutes sortes d'activité (tennis, natation, vélo, etc.) et étendu aux jeunes adultes.
En France, on a l'UCPA qui propose de tel séjours plutôt axés sur la pratique sportive et ouverts aux jeunes et moins jeunes.

A la fin de cet épisode, il n'est pas précisé ce qu'il advient du "Summer Camp" mais avec tous ces trous et bunkers finement préparés par la vaillante équipe, je pense qu'ils se doivent absolument d'adjoindre le golf à leurs activités...

gronours a écrit:

A la fin de cet épisode, il n'est pas précisé ce qu'il advient du "Summer Camp" mais avec tous ces trous et bunkers finement préparés par la vaillante équipe, je pense qu'ils se doivent absolument d'adjoindre le golf à leurs activités...

Sans doute !  

Je m'étonne encore que de frêles jeunes filles en robes réussissent ainsi à creuser à bonne profondeur.

Pas trop chaud à Limoges, Gronours ?
Ici ça va encore. Surtout à l'ombre, on a un petit air.

J'ai entendu 30° à Cherbourg !!! j'ai pensé à Serge qui ne supporte pas du tout la chaleur, même modérée.

Bonjour à toutes et à tous

J’ai mis à profit ma trêve dominicale pour lire à mon tour cet Alice. Comme vous, j’ai bien aimé dans l’ensemble. Les vacances qu’Alice, Bess et Marion passent au Camp Bellevue ne sont pas de tout repos ; loin de là ! Toujours par monts et par vaux, elles se dépensent sans compter, réussissent des prouesses extraordinaires en déployant des efforts surhumains, se montrent d’une force herculéenne, se transformant même en terrassiers pendant quasiment tout le déroulement du scénario. À vouloir à tout prix arracher son secret à la diligence du grand-oncle de Mme Stone, on dirait qu’elles se sont donné le mot pour faire concurrence aux meilleurs archéologues. Non contentes de se livrer à tant d’activités à la fois, elles ne refusent pas même de faire un peu de cinéma, au pied levé. C’est à peine si elles s’accordent un instant de répit au cours de leurs journées si bien remplies. Après avoir passé toute une après-midi à s’être échinées à faire des fouilles un peu partout aux alentours de la ferme des Zeller – et personne n’ignore combien ces travaux sont harassants voire pénibles - elles reprennent des forces en buvant chacune un simple bol de lait. Et puis, hop ! les voilà déjà reparties ! C’est pour le coup le lecteur qui se retrouve hors d’haleine, entraîné comme il l’est dans le sillage de ce groupe de jeunes filles qui foncent droit devant elles comme un seul char blindé ! Super-limier, doublé d’une sportive accomplie, cumulant les fonctions d’une aventurière endurcie, enfin tour à tour archéologue, danseuse par excellence, figurante dans le tournage d’un court-métrage, je me demande, eu égard à ce qui précède, si miss Alice Roy n’était pas déjà le précurseur avant l’heure de la multitâche à l’américaine, telle que nous connaissons ce concept aujourd’hui.  

Sinon, j’ai relevé le terme in petto par 3 reprises dans la version française. En revanche, il n’existe nulle part dans la version originale, que j’ai vérifiée. C’est donc le fait de la traductrice.

Sree a écrit:

C’est à peine si elles s’accordent un instant de répit au cours de leurs journées si bien remplies.

Bonjour Sree !  Et que dire des nuits !!!! Ces hyperactives devraient consulter grave !

gronours a écrit:

Sree a écrit:

C’est à peine si elles s’accordent un instant de répit au cours de leurs journées si bien remplies.

Bonjour Sree ! 

Bonsoir Gronours

gronours a écrit:

Et que dire des nuits !!!! Ces hyperactives devraient consulter grave !

Mais tout à fait ! Et justement, Alice, Bess et Marion sont qualifiées de naïades quelque part dans le roman. Ne connaissant pas le sens de ce mot, je suis allé vérifié dans mon dico, qui m'apprend qu'il s'agit de divinités féminines, mais aussi de baigneuses et de nageuses. Ce qui laisse à penser que le Camp Bellevue devait être un sacré baisodrome sous ses allures de colonie de vacances. Et puis, le cadre s'y prête bien, non, car il comporte dans ses locaux une grande piscine (entre autres aménagements) et surtout qu'il est entouré de bois propices aux aventures coquines sans lendemain, avec ce défilé des chevaliers servants qui se succèdent les uns après les autres auprès de notre trio de donzelles. Après tout, faut bien se décompresser entre deux missions mouvementées, ne serait-ce que pour garder la forme.

Ttttttt... Restons correct ! Ne dérapons pas !
Tout de même, Sree, l'action se passe au début des années 60 dans une Amérique toujours très puritaine !
Je ne pense vraiment pas que les Summer's Camps sont à comparer avec les quartiers chauds de La Nouvelle Orléans ou les Spring's Breaks filmés des frères Farelly...
Au pire, on peut imaginer des sorties comme dans "La Fureur de Vivre" avec James Dean et Nathalie Wood.
De toutes façons, la nuit, tout le monde passe son temps avec une pelle ou une pioche à la main... alors...

gronours a écrit:

Ttttttt... Restons correct ! Ne dérapons pas !

Gloups !

gronours a écrit:

Tout de même, Sree, l'action se passe au début des années 60 dans une Amérique toujours très puritaine !
Je ne pense vraiment pas que les Summer's Camps sont à comparer avec les quartiers chauds de La Nouvelle Orléans ou les Spring's Breaks filmés des frères Farelly...
Au pire, on peut imaginer des sorties comme dans "La Fureur de Vivre" avec James Dean et Nathalie Wood.

Absolument torride ! (je parle bien sûr des grandes vacances au Summer's Camps, parole de Sree  )

gronours a écrit:

De toutes façons, la nuit, tout le monde passe son temps avec une pelle ou une pioche à la main... alors...

Et comment !

J'ai relu ce titre. La magie opère moins qu'autrefois. Aussi, je ne cherche pas à décortiquer l'intrigue. J'ai passé un bon moment. Que dire des illustrations 
Notre Alice mène son monde à la baguette. On lui pardonne.