Michel du mois : Michel chez les gardians

Rappel du premier message :

Serge, étant donné que c'est juste toi et moi qui postons des commentaires sur cette série, je te laisse le choix. Moi j'ai toute la série, tandis que tu n'en n'as que certains. Alors...



Aux Saintes-Marie-de-la-Mer, Michel, Daniel et Arthur mènent la vie passionnante des gardians, ces "cow-boys" de la Camargue. Chaque jour est une aventure merveilleuse, en compagnie de Galline, la fille du manadier.
Et soudain, parce que toute la ville se dresse contre des voleurs, c'est une autre aventure qui survient, mystérieuse d'abord, dangereuse bientôt. Faire triompher la vérité, disculper les innocents est une tâche qui exige du courage, de la ténacité, de l'astuce.
Michel en aura besoin pour déjouer les pièges, surmonter les obstacles que des adversaires inconnus dressent entre lui et cette vérité, jusque dans les souterrains du Moyen Age !

Je reposte dés que je l'aurai relu...
Mais il est intéressant pour bien des raisons...

Je donnerai mon avis plus tard: j'ai presque fini le livre. Mais c'est un [très] bon Michel… pour les fans

Juste que j'ai noté une énorme incohérence, que personne n'a noté.
Et à ce propos, celle ci m'a permis de noter que les 15 premiers Michel (+ éventuellement le Trésor Perdu), le mystère dépendait d'une spécificité ou une disposition d'un lieu.

Mais que trop souvent Georges Bayard était trop confus, et par conséquent des incohérences et des incompréhensions apparaissent

Peut être qu'il n'avait pas prévu une situation. Ou qu'il voulait utilisait coûte que coûte ce lieu.

L'incohérence porte sur le souterrain.
1) L'entrée et la sortie sont à 20-30 mètres l'un de l'autre.

2) Côté entrée, il faut descendre dans une galerie avec des échelons.

3) Côté sortie, même si c'est très très flou, les garçons sortent en se redressant. Il sont sur un tas de pierres et apparemment (très mal expliqué), il y a un trou dans la voûte.

Donc, sur un terrain plat (illustrations et texte), il y a une dénivelé d'au moins 10 mètres en 20-30 mètres

C'est vrai, mais quand j'ai lu le "Michel", je n'ai pas vu ce détail, j'etais trop intriguée par cette histoire,

......

J'ai attendu d'avoir l'édition Concours complète.





Et regardez le résumé au dos: il y a une coquille. "c'est une antre aventure"

mina a écrit:

speleo26 a écrit:

Bonjour à toutes et tous,
Décidement je suis un petit vernis !
Je viens de contacter la petite fille de Georges Bayard qui habite toujours la maison familliale dans laquelle a vécu son grand père dans les dernières années de sa vie dans la Drôme à Soyans.
Elle est d'accord pour répondre à mes questions, elle possède des documents qu'elle est d'accord pour me montrer.
Elle a tenté de rendre un hommage à son grand père, mais elle n'a pas rencontré assez de personnes interressées et c'est tombé à l'eau.
Vulchain, je suis tout disposé à te passer le relais si tu le désires,en effet tu as dans ton P.C. un grand nombre d'infos, et je ne désire pas du tout tirer la couverture, je n'ai qu'un but le partage avec vous les amateurs passionnés.
Donc dites moi ce que vous voulez savoir sur Georges Bayard.
Déjà je peux vous dire qu'il a été incinéré, donc pas de tombe sur laquelle venir se recueillir.
A bientot vos réactions.
Philippe

Voici quelques questions:
1. Sa date et son lieu de naissance et sa date et lieu de décès.
2. Ou a-t-il grandi et vécu pendant toute sa vie?
3. Combien de marriages et d'enfants?
4. Quelle était sa profession et qu'est-ce qui lui a donné l'idée d'écrire?
5. Qu'est ce qui lui a inspiré le personage de 'Michel' et de ses autres héros?
6. A-t-il voyagé hors de la France ou bien est il resté toujours dans son pays sans la moindre curiosité d'explorer le monde?
7. UNe photo ou plutot plusieurs photos?
8. Quelle était sa philosophie générale de la vie et/ou ses croyances?

Bon voilà un début. Si tu peux transmettre ces questions à sa petite fille et nous donner les réponses, ce serait bien.

Voici ce qu'on écrit sur Georges Bayard :





C'est pas grand chose mais c'est mieux que rien...

PS le dico s'arrête à 1969...

Bien que c'est pas le bon endroit pour mettre ce genre de photos, voici Georges Bayard a différentes époques de sa vie,

sinon, tu vas sur portail, et dans recherche tu tapes " Georges Bayard", et tu trouves tous les sujets qui ont ete écrit sur lui,

Vulchain est notre spécialiste pour cet auteur, il a deja ecrit beaucoup sur Georges Bayard et les "Michel".

http://delasaulaie.over-blog.com/article-michel-de-georges-bayard-57882232.html

Je viens de trouver ce lien sur internet, (je dois dire que je ne connaissais pas)

fan_indien a écrit:

Un petit détail intéressant concernant Michel chez les gardians (à la différence des autres volumes dans cette série) : chaque chapitre n'est pas seulement numéroté mais encore il comporte le titre en en-tête. !

Oscar a écrit:

Comme l'ai dit fan_indien, c'est le seul Michel qui ait des titres aux chapitres. 19 qui plus est.

Dans "Michel et la Soucoupe Flottante" aussi

Je viens de le terminer et je l'ai trouvé très bon ! Dommage que mon gamin n'en ai pas profité.
Il y a juste assez de souterrain pour mettre l'eau à la bouche  
A propos de souterrain j'ai lu dans ce sujet qu'il y avait une invraisemblance à ce sujet. Je ne pense pas. Ou du moins je pense que cela peut aisément s'expliquer. En effet pour rentrer Michel et Cie descendent une dizaine de mètres et pour sortir par la seconde sortie ils sont quasiment au niveau du sol (ce qui peut sembler bizarre). Mais on ne nous a pas dit si le chemin parcouru entre les deux points était plat ou en montée... Donc pour moi cela est dans le domaine du possible ... même si c'est peut-être un peu surprenant.
Concernant les titres des chapitres, je n'ai pas été enchanté. Je dirai que c'est mieux lorsqu'il n'y en a pas. L'exercice de choisir un bon nom de chapitre (en dire sans trop en dire sur le contenu du-dit chapitre) me semble un exercice bien plus compliqué qu'il n'y paraît. Et à mon avis ce ne devait pas être la tasse de thé de Georges Bayard... Ici (probablement pour ne pas vouloir trop en dire justement) les titres de chapitres sont quelconques...
L'ambiance générale du livre me fait penser à un film américain (à peu près de cette période), il me semble qu'il s'appelait "Dans la chaleur de la nuit" : une petite ville était au bord de l'insurrection (je crois qu'il s'agissait par contre de population noire et non de gitans) et seul le shérif et quelques personnes étaient garantes de leur sécurité contre toute la population qui voulait les lyncher... Ou alors dans les années 70 en France il y a eu "Dupont la joie" où là aussi on accuse (à tort) ceux qu'il est le "plus facile" d'accuser pour mieux servir les intérêts de quelques-uns.
Pour en revenir à Michel : effectivement un excellent cru !

Effectivement, il est super, ce Michel. J'avais beaucoup aimé, quand je l'avais lu pour la première fois il y a des années de ça ; j'en garde un souvenir inoubliable, comme quoi, il est des livres qu'on oublie difficilement ! Merci pour ton retour vibrant, Monsieur X !  Merci aussi à Joy, pour toutes ces photographies représentant G BAYARD, c'est seulement aujourd'hui que je les découvre dans leur joli cadre personnalisé réalisé par tes soins.  Je trouve très sympathique celle où on voit l'écrivain tenant à la main Michel et la voiture fantôme, quelle fière attitude ! Et la photo qui se trouve en bas à droite dans ton tableau, je suppose qu'elle a été prise au cours d'une session de dédicace ?

Pas tout à fait à voir avec la lecture, quoique...
Pendant un an quasiment tous les vendredi et dimanche soirs je passais en voiture sur l'autoroute qui traverse la Camargue... Et chaque fois j'avais une pensée pour ce titre de Michel, un très bon titre s'il en faut !

Moi, c'est sûr que quand je vois de telles choses, je ne peux que penser à Michel et les gardians !   

Précisions :
1/ J'ai pris toutes ces photos en périphérie de Montpellier (soit à une cinquantaine de kms à vol d'oiseau de la Camargue !)
2/ J'ai lu quelque part que Philippe Daure aurait commis une "erreur" en dessinant la couverture de ce Michel en 1965. En effet il y chevauche un destrier noir ! ... alors qu'il est vrai que la majeure partie des chevaux qu'on voit ici sont dans les blancs ...
Cependant, ma première photo atteste bien qu'on peut quand même tomber sur un cheval à la robe foncée (certes pas noire en l'occurrence). L'honneur est sauf M. Daure !   

Je viens de le (re)finir.
Et à ma grande surprise, il ne m'a pas tant emballé que ça !
D'accord, il est bien, bien écrit comme tous les titres de la série... Le sujet, le lieu, l'action sont bien choisis. Les dialogues entre Michel, Daniel et Arthur sont excellents !   Un trésor et un sous-terrain ne sont pas si courants que ça dans cette série, j'ai su les apprécier ! 
Mais quand même je trouve finalement qu'il transpire trop les bons sentiments qu'on veut absolument qu'il transpire... Je trouve que cette fois-ci le trait a été trop forcé. 
Dans le précédent (En plongée) on y trouve plein de (très) bons sentiments, mais ils ne sont pas assénés à répétition comme c'est le cas dans Les gardians... Pourtant l'auteur aurait largement pu en faire plus, il y a matière compte tenus des sujets abordés, dans le désordre : accuser un innocent à tort, emprisonner deux ans un petit braconnier, abuser de la crédulité d'une bande de jeunes, la rancueur collective et injustifiée, un "coupable" libre comme l'air (bon il avait déjà fait deux ans pour très peu !) Mais non, Georges Bayard a évoqué tous ces sujets de façon beaucoup plus délicate, plus sensible ... plus intelligente en fait !
Et ça m'avait tout à fait convenu.