Langelot et les espions

Rappel du premier message :

Je continue ma re-lecture de cette série.
Après sa formation, voici donc la première vraie mission de Langelot. Première partie, il doit convaincre Hedwige Roche-Verger, surnommée Choupette, de l'accompagner docilement pour la protéger. Avec son charme juvénile, ce fut facile. Seconde partie, il doit emmener le professeur Roche-Verger, père de Choupette, surnommé le professeur Propergol de l'accompagner afin de le soustraire à des espions ennemis. En effet, il est l'inventeur d'un carburant pour fusées qui attise les convoitises étrangères alors qu'une fusée va justement décoller.
Bien qu'aidé de deux ainés, cette mission là s'avèrent plus compliquée. Rapidement, ses supérieurs sont mis hors course et il se retrouve seul dans une villa en pleine campagne à devoir affronter une bande d'espions italiens et une autre britannique, mais avec les espions, on n'est jamais au bout de nos surprises et ça ne va pas simplifier la vie de Langelot.
Encore une mission pleine de rebondissements et d'humour pou rnotre jeune blondinet. Volkoff rivalise d'astuces pour nous plonger dans des rebondissements inattendus.

Chamane a écrit:

Ps : Merci pour les images de la version turque. Au risque de faire hurler Caribou, cette langue semble avoir une parenté avec le breton (les finales en "iz"), vous ne trouvez pas ?

Il en faudrait plus pour me faire hurler! Mais c'est vrai que "dediniz" ça sonne breizhou.
Pas facile de s'y retrouver dans le dédale des langues indo-européennes, mais il me semble, Ercanica pourra nous le confirmer, que le turc est plus apparenté au basque et au hongrois qu'au breton

D'après une légende du Sud-Ouest, le diable lui-même aurait renoncé à apprendre le basque ! (Désolée pour le HS mais bon, après tout, il n'est pas si grave d'évoquer le Malin dans un sujet sur Langelot. Et puis, c'est bientôt Noël )

Voilà une conversation qui prend une tournure étonnante alors que l'affaire de l'anglicisme n'est toujours pas classée!

Pour le turc, vous avez raison. C'est une langue altaïque proche de toutes les langues d'Asie centrale (et même du japonais et du coréen semble-t-il) mais également, par ses liens ouraliens, du finnois et du hongrois! Les finales en -iz ou -uz sont légion. Je connais des druides bretons qui y perdraient leur latin (...ouille, on s'égare là!)

Blague à part, j'ai toujours adoré ce livre. Roche-Verger m'a à chaque fois fait exploser de rire lors de sa démonstration de la télécommande de la porte blindée, disant à Charles qu'il l'observait "avec l’œil d'un bovidé toisant une locomotive". Je la ressors parfois à mes élèves

Moi aussi, cher Ercanica, j'avais été marqué par cette phrase ("un bovidé toisant une locomotive"), que j'ai souvent recasée, sans toujours citer mes sources! Elle est caractéristique du style d'écriture de ces "Langelot" de l'âge d'or, un peu de préciosité, pas mal de dérision, et juste ce qu'il faut d'ironie. Un style qui fait oublier les invraisemblances et les béquilles scénaristiques, mais qui est une alchimie délicate : lorsque le mélange est raté, on obtient les très mauvais derniers titres de la série.

Entièrement d'accord! Ces premiers Langelot sont l’œuvre d'un écrivain doué dans son style, pas un simple transmetteur d'histoires.