Langelot et les espions

Rappel du premier message :

Je continue ma re-lecture de cette série.
Après sa formation, voici donc la première vraie mission de Langelot. Première partie, il doit convaincre Hedwige Roche-Verger, surnommée Choupette, de l'accompagner docilement pour la protéger. Avec son charme juvénile, ce fut facile. Seconde partie, il doit emmener le professeur Roche-Verger, père de Choupette, surnommé le professeur Propergol de l'accompagner afin de le soustraire à des espions ennemis. En effet, il est l'inventeur d'un carburant pour fusées qui attise les convoitises étrangères alors qu'une fusée va justement décoller.
Bien qu'aidé de deux ainés, cette mission là s'avèrent plus compliquée. Rapidement, ses supérieurs sont mis hors course et il se retrouve seul dans une villa en pleine campagne à devoir affronter une bande d'espions italiens et une autre britannique, mais avec les espions, on n'est jamais au bout de nos surprises et ça ne va pas simplifier la vie de Langelot.
Encore une mission pleine de rebondissements et d'humour pou rnotre jeune blondinet. Volkoff rivalise d'astuces pour nous plonger dans des rebondissements inattendus.

Un de mes épisodes préférés. Je ne suis pas très objectif parce que je l'ai lu un nombre incalculable de fois étant enfant ... et je l'ai relu deux ou trois fois récemment   mais je le trouve très bon. J'ai moins aimé le premier tome, bien que très bon, parce que je l'ai trouvé moins crédible, mais je ne l'ai lu que récemment, enfant j'aurais sans doute adoré.

Le livre est encore lisible aujourd'hui, même par des adultes. Le côté cocardier donne un certain charme rétro au bouquin qui n'est pas pour me déplaire.

Histoire d'espions classique, avec les ingrédients du genre, des personnages attachants et bien typés, que du ++

Après avoir lu Langelot agent secret, j'ai enchainé sur Langelot et les espions. Le fait de les lire dans l'ordre est très intéressant, puisqu'on le voit sortir de l'école, puis prendre part à sa première mission. L'intrigue est intéressante, les personnages atypiques, et la tension est à son comble. Langelot est impressionnant de maîtrise, même s'il se fait piéger à la fin, ce qui fait qu'il n'est pas parfait, et c'est tant mieux, sinon ce serait trop facile, et sans intéret. 
Mention spéciale au professeur Roche-Verger, qui m'a fait rire tout le long du livre.
Maintenant, le problème c'est que je n'ai pas le n°3 de la série...

Ce second "Langelot" est le premier que j'ai découvert, en 1966. Il reste le meilleur, pour moi. Mais je manque d'objectivité.

Sujet fusionné avec le sujet éponyme du forum "tous les auteurs..."

Note au modérateur : bravo, tu maîtrises ! 

Coucou!
Comme il ne faisait pas un temps à mettre un gronours dehors ce week-end , je suis resté au fin fond de ma tanière avec "Langelot et les espions". Je dois dire que c'est le premier Langelot que j'ai lu, il y a déjà bien des lustres, et que sa relecture ne m'a pas déçu du tout.
Bien sûr, je pense que, pour un jeune aujourd'hui, le livre doit paraître un peu daté. Bureau de poste avec cabine téléphonique et opératrice... Je me rappelle encore celle de mon village et c'est vrai qu'on entendait tout ce qui se disait dedans (remarquez que si la technique a évolué, le reste n'a pas beaucoup changé, aujourd'hui les gens aussi partagent toujours leurs intéressantes et édifiantes conversations comme par exemple dans le train "Ca y est chéri(e) on arrive, qu'est ce qu'on mange ce soir? Bisous, bisous..." Aaaarrrrgh, je meurs).
Je ne me rappelais plus de la fin. Et je dois dire que je n'ai pas été déçu. Comme quoi il faut toujours se méfier d'un vieux limousin qui trempe sa soupe rudement! Le limousin, pays terroriste, ça c'est confirmé depuis. Snif! Snif!
J'ai bien aimé Choupette qui roucoule devant son espion bien aimé et qui essaye de "se vendre" en montrant ses talents de cuisinière... Hi, hi, hi!!! Délicieusement suranné...
Quand à la remarque de Langelot à la première rencontre "Hedwige, joli ça comme nom...", elle ne vous rappelle pas un sketch?
Bref, j'ai passé un très agréable moment. J'aurais du le relire depuis longtemps.
J'ai toutefois trouvé une faute de la part de notre "Lieutenant X" qui m'a tourneboulé.  Un anglicisme terrible qui a du interpeller les jeunes lecteurs (je dois dire que je n'avais rien remarqué à l'époque, comme quoi le jeune public passe beaucoup à un bon livre sympathique). Quand on voit l'affection particulière que notre auteur développe pour la perfide albion dans cet opus, j'en reste baba...
Bon, je vais relater ça dans les "coquilles" si je retrouve la page et dès que j'aurais mon livre à portée de main (ce qui n'est pas le cas vu que je suis au bureau...)
Suspense....  mais peut-être l'aviez-vous déjà relevée... Niark, niark!

Gronours, tu peux considérer ma curiosité comme piquée!!! Je ne suis malheureusement pas à la maison, sinon je sauterais le dîner pour aller chasser l'anglicisme dans Langelot Et Les Espions.

Merci pour tes "impressions de lecture" ; je me retrouve tout à fait dans ce que tu écris.

J'ai bien vu ton appel au secours, cher DCM, l'autre jour et je me suis dit "Non, on ne peut pas laisser Langelot devenir un espion dormant..." 

En y repensant, il y a bien une chose qui me dérange dans cette aventure. C'est le fait que le chef du Snif laisse "tomber" ses hommes alors que le  méchant de l'histoire arrive à rameuter tous ses hommes (même qu'ils étaient arrivés à la planque avant tout le monde)

Effectivement, Pierrot, il convient de mettre les poings points sur les Ixe!!! Grave erreur de la part d'un ours dans la hiérarchie de SNIF... Je voulais parler de Montferrand bien sûr... snif...

ça y est, j'ai récupéré cette exemplaire avec 5 autres titres, après avoir parcouru 90 Km à vèlo

Après de tels efforts, une bonne lecture Langelique fera du bien 

Je ne peux m'empêcher de déterrer la discussion sur cet excellent épisode des aventures de notre petit blondinet pour l'illustrer par quelques photos de sa version traduite en... turc!  
Littéralement, le titre est "Langelot contre les espions".

Super cette version turque ! Intéressant, on n'en voit pas tous les jours.

Ça a l'air d'être une copie conforme de la BV. 

Monsieur X a écrit:

Ça a l'air d'être une copie conforme de la BV. 

Je confirme.

Merci pour ces images de la version turque de Langelot et les espions, Ercanica. En effet, l'éditeur a eu le bon goût de reprendre les illustrations de Maurice Paulin. Au Portugal, ils ont fait le même choix :

DCM a écrit:

Merci pour ces images de la version turque de Langelot et les espions, Ercanica. En effet, l'éditeur a eu le bon goût de reprendre les illustrations de Maurice Paulin.

Magnifiques exemplaires!
C'est réjouissant que des gosses d'ailleurs puissent aussi profiter des illustrations de Paulin!

gronours a écrit:

J'ai toutefois trouvé une faute de la part de notre "Lieutenant X" qui m'a tourneboulé.  Un anglicisme terrible qui a du interpeller les jeunes lecteurs (je dois dire que je n'avais rien remarqué à l'époque, comme quoi le jeune public passe beaucoup à un bon livre sympathique). Quand on voit l'affection particulière que notre auteur développe pour la perfide albion dans cet opus, j'en reste baba...
Suspense....  mais peut-être l'aviez-vous déjà relevée... Niark, niark!

Après 5 ans de recherche, quelqu'un aurait-il relevé cet anglicisme terrible?  

Cet opus est le premier Langelot que j'ai pu découvrir voilà plus de 30 ans. Autant dire que c'est un choucou! Je ne l'ai plus lu depuis des lustres (littéralement!) mais j'ai en mémoire une phrase du brave Didier de la DST qui parle de "half-tracks".
Serait-ce cela?

Blood and guts! J'avais complètement oublié ce défi gronoursien... Je dois bien avouer qu'a priori, je sèche...

Quoique... gronours, ton anglicisme, il ne serait pas dans le chapitre 4, partie I ?

DCM a écrit:

Blood and guts! J'avais complètement oublié ce défi gronoursien... Je dois bien avouer qu'a priori, je sèche...

Quoique... gronours, ton anglicisme, il ne serait pas dans le chapitre 4, partie I ?

... ou encore dans le chapitre 8, à propos du physique avantageux de Charles?

Ercanica a écrit:

gronours a écrit:

J'ai toutefois trouvé une faute de la part de notre "Lieutenant X" qui m'a tourneboulé.  Un anglicisme terrible qui a du interpeller les jeunes lecteurs (je dois dire que je n'avais rien remarqué à l'époque, comme quoi le jeune public passe beaucoup à un bon livre sympathique). Quand on voit l'affection particulière que notre auteur développe pour la perfide albion dans cet opus, j'en reste baba...
Suspense....  mais peut-être l'aviez-vous déjà relevée... Niark, niark!

Hum hum... Gronours, il y a également un bel anglicisme dans ton message... mais connaissant ton humour, je ne doute pas que ce soit volontaire! 

... et encore un beau au chapitre 20!

Ercanica a écrit:

Après 5 ans de recherche, quelqu'un aurait-il relevé cet anglicisme terrible?  

Cet opus est le premier Langelot que j'ai pu découvrir voilà plus de 30 ans. Autant dire que c'est un choucou! Je ne l'ai plus lu depuis des lustres (littéralement!) mais j'ai en mémoire une phrase du brave Didier de la DST qui parle de "half-tracks".
Serait-ce cela?

Hello les garçons (et bienvenue Ercanica Je ne crois pas t'avoir déjà salué dans un autre sujet !); Si ma mémoire est bonne, " Half-tracks " appartient au vocabulaire militaire. J'ai découvert l'expression dans un livre  pas vraiment pour enfants (Lartéguy). Pas d'anglicisme pour l'instant dans mon premier " Langelot " (et le satellite) mais je n'en suis qu'au tout début
Par contre, je ne vois pas ce qu'est "un choucou"
Ps : Merci pour les images de la version turque. Au risque de faire hurler Caribou, cette langue semble avoir une parenté avec le breton (les finales en "iz"), vous ne trouvez pas ?