Rappel du premier message :Un lecteur Canadien m'a écrit aujourd'hui, et m'a raconté les circonstances de la découverte de son premier "Club des cinq"...
Comment, dans quelles circonstances, avez vous découver Claude, Mick, François, Annie et Dagobert ?
Ce serait intéressant à lire, en quelques lignes...
Moi...je ne sais plus... pour la première fois...
Mais j'ai écrit quelques souvenirs sur mon site, que je copie ici :
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Environ années 60...
Avec deux billets de mille francs, (60 - 65) nous partions en ville, mon frère et moi.
Souvent, c'était après l'école, et l' hiver, il faisait nuit.
Il y avait dans une librairie du centre ville, une allée occupée par des boxes, et dans l'un d'eux s'étalaient les livres de la bibliothèque rose.
Nous délaissions tous les auteurs, pour découvrir au plus vite celle pour qui nous étions venus, Enid Blyton !
Nous regardions tous les titres qui nous manquaient, calculant mentalement le prix de nos achats... aurions nous assez d'argent ?
Rassurés, nous prenions dans les rayons les livres tant convoités.
Quel bonheur de retrouver François, Mick, Claude, Annie, et le chien Dagobert...
Atmosphère confinée du "Club des cinq" , et de la maison isolée dans la neige. Ambiance de Noël.
Landes désertiques, eaux dormantes, et ruines sinistres, du "Club des cinq en randonnée" .
Plaisir d' habiter le phare de Pilou, dans la tourmente, cerné par la mer, avec la boussole du Club des cinq...
Que d' après midi passés à lire et relire, quelles soirées de bonheur simple, loin des soucis...
Suivant l'air du temps, l'humeur, je choisissais mon livre : vacances d'été à kernach, ou vacances de Paques fouettées de pluies.
Avait-il fait de l'orage ? je relisais "le Club des cinq en vacances" , ou la maison de Claude est détruite par la tempête.
J'avais le choix des paysages, entre la mer ou la campagne, le cirque ou la montagne.
La rangée des petits livres rose augmentait au fil des ans.
Quand je tenais un "Club des cinq" nouveau, je fermais ma porte, redressais mon traversin, m'installais confortablement, en espérant ne plus bouger avant la fin du livre. Tout le monde savait qu'il ne fallait pas me déranger.
Si c'était le Club des cinq va camper, je voulais entendre le chant des courlis, le chuchotement de la source cristalline, le grondement des trains fantômes...
La dernière page venue, je tournais le livre entre mes mains, étonné que d'une si petite chose, tant de bonheur ai pu m'être donné .
je me félicitais, "c'était bien"... comme j'aurais dit d'un dessert,"c'était bon ".
Serge
http://perso.wanadoo.fr/serge.passions/enid_blyton1.htm