Bonjour à toutes et à tous,
Je constate, à la relecture des club des cinq, des premiers six-sept titres tout au moins, qu' Annie admire beaucoup son frère François pour qui elle a beaucoup de confiance, d'affection, d'estime.
- Dans le Club des Cinq, c'est l'aîné des jeunes Gauthier qui prend la défense de sa petite soeur lorsque M. Rolland regarde celle-ci de ses yeux perçants (scène de la disparition de documents importants du bureau de l'oncle Henri) ; et, toujours dans le même chapitre, "Annie, blottie contre l'épaule de François, pleurait à chaudes larmes." Pauvre petite Annie !
- Dans "le club des cinq joue et gagne", Annie admire beaucoup les talents d'organisateur de son aîné (scène où les Cinq montent dans le train pour Kernach. Le brave François s'est débrouillé pour trouver un compartiment vide, à la grande joie de la benjamine !).
Toujours dans ce même titre, François fait remarquer à sa soeur chérie : "Annie, m'amie, tu seras toujours la plus petite, mais c'est comme cela que l'on t'aime".
- Dans "le club des cinq en randonnée", Annie parle avec fierté de François lorsque la directrice de la pension Clairbois pose des questions aux deux cousines sur l'emploi de leur Pont du 11 Novembre. Qui plus est, Mme la Directrice se sent rassurée pour Claude et Annie lorsque celle-ci lui apprend que c'est François qui a tout prévu pour leur grande randonnée ! "(...) alors je n'ai plus qu'à vous souhaiter une belle promenade", sourit la Directrice."
- Dans "le club des cinq va camper", quand Claude taquine Annie qu'elle traite de "poule mouillée", François s'emporte et, à son tour, apostrophe vertement Claude. Là encore, il montre qu'il aime bien Claude mais que si celle-ci ose se montrer "cruelle" (Serge, tu me pardonneras ce "vilain" mot !), François accourt aussitôt à la défense d'Annie !
- Dans le "club des cinq et le trésor de l'île", dans le deuxième chapitre, François déclare à sa soeur qu'il en fera voir de dures à Claude si celle-ci fait des misères à Annie.
Faut aussi dire que Claude, bien que d'un caractère difficile, aurait "volontiers suivi" François jusqu'au bout du monde (cf. "en randonnée") parce qu'il fait montre de beaucoup de sagesse, sans pour autant devenir insupportable. Il sait aussi rire, à ses heures, c'est un fait.
Ce cher vieux François ! Qui n'a pas rêvé d'avoir un grand frère tel que lui !