CD5 du mois : le club des cinq en randonnée

Rappel du premier message :

Avec un peu de retard, je lance la discussion autour du club des cinq pour ce mois-ci : le club des cinq en randonnée.
Quoi que n'étant pas de circonstance, en randonnée se passant en automne, j'ai quand même porté mon choix sur ce titre, pour l'avoir relu tout récemment. Voici donc mes impressions à chaud :
Tous les ingrédients sont réunis pour une aventure palpitante : landes désertes, personnages inquiétants, un lac oublié, des messages bizarres !
En revanche, et c'est assez surprenant, bien qu'il s'agissse d'un des premiers club des cinq, Claude joue dans cette histoire-ci un rôle moins prominent par rapport aux aventures précédentes. Sans doute cela est-il dû à l'accident de Dago, qui finalement a eu plus de peur que de mal !
La description poétique des landes en pleine automne, les beaux paysages, la nature qui se pare de mille couleurs, font la joie du lecteur qui est tenu en haleine jusqu'à ce que les Cinq retrouvent le fameux trésor caché au fond des eaux dormantes !
Formidable, absolument formidable, pour emprunter son terme favori à Mick !

Eh bien voilà, j'ai la réponse à toutes mes questions. J'aurais dû penser à aller directement sur ton site Serge. Merci

Nancy, ça me fait penser à la place Stanislas et à la chanson "Le nain de Stanislas", chanson sur Nicolas Ferry, dit Bébé, bouffon du Duc de Lorraine, Stanislas Leszczynski

Ecouter le 3eme titre sur http://www.musicme.com/#/Ange/albums/Emile-Jacotey-0600753264690.html

shamanixx a écrit:

Pour en revenir au bouquin, j'ai une petite critique sur la fin de l'histoire où les 2 comparses laissent librement le CD5 faire ce qu'ils veulent, sur l'eau, en les observant simplement avec une paire de jumelles et en attendant qu'ils repartent pour l'école.

Un peu gros, vu l'enjeu de l'histoire !!
De véritables bandits malintentionnés auraient été plus méchants en realité.

Tsss tsss tsss... c'est parce qu'ils sont loin de se douter que les enfants ont la clé du mystère. Il n'y a pas de bandits vraiment méchants dans les CD5 (et heureusement) - ils se contentent de menacer de tirer sur Dago.

shamanixx a écrit:

de 90 à 94 en ce qui me concerne, c'était au Lycée Loritz
;-)

Et moi en fac de lettres!

Et St Jo pour mon mari!!!

J'ai terminé hier avec plaisir la relecture de ce titre (la première fois, c'était il y a environ ... 50 ans! ). Il a été très étonnant de voir ce que je me rappelais très bien (souvent des détails) et ce que j'avais complètement oublié (des éléments essentiels). L'atmosphère génénale, par contre, était assez semblable à mon souvenir

Alors, voilà, le Club des Cinq en randonnée est le premier
roman de Blyton que j'ai relu étant adulte. Grâce à ce forum d'ailleurs.

Sur le fond, rien n'a changé, c'est efficace, excitant, l'on a envie de tourner
la page pour savoir ce qui va bien pouvoir se passer.

Sur la forme, j'ai quelques réserves, mais c'est sans doute normal.

Tout d'abord, wouah, c'est fou ce qu'ils peuvent bouffer
! ;o)

En fait, ils s'avalent des repas de dingue. Et ils ne prévoient d'ailleurs que
la nourriture, jamais (bizarrement) la boisson. Ils comptent ainsi sur une
éventuelle source, ou un point d'eau quelconque. Or, qui a déjà effectué une
randonnée sait que, l'essentiel, bien plus que la nourriture, reste l'eau !
L'on peut sauter un repas, mais ne pas boire, surtout en fournissant un effort
physique, semble illusoire. Blyton ne s'est, à ce niveau, pas embarrassée de
vraisemblance.

La lande, par contre, est magnifique.

Alors, ok, elle n'existe pas vraiment, surtout dans la version française, mais
il convient aussi, pour le lecteur, de faire sa part du chemin, en enchantant
les mots. Il faut y croire un minimum. Et cette région reculée, issue de nulle
part, j'y crois encore. D'autant que pour des gamins, la vision des choses est
toujours différente.

Par contre, un truc qui m'a choqué, dès le départ, ce sont les réflexions de
François et Mick sur les élèves qui leur permettent d'obtenir leur congé. En
fait, eux qui sont censés être des gamins intelligents, réfléchis, matures, ils
se moquent de leurs camarades "bucheurs", et, surtout, ils vont
jusqu'à ironiser sur leur inaptitude au sport. C'est un peu contradictoire, et
ça ne les rend pas du tout sympathiques.

Enorme moment par contre quand le groupe est séparé, laissant Mick et Annie
vivre un moment assez angoissant. Le côté sergent-chef de François est
d'ailleurs habilement compensé par un Mick qui a, lui aussi, tout compris, et
par une Annie qui, malgré son jeune âge, développe un raisonnement imparable
sur les évènements de la nuit.

Pour rebondir sur une réflexion amusante, lue dans ce sujet, je voudrais parler
un peu des parents. Evidemment, ce sont de dangereux inconscients ! Déjà, on ne
laisse pas ses gamins partir n'importe où, mais quand en plus ce sont des
aimants à emmerdes, au bout d'un moment, le bon sens voudrait qu'on limite
leurs activités !! ;o)

Enfin, pour être un peu plus sérieux, je voudrais aussi revenir sur " Le
club des cinq ne peut pas porter des blousons jean, ni des pates d'eph !"

Je suis assez d'accord. Tout ce qui inscrit le club des cinq dans une époque,
un lieu, ou une mode, lui porte atteinte. Car l'essentiel n'est pas là. C'est
pour cela que la Bretagne fonctionne tout aussi bien que la campagne anglaise.
L'essentiel est dans l'aventure. Le lien qui soude ces gamins. Leur
intelligence. Leur "malchance" aussi.

Ils ne peuvent pas non plus avoir des portables, car cela
modifierait le cours de leurs aventures. Ils ne sont d'aucun temps, si ce n'est
celui de l'enfance. Ils s'expriment d'une manière qui, aujourd'hui, semble trop
solennelle, ou emphatique, mais l'essentiel est là. Il suffit de changer,
mentalement, un mot ou deux, et on les transporte de nos jours.


François, Claude & Dago, Mick et Annie, très
bizarrement, feront toujours partie de moi.


Ils sont la "bande" idéale, voire idéalisée.
Ils s'envoient des vannes, bien innocentes, mais sont là, les uns pour les
autres. L'autorité, représentée par François, reste toujours sage et mesurée. Claude
est là pour apporter ce qu'il faut de "rébellion" tranquille. Annie,
bien que fragile, réfléchit aussi bien que les autres, peut-être mieux. Quant à
Mick, il fait très habilement tampon, n'étant finalement rien qu'un mélange de
tous les autres. Quant à Dago, ma foi, il reste l'animal que l'on souhaite tous
avoir.





Je crois qu'un jour, je lirai le Club en VO. Parce que je
sais, j'ai compris, que ce que j'en avais vu n'était qu'une ombre imparfaite.
Ce ne sera pas évident, mais pourquoi ne pas patauger en anglais, comme Annie
et Mick l'ont fait, dans les flaques et la boue ?


Ne serait-ce pas aussi cela l'aventure ? Les rejoindre,
là où ils ont toujours été ?


En tout cas, je ne remercierai jamais assez les créateurs
et membres de ce forum pour m'avoir, très indirectement, poussé à revenir sur
mes pas. Sur la lande de mes souvenirs. Avec sans doute de meilleures godasses,
et de meilleures lampes-torches, mais la même fébrilité au fond du cœur.





J'ai adoré ce roman, et je l'aime encore.
(toujours
le même problème de mise en page, que je n'arrive pas à comprendre, je
m'en excuse, si quelqu'un peut m'expliquer ce que je fais mal, ou ne
fais pas, je suis preneur ! ;o))

Neault a écrit:

Pour rebondir sur une réflexion amusante, lue dans ce sujet, je voudrais parler
un peu des parents. Evidemment, ce sont de dangereux inconscients ! Déjà, on ne
laisse pas ses gamins partir n'importe où, mais quand en plus ce sont des
aimants à emmerdes, au bout d'un moment, le bon sens voudrait qu'on limite
leurs activités !! ;o)

Bien vu, c'est une grande constante de beaucoup de séries de l'époque!
Parents physiquement absents (en voyage, en congrès, en vacances chez
des amis), ou moralement absents, voire même les deux (Oncle Henri).
C'est probablement nécessaire à l'auteur pour que nos diablotins puissent
vivre leurs aventures, mais quand même un peu désastreux sur le plan
éducatif et moral: dans les "Michel", les 6C et les C5, on a même des
réflexions du genre "ne prévenons pas la police maintenant, ça va tout
compliquer et on ne pourra pas régler le problème à notre idée". Bref,
ce sont les enfants qui font la loi! Ce n'était pourtant pas tout à fait
l'ambiance de l'époque, d'après mes souvenirs...

Pour tes problèmes de mise en page, est ce que par hasard tu ne taperais pas tes longues (mais très intéressantes! ) contributions préalablement sur un traitement de texte? J'avais essayé ça au début et j'avais des problèmes de saut de lignes pas croyables à la retranscription sur le forum. Maintenant je tape tout en direct, avec systématiquement un clic-droit-copier avant d'envoyer, car quelques fois le message ne passe pas et il risque d'être perdu.

Neault, excellente analyse sur Le Club Des Cinq En Randonnée, peut-être mon titre préféré dans la série.

Ta remarque sur la possibilité de les lire en version originale est intéressante. J'ai vécu 7 ans en Angleterre, et je n'ai pourtant jamais cherché à acheter des exemplaires anglais du CD5. Sans doute mon attachement à la Bibliothèque Rose. Mais je vais jeter un coup d'oeil pour voir si je peux me trouver Five On A Hike Together dans une version un peu vieille.

Pour tes ennuis de mise en page, quelques trucs issus de mes propres tâtonnements : d'abord un retour-charriot (enfin, on appelait ça comme cela au temps des machines à écrire) va automatiquement provoquer un saut de ligne. Si donc tu sautes une ligne pour séparer les paragraphes dans ton texte original, les sauts seront multipliés par deux dans le post.

Donc, s'en tenir au simples retour charriot (ou point à la ligne, si tu préfères).

Ensuite une fois que ton post est publié, ne pas hésiter à utiliser la fonction "éditer" pour supprimer d'éventuels sauts de ligne intempestifs.

À bientôt sur le forum!

Bien d'accord que les Club des cinq sont datés !
Et bien sur, il font les conserver avec leurs vêtements d'époque !
Si on modernise les vêtement, il faut aussi moderniser le texte ! Et là, je dis non !
C'est l'époque ou les cinq découvrent leur première TV noir et blanc ! (joue et gagne) ou le vélo est populaire chez les enfants. Ou le camping se fait sans règles !
Les parents terriblement permissifs ! ben oui, si on montre de vrais parents, toute aventure devient impossible ! '(fais pas ci, fais pas ça, c'est interdit...)

Je viens de relire "Le club des cinq joue et gagne", qui est truffé d'expressions désuètes, de mots que les d'jeuns ne comprendraient pas... qui font la saveur du texte !

Blyton sait avant tout créer des atmosphères, même si l'intrigue est parfois assez faible ! Et c'est ce qui me plait chez Blyton !

Well done ! vive le club des cinq en randonnée !

Pour ma part, je n'avais pas été choquée que Mick et François se moquent (gentiment tout de même) de leur camarade de classe.

C'est l'ambiance et le cadre de l'histoire qui sont tout simplement géniaux.

Alors, merci Caribou et DCM pour votre aide concernant mes problèmes de mise en page. Je vais tenter d'y remédier, même si les réactions diverses de la touche "enter" me laissent perplexe... ;o)
Même en éditant, c'est à s'arracher les cheveux. Parfois, la touche "enter" me donne deux sauts de ligne, et je peux en supprimer un, parfois, elle ne m'en donne pas du tout, et quand je tente de "corriger" un texte en entier (non tapé sur traitement de texte), un changement à un endroit peut me modifier l'ensemble ! Pourtant, ce n'est pas la première fois que j'interviens sur un forum, mais là, je n'y comprends rien.


Pour laisser de côté ma maladresse et revenir aux Cinq, je trouve, Sally, que les propos des garçons sont loin d'être innocents. Encore moins gentils.


François dit d'abord, en parlant de ses camarades, qu'il ne les a jamais "beaucoup aimés". Et comme justification, il avance simplement le fait qu'ils soient de "terribles bûcheurs". Il ne s'en moque pas gentiment, il dit en gros qu'il n'aime pas les élèves qui bossent, ce qui est très étonnant quand on connaît un peu le caractère et la personnalité de François. Une fois cette très étrange affirmation passée, il leur tire son chapeau, mais uniquement parce qu'il profite de jours de congé grâce à eux (ce qui le fait passer en plus pour un profiteur).
Mick dit ensuite qu'il pense que les fameux bûcheurs resteront enfermés à travailler (là, effectivement, ce n'est pas bien méchant), mais François reprend aussitôt que la simple "perspective d'une randonnée les mettrait en fuite", ce qui semble, si ce n'est méchant, au minimum condescendant. S'en suit enfin des moqueries sur l'inaptitude au sport des deux élèves, puis François et Mick passent à autre chose parce qu'il doit "bien exister mille sujets de conversation plus intéressants".


Il faudrait vérifier avec la VO, mais si ce passage est fidèle à l'esprit de l'oeuvre originale, il est assez étrange. On a l'impression que les deux frères critiquent les élèves qui "bossent" dur, et ceux, en plus, qui n'ont pas d'aptitudes particulières pour le sport.


Rapportons cela aux personnages. François et Mick sont des enfants "bien élevés", sages, intelligents, matures, débrouillards, honnêtes, responsables... ce sont les qualificatifs évidents qui, je crois, les décrivent le mieux. Les faire se moquer de "bûcheurs", ou de gamins peu doués en sport, dans ce contexte, n'a pas grand sens et semble même maladroit. Les personnages n'y gagnent rien, au contraire, ils agissent à l'encontre de ce que l'on peut considérer comme étant leur personnalité.
Et, très naturellement, si cela ne sert pas les personnages et est incongru... cela "sert" alors l'auteur. "Servir" est un bien grand mot, disons que cela est attaché à l'auteur, à sa personnalité, et non forcément à sa volonté de travailler les personnages. Lorsque l'on écrit, l'on s'attache à construire une intrigue, des personnages, à mettre de l'émotion, de la vie dans tout cela, mais l'on peut aussi (c'est presque inévitable) "régler" des comptes. Même inconsciemment.


Or, que sait-on de Blyton ? Qu'elle était bonne élève, qu'elle aimait plutôt le sport, et que son oeuvre fut critiquée par certains pour son aspect "moralisateur". Il est vrai qu'il existe dans ses romans une morale, simple et efficace ("les méchants sont toujours déjoués par les braves jeunes, de bonne volonté"), mais elle n'a rien de condamnable, surtout à son époque, il est donc inutile qu'elle s'en défende.
Reste deux hypothèses, peut-être d'ailleurs liées. Blyton a voulu (consciemment ou non) donner un "coup de dents" aux matheux (elle semblait ne pas apprécier les mathématiques) et aux bons élèves par réaction (les "bons" élèves n'aiment pas toujours les autres bons élèves, qu'ils voient comme des menaces). C'est simpliste, certes, mais pas forcément faux.
Deuxième idée, à laquelle je crois plus : elle fait ici transparaître une forme d'idéal, qui selon elle doit allier esprit et corps (il est inutile de dire que François et Mick sont malins, mais les voilà maintenant catapultés "bons en sport"). Ce qui reste étonnant, c'est que la seule moquerie soit ici utilisée pour les installer dans ce rôle. Ils n'accomplissent pas d'exploit, ils dénigrent l'incapacité d'autrui.


Je reste sur l'idée que, quelle que soit la raison de ce passage, il est maladroitement construit et très négatif sur le fond. Presque en porte-à-faux avec les Cinq, mais pas forcément avec l'auteur. C'est dans ce genre de passages qu'il est, je crois, intéressant d'essayer de voir comment et à quel point sont imbriquées les seules volontés de l'auteur et les émanations de sa personnalité. Tentative, j'en ai conscience, très aléatoire en présence d'un texte traduit mais... c'est un début ! ;o)

En ce qui me concerne, je continue à partager l'avis de Sally !
Jamais, ni enfant, ni adulte, je n'ai pris ces phrases sur les "bons élèves" pour autre chose qu'une plaisanterie.
Je dis même que j'aurais pu faire ce genre de plaisanteries sans en avoir honte, juste pour rire. Cela ne tire pas à conséquence.
Et surtout, ne pas y voir de la part de Blyton, (ou de la traductrice) un côté nouveau de la personnalité de Mick ou de François... Ni de Blyton elle même !
(mais je ne lis pas la VO mais la VF... si quelqu'un a ces passages en VO ? )

Dans la VO, c´est pareil.
Désolée, je n´ai pas le temps de développer, mais en gros :
Julian et Dick se moquent largement de "good old Willis and Johnson", à qui ils doivent ces quelques jours de vacances, mais qui passeront le week-end à bosser sans savoir s´il fait beau ou s´il pleut et qui détesteraient certainement ce genre de randonnée, se moquant aussi de leur mauvaise prestation en rugby. Dick termine la discussion en disant "pourquoi parlons-nous de Willis et Johnson, je pense á plein d´autres choses bien plus intéressantes"...

Effectivement, dans la VO ils sont traités de cabots nuls en rugby. Mais en tant qu'enfant, cela ne m'avait pas choqué que Blyton reprenne ce cliché des 1er de la classe coincés. De toute façon, c'est juste un paragraphe, et il y a aussi des 1ers de la classe très cools (comme Annie?)

Citation :

‘I never liked Willis or Johnson much,’ said Dick, as they walked out of the school grounds. Awful swotters they were - never had any time for games or fun. But I take my hat off to them today! Because of their swotting they’ve won medals and scholarships and goodness knows what - and we’ve got a week-end off in celebration! Good old Willis and Johnson!’ ‘Hear hear,’ said Dick. ‘But I bet they’ll sit in a corner with their books all the week-end - they won’t know if it’s a brilliant day like this, or pouring with rain like yesterday! Poor mutts!’ ‘They’d hate to go off on a hike,’ said Julian. ‘It would be utter misery to them. Do you remember how awful Johnson was at rugger? He never knew which goal he was playing against - always ran the wrong way!’ ‘Yes. But he must have got terrific brains,’ said Dick. ‘Why are we talking about Willis and Johnson? I can think of plenty of more interesting things. Anne and George, for instance - and old Tim.
(VO trouvée sur scribd.com )

J'ajouterais 2 choses :

Les enfants du CD5 ne sont pas des "saints" qui doivent montrer le bon exemple à toute une génération d'enfants. Chacun a son petit caractère et sans cela, la série perdrait toute sa saveur. Ils ont le droit de ne pas avoir d'affinités avec certains camarades de classe.

Il faut se replonger 40 ans en arrière. De mon temps, les élèves brillants se faisaient parfois "mettre en boîte" mais sans méchanceté, en bonne camaraderie et sans que cela ne porte à conséquence. Toute la classe restait soudée et solidaire.
Actuellement, les données sont tout autre : dans certains collèges, les "bons" ne doivent surtout pas le montrer, cachent leurs bonnes notes, ne sourient pas en recevant leur copie sous peine d'agressions verbales et physiques, d'humiliations...etc. C'est bien sûr absolument détestable et à condamner.

Oui, c´est tout à fait vrai, on avait tous des "intellos" dans nos classes, on se moquait gentiment, mais ils n´étaient en rien exclus et finalement appréciés de la classe.
Ce passage ne m´a certainement pas choquée à l´époque (pas plus aujourd´hui). Après tout, chacun en aurait dit autant, non ?

En revanche, je me souviens que je trouvais les enfants un peu méchants avec les "guest stars". C´est vrai que ça me dérangeait un peu. J´avais dû lire trop de Comtesse de Ségur avant...

Mon club des cinq préféré.
Personne n'est passif, il y a une intrigue bien ficelée et plausible, un climat mystérieux et sombre, les méchants sont bien décris, le final est excellent avec la poursuite de Margot et Mike Tagard dans la lande, c'est un roman pour enfants avec une structure adulte.
Pour la couverture de 2006 présenté en page 1 de ce sujet, nous sommes en plein dans le politiquement correct et de la zéro prise de risque.

Sally a écrit:

J'ajouterais 2 choses :

Les enfants du CD5 ne sont pas des "saints" qui doivent montrer le bon exemple à toute une génération d'enfants. Chacun a son petit caractère et sans cela, la série perdrait toute sa saveur. Ils ont le droit de ne pas avoir d'affinités avec certains camarades de classe.

Il faut se replonger 40 ans en arrière. De mon temps, les élèves brillants se faisaient parfois "mettre en boîte" mais sans méchanceté, en bonne camaraderie et sans que cela ne porte à conséquence. Toute la classe restait soudée et solidaire.
Actuellement, les données sont tout autre : dans certains collèges, les "bons" ne doivent surtout pas le montrer, cachent leurs bonnes notes, ne sourient pas en recevant leur copie sous peine d'agressions verbales et physiques, d'humiliations...etc. C'est bien sûr absolument détestable et à condamner.

"Il faut se replonger 40 ans en arrière. De mon temps, les élèves
brillants se faisaient parfois "mettre en boîte" mais sans méchanceté,
en bonne camaraderie et sans que cela ne porte à conséquence. Toute la
classe restait soudée et solidaire."

C'est exactement cela.
C'étaient encore les années bon enfant.
C' est une époque révolue.
Il n'y aura pas de retour en arrière.

Bravo ! encore un fan de ce titre.

Une vidéo amateur "C5 en randonnée".



Je ne sais pas si elle a déjà été postée.

Dagobert aurait plutôt tendance à partir avec les méchants que de les pourchasser.

https://www.youtube.com/watch?v=JQ19iqtitck

Si si, justement, François a redonné le lien de cette vidéo amateur il y a peu.

Ce qui gâche un peu dans cette vidéo, tout comme dans la série de 78, c'est que la saison ne soit pas respectée.

Je trouve que ce qui fait tout le charme de ce CD5, c'est justement qu'il se passe en automne, quand les nuits sont plus courtes, que les feuilles tombent ...
C'est le seul titre qui se déroule durant cette saison.

Patdenîmes a écrit:

Une vidéo amateur "C5 en randonnée".



Je ne sais pas si elle a déjà été postée.

Dagobert aurait plutôt tendance à partir avec les méchants que de les pourchasser.

https://www.youtube.com/watch?v=JQ19iqtitck

Oui, déjà connu !
La personne a tourné avec ses enfants, sa famille et ses amis... Pendant des grandes vacances...
(Un ancien qui connaissait le forum, mon site... et qui m'avait écrit...)

Donc, sans moyens, avec des acteurs improvisés et bénévoles...
Des lieux pas forcément choisis, trop modernes... mais utilisables...
Mais je pense que ses enfants, ses amis se sont bien amusés !

C'est durant le we prolongé du 11 novembre que se déroulent les aventures du CD5 en randonnée !  

Le moment clef pour le relire ou réécouter ceci :

https://www.youtube.com/watch?v=8VpcKoja9e8&feature=youtu.be

@Sally : Je viens juste de découvrir ton post. Il faut dire que le sous-forum Club des Cinq se trouve au fin fond de la page d'accueil ! ce qui fait qu'il m'arrive souvent de louper les messages postés sous cette rubrique. D'ailleurs, au vu des statistiques du Forum, c'est ici une rubrique où l'on vient papoter moins souvent qu'avant. En tout cas, merci pour cet aimable rappel. Demain lundi, je vais écouter l'enregistrement sonore du vinyle de "en randonnée". Moi qui connais bien ce roman sous sa forme livresque, lu et relu des tas de fois, je suis sûr de prendre un plaisir décuplé à l'écoute de son adaptation phonographique.

Tu vas apprécier je pense. L'adaptation est vieillotte mais très réussie. J'adore la voix de Mick et certaines réflexions des enfants.