Comme beaucoup de monde, j’ai vu le beau film de Wolfgang Petersen avant de découvrir bien plus tard le livre de Michael Ende dont il est tiré.
Bastien , Atréju, Fuchur (Falcor dans le film), Gmork, le mange-pierre, les personnages m’étaient familiers avant de lire le livre mais pour ceux qui ne connaissent pas du tout : l’histoire débute par un jeune garçon, Bastien Balthazar Bux, qui pénètre par hasard (mais est-ce le hasard ?) dans la librairie de M. Karl Konrad Koreander.
Bastien est malheureux, sa maman est morte et il a le sentiment que son père ne l’aime plus.
Dans la boutique, il est immédiatement fasciné par un livre intitulé « L’histoire sans fin » et profite d’une inattention de M. Koreander pour le voler.
Comme il a raté le début de la classe il se cache dans le grenier de son école pour lire tranquillement.
Dès les premières pages Bastien apprend qu’un grand péril menace le pays fantastique qui disparaît de plus en plus dans le néant. Les différentes races du pays ont envoyés des délégués à la Petite Impératrice pour lui demander conseil et secours . La Petite impératrice fait appel à un jeune garçon de l’âge de Bastien nommé Atréju pour sauver le pays fantastique.
L’aventure d’Atréju se déroule au fur et à mesure que Bastien la lit. Bastien admire profondément Atréju qui est grand, fort et courageux alors qu’il est petit, gros et pleurnichard , mais quel n’est pas l’étonnement de Bastien de constater qu’au fur et à mesure qu’il lit, il semble influencer le déroulement de l’intrigue.
Le film suit assez fidèlement le livre mais n’en adapte que la première partie, je n’en dévoile pas trop mais Bastien est en fait le sauveur du pays fantastique où il finit par arriver.
Dans la seconde partie nous suivons les aventures de Bastien au pays fantastique, il va d’abord au fur et à mesure de la réalisation de ses désirs connaitre un grand bonheur mais va finir par tomber sous la mauvaise influence de la sorcière Xayide avant de réaliser la valeur des souvenirs de sa famille qu’il est en train de perdre. Il ne sera sauvé que par Atréju et Fuchur qui l’aideront à trouver les eaux de la vie qui le ramèneront dans le monde réel.
Michael Ende a très bien su marier une belle aventure à un récit d’apprentissage où le lecteur/Bastien apprend finalement la sagesse.