Histoires courtes par Enid Blyton

Rappel du premier message :

Un sujet pour proposer à la traduction des courtes histoires par Enid Blyton.

 Des aventures du club des cinq ou du clan des sept inédites en français (ou très peu connues),

 écrites il y a plus de 50 ans par Enid Blyton.



 Les expériences de la team Alice puis de la team Tintin ont démontré qu'un travail collectif

est beaucoup plus intéressant et performant.

 Donc, je vous propose la première aventure: A Lazy Afternoon de 1954 dans le "magazine annual",
une aventure du club des cinq.

 J'invite donc les courageux membres à traduire une ou deux pages (ou plus) de ce texte et ainsi d'obtenir
collectivement sa traduction complète dans ce sujet.

Les 8 pages en anglais:

On n'y tient plus  

"quelqu'un se fait rosser"   tu as des dons de traducteur Gronours.

Je sens que vous n'en pouvez plus, alors, voici la fin de l'aventure...



Ce qu'il observa le fit redescendre, à toute vitesse, en glissant le long de corde. Ses mains étaient en feu quand il fut en bas. "Qu'est-ce qu'il y a , Jacques, qu'as-tu vu?", demandèrent les autres l'entourant aussitôt.

"Ouf!", s'exclama Jacques en se frottant les mains doucement. "C'est une très bonne chose que Pierre soit parti chercher la police. Il y a environ neuf personnes là-haut.  Tout est en train de dégénérer, d'après ce que j'ai vu. Ils ont des visages à faire peur.  Ils sont en train de hurler sur un autre. Ils ont des couteaux.  Deux autres types sont au sol. Et une pauvre fille est à genoux en pleurs et demandant grâce. Et…"

"Ma parole!" dit Colin très choqué et les autres avaient aussi l'estomac noué par cette horreur. Moustique gronda encore, puis encore et pour finir poussa un grondement si TONITRUANT qu'il fit sursauter les enfants. Puis, ils entendirent des bruits de courses sur le pavé et retinrent leur respiration. Qui pouvait bien arriver ainsi à toute allure?

Ah! Merci mon Dieu! C'était Pierre accompagné par deux costaux policiers en tenue. Toute la petite troupe soupira, soulagée.

Pierre stoppa sa course, complètement essoufflé. "Est-il arrivé quelque chose d'autre? Vite, racontez-moi!"

"Je suis monté par dessus de cette enseigne, pour reluquer à l'intérieur à travers un trou du store qui pend à la fenêtre, répondit Jacques. Une terrible rixe est en train de dérouler, et…"
Les policiers écoutaient la scène qu'il racontait en bafouillant. Tout paraissait calme maintenant dans la pièce au dessus. Plus un cri ne leur parvenait, plus un hurlement, plus un coup. L'arrivée de la police avait-elle été entendue?

"On devrait entrer voir, dit un des policiers. Regarde, une des fenêtres du bas n'est pas verrouillée. Fais-moi la courte échelle, Joe". Les deux hommes entrèrent et, bien sûr, le Clan des Sept les suivirent dans la foulée. Ils n'étaient tout de même resté ici pour se faire court-circuiter de toute cette super aventure. En outre, chacun se sentait totalement rasséréné maintenant qu'ils avaient deux solides et vaillants policiers avec eux! Moustique, laissé pour sa part dehors, geignait misérablement.

La petite troupe traversa le bureau dans lequel ils avaient atterri, arriva dans le couloir et entreprit de monter les escaliers. Les policiers avaient des semelles de caoutchouc et progressaient en silence. Les Sept, qui suivaient, un peu en retrait, en évitant de se faire voir des bobbies pour ne pas se faire renvoyer, marchaient aussi sans bruits le cœur battant. Saperlipopette, ça c'était de l'aventure!

La police arriva devant une porte devant laquelle fuitait, par-dessous, un brin de lumière. Ils s'arrêtèrent et écoutèrent. Les Sept vinrent, sur la pointe des pieds, se mettre le long du palier en priant pour que les policiers ne les remarquent pas dans l'ombre.

Une voix provenait distinctement de l'intérieur de la pièce. "Maintenant alors, relèves-toi! Finie, la pause! Où est mon couteau? Hurle, Margaret et toi, Hal, injurie-la."
Et les hurlements et les cris reprirent de nouveau, avec des coups sourds et des hoquets. Le terrible combat paraissait reprendre à nouveau de plus belle. Les enfants terrifiés se blottirent les uns contre les autres.

Un des agents enfonça la porte et aussitôt une lumière aveuglante envahit le palier. "Alors, c'est-quoi tout ce raffut? Que se passe-t-il ici?", cria le premier bobby dans l'embrasure de la porte, en dévisageant les faciès étonnés et surpris qui s'étaient tournés vers lui.

  
"Alors, ça, j'adore! Qu'est-ce que VOUS, vous faites ici? J'aimerais bien le savoir!", répondit un homme très en colère. Pierre vit qu'il avait un couteau à la main. "On a la permission d'utiliser les lieux, vous n'avez qu'à demander au propriétaire de l'entrepôt. On est tout en train de bosser, ici."

 
"Peut-être. Mais qu'est-ce que c'est que toute cette dispute et cette bagarre? Et puis, posez votre couteau, jeune homme", dit le gardien de la paix, en prenant son calepin et son crayon.

Une fille, aux joues rouges et brillantes, aux yeux maquillés en vert et noir, attifée de ce qui paraissait être une perruque à la tignasse rousse très rouge et aux chevaux hirsutes, vint au devant de lui. Elle riait.

"Vous pensiez que tout ceci était une "vraie" dispute, une "vraie" rixe?", répondit-elle. "Ça ne l'est pas! On est train de répéter une pièce de pirates et ceci est la scène de combat. J'ai été capturée et une bagarre survient entre les pirates et mes sauveurs. Il faut que je hurle de toutes mes forces! On joue la pièce demain, c'est pour cela que nous faisons un ultime filage en costumes et que nos visages sont maquillés!"

Les deux policiers en furent très décontenancés et prirent congés avec beaucoup d'excuses.

Le Clan des Sept, consterné, dévala les escaliers. Par la sainte mère de Dieu, c'était juste la répétition d'une pièce de genre excitante. Maintenant, ils étaient honteux d'avoir appelé à l'aide deux policiers pour rien.

Mais, ils ne restèrent pas sur ce sentiment.
Les bobbies furent vraiment très chics à propos de toute cette affaire. "Vous avez eu raison de venir nous chercher, dit l'un deux. Il aurait pu se dérouler un fait très grave. Vous ne pouviez pas savoir. Maintenant, rentrez vite chez vous avant de trouver une autre aventure en chemin. Ou alors, la prochaine histoire, risque d'être jouée par vos parents à grands coups de martinet."

Pierre raconta, à son père et à sa mère, pourquoi Jeannette, Moustique et lui rentraient si tard. Ces derniers étaient d'ailleurs très soucieux à leur sujet. Le père de Pierre passa un bon moment à rire quand il entendit le récit de la soirée.
"Bien, bien, bien. Vous êtes des petits idiots! Toujours à vouloir mettre votre nez dans ce qui arrive! Je me demande si je dois prendre des billets pour la représentation des pirates demain soir et, accessoirement, emmener tout le clan des Sept avec moi?"
"Oh, oui!", dit Pierre en extase. "Ce serait une jolie fin pour une aventure qui n'en était pas vraiment une, d'aventure. Mais, parole, cela en paraissait une! N'est-ce pas, Jeannette?"
"C'est vrai, répondit Jeannette. Mais tout va bien maintenant et espérons qu'aucun des Sept ne se fera réprimander."

Aucun ne le fut sauf Colin qui avait laissé pendouiller la corde à ligne de sa mère après l'enseigne qui se balançait dans le vent! Sa mère ne lui donna la permission d'aller voir la pièce des pirates qu'après qu'il eut dûment rapporté la corde.  Ouf, Colin eut de la chance, elle y était toujours accrochée!

J'aurais bien traduit le titre par "La pièce infernale", titre qui est à double sens et qui me parait moins bateau que la traduction littérale du titre qui donnerait "Une aventure sur le chemin de la maison" ou quelque chose dans ce genre.

Qu'en pensez-vous?

Merci Gronours pour tout le travail que tu as fourni. 
... et désolé d'être si peu présent en ce moment (emplois du temps chargés   ). Je n'ai même pas eu le temps de lire ce Cd7 ou même le Cd5 de Sally (Claude a les cheveux trop longs) ... 
Ça devrait aller nettement mieux après Noël ! 

Je viens de trouver cette page, et je vois avec plaisir qu'on a des choses inédites, en anglais et en français ! Un grand bravo et merci à Gronours pour ce travail de titan !

Quant au titre : "Adventure on the way home" (sans le "at", François), on doit évidemment le comprendre comme "Une aventure en rentrant à la maison".

Belle histoire et bravo gronours pour la traduction

François : la semaine qui vient devrait être plus calme pour moi. Je compte en profiter pour traduire (si ma mémoire est bonne) la dernière histoire courte du Cd5. Pourrais tu en mettre le texte ici quand tu en auras l'occasion ? 

Merci beaucoup Gronours pour toutes ces pages traduites.    



Bon, il reste:

    1) La mise en page de cette dernière traduction : Adventure  on the way home (C7 - MA2)

  Si une gentille membre pouvait se porter volontaire.....  


    2) La mise en page de la traduction donnée par Sally. Il faut un ou une volontaire
 pour dans un premier temps retaper le texte dans un message. Puis je scannerai l'aventure en anglais avec les illustrations
 et enfin je pense que Virginie est volontaire   pour sa mise en page.    

    3) La traduction de la dernière histoire du C7 : An afternoon with the secret seven (C7 - MA3)
          (Je passerai bien une après midi avec le c7 au moulin par exemple... Je leur prêterai mon détecteur de métaux pour
            qu'il recherche le sou-fétiche de Picsou que j'ai enterré près d'une des sources) 
         
    4) La traduction de la dernière aventure du c5 : When Timmy Chased the cat (C5 - MA4)

        Par contre, elle comporte 15 pages....

François, moi, je pourrais, mais pas avant le 1er janvier, vu mes rendez-vous avec cardio et cie, et ma belle fille qui est enceinte, si quelqu'un d'autre a envie de le faire.....sinon, je le ferai début janvier.

Gronours, bravo et merci ! parfaite ta traduction.

Les 15 pages à traduire du C5:

La traduction du titre du texte précédent me travaille dur. Pendant ma visite au CHU ce matin pour des examens (j'ai une carte d'abonnement), j'ai pensé à d'autres titres (j'avais le temps) : "Les trois coups de cinq à Sept" ou "Les Sept ne perdent pas le fil" ou "Un filage au cordeau pour les Sept" ou "Le Clan des Sept bat le rappel" ou "Le clan des Sept à l'abordage"...

François a écrit :

Merci beaucoup Gronours pour toutes ces pages traduites.    



Bon, il reste:

    1) La mise en page de cette dernière traduction : Adventure  on the way home (C7 - MA2)

  Si une gentille membre pouvait se porter volontaire.....  


    2) La mise en page de la traduction donnée par Sally. Il faut un ou une volontaire
 pour dans un premier temps retaper le texte dans un message. Puis je scannerai l'aventure en anglais avec les illustrations
 et enfin je pense que Virginie est volontaire   pour sa mise en page.    

    3) La traduction de la dernière histoire du C7 : An afternoon with the secret seven (C7 - MA3)
          (Je passerai bien une après midi avec le c7 au moulin par exemple... Je leur prêterai mon détecteur de métaux pour
            qu'il recherche le sou-fétiche de Picsou que j'ai enterré près d'une des sources) 
         
    4) La traduction de la dernière aventure du c5 : When Timmy Chased the cat (C5 - MA4)

        Par contre, elle comporte 15 pages....





Je suis en train de mettre en page la deuxième histoire du clan des sept traduite par Gronours. J'ai un petit problème avec le titre pour le faire correspondre avec l'illustration originale. "Aventure sur le chemin de la maison"? "Aventure sur le chemin de retour" (pour faire + bref)? Gronours pensait "une pièce infernale" mais ça ne "colle" pas avec la mise en page de l'édition anglaise. Je vais faire de mon mieux.
Pour ce qui est de la nouvelle "Claude a les cheveux trop long" (elle ressemble à un garçon ), j'ai les scans de la nouvelle en anglais. Il faudrait juste qu'un fortiche en frappe retape le texte sur un message, comme le suggère François, pour que je le remaquette avec les autres. Je vais aussi reprendre le premier titre traduit du cd5 au format des autre nouvelles (c'est a dire une maquette qui reprend les codes et le format de la bibliothèque rose) (ça n'enlève en rien le travail qu'a fait Joy- c'est juste pour être cohérent et dans le but de faire un pdf avec toutes les histoires traduites rassemblées. Et peut être une couverture pour englober le tout!)

Donc pour le cd5 avec cette ("longue") histoire + celle à taper (cheveux trop long), celle publiée dans le "66 aventures (j'ai le pdf du livre; je vais voir si je peux récupérer le texte pour l'incorporer dans la maquette des "histoires courtes" car je pense qu'il y a beaucoup de membres qui n'ont pas ce livre) et la première histoire traduite sur ce forum on serait OK pour les histoires courtes parues dans l"Enid Blyton's magazine annual". (Il en reste d"autres!!!)

Pour le cd7; il reste l'histoire du "66 aventures" (même topo que pour le cd5 pour récup de texte) et "An afternoon with the Secret Seven" ("Enid Blyton's magazine annual" N°3
Désolé si je suis un peu confus (mon domaine c'est plutôt l'image - c'est pour cela que je mettrais un bon mois à retaper l'histoire de Claude et de ses chevaux trop long)

  C'est super de se dire qu'on participe à un tel projet ! 

Merci Virginie, comme je ne parle pas un mot d'anglais, ce n'était pas facile pour moi de faire correspondre texte et image, et comme je l'ai écrit, en ce moment, ici j'ai de gros problèmes familiales et de santé à supporter.

C'est vrai que "Adventure on the way home" n'est pas facile à traduire de manière succinte, et qui "claque" ! Et si on changeait de point de vue ? Je n'ai pas lu l'histoire, mais s'il s'agit effectivement d'une aventure vécue lorsqu'ils rentrent chez eux, on pourrait commencer par le mot "retour", et utiliser une périphrase comme "Un retour mouvementé". A voir...

Je commence la 1ère page du Cd5. 

Cedrix a écrit:

C'est vrai que "Adventure on the way home" n'est pas facile à traduire de manière succincte, et qui "claque" ! Et si on changeait de point de vue ? Je n'ai pas lu l'histoire, mais s'il s'agit effectivement d'une aventure vécue lorsqu'ils rentrent chez eux, on pourrait commencer par le mot "retour", et utiliser une périphrase comme "Un retour mouvementé". A voir...

Tu as raison, Cedrix. En plus d'être trop long, la traduction littérale "Aventure en rentrant à la maison" sonne mal pour un titre français. Ta proposition, "Un retour mouvementé", me plaît bien.

Autres possibilités :

- Aventure sur le chemin
- Aventure inattendue
- Péripétie(s) sur la route
- Trajet tumultueux
- Aléa au retour

Quand Dagobert pourchasse le chat !
Une histoire du Club des Cinq

- Qu'allez-vous faire aujourd'hui ?, demanda tante Cécile aux Cinq. Chacun leva le nez du livre qu'il lisait, excepté Dagobert qui leva le nez de l'os qu'il était en train de ronger.
- Je pense que nous finirons par faire une promenade, répondit François. Mais le vent est si piquant aujourd'hui. J'ai toujours pensé que janvier était un mois plutôt morne sauf quand il neige, à moins que nous n'allions patiner.
- Mais il n'y a ni neige ni glace, seulement ce vent glacial, ajouta Annie. Je préfère rester dedans et lire les livres que j'ai eus à Noël.
- Oh non ! Il faut que nous sortions, intervint Claude. De toute façon il faut faire faire à Dagobert sa promenade.
Les oreilles de Dagobert se dressèrent lorsqu'il entendit ce mot. Promenade ! Ah ! Exactement ce qu'il voulait ! Il se leva et courut en gémissant jusqu'à Claude qui le flatta.
- D'accord, d'accord Dag, nous laisserons ici Annie avec ses livres et nous ferons une belle et longue promenade.
- Voudriez-vous aller au cinéma à Beckton ?, demanda sa mère. Ils passent un beau film aujourd'hui, un qui parle de la vie du cirque. Je vous l'offre si vous décidez d'y aller cet après-midi.

Page 2 (11 de l'original) :
- Maman, j'ai le sentiment que tu essaies de te débarrasser de nous !, dit Claude.
- Heu, d'une certaine façon oui, répondit sa mère en riant. Ton père va recevoir deux amis cet après-midi, et je pense que ce serait plus simple si vous étiez dehors.
- Ah je vois, répartit Claude. Deux de ses amis savants, je suppose. Bon, dans ce cas je sortirai dès que je pourrai. C'est terrible de ne même pas pouvoir éternuer sans se faire reprocher de faire du bruit.
- N'exagère pas Claude, rétorqua sa mère. Alors François, ce cinéma ?
- Eh bien d'accord, et merci de nous l'offrir, répondit François. Voilà ce que nous allons faire : nous marcherons jusqu'à Beckton, histoire de nous dégourdir les jambes, au retour nous prendrons le train.
- Ca c'est une bonne idée, dit Mick. Je ressens comme une envie de courir. Ecoutez le bruit que fait la queue de Dago contre le sol. Il approuve pleinement !
Ainsi cet après-midi les Cinq se retrouvèrent-ils sur la route de Beckton. Le vent leur fouettait le visage, un vent glacial ; mais marcher les réchauffa, et même Annie finit par se réjouir d'affronter le vent.

Page 3 (12 de l'original) :
Dagobert adorait, naturellement. Il était en pleine forme caracolait, gambadait et furetait partout joyeusement. Il remuait sa longue queue en tous sens, poursuivait les feuilles mortes comme si c'étaient des rats et fit bien rire tout le monde.
- Sacré Dago, dit Annie. Ca doit être pratique pour un chien d'avoir quatre pattes pour bondir partout, plutôt que simplement deux !
A mi-parcours ils passèrent devant Tarleys Mountune, une grande maison qui semblait abandonnée. Le portail donnait sur une petite allée qui donnait sur le perron de la maison. Sur un des pilier de piere un gros chat noir était assis. Il toisa Dagobert d'un air dédaigneux.
Ce dernier ne l'aperçut pas tout d'abord, mais s'arrêta net quand il le vit. Un chat ! Et un gros en plus. Mais hors de portée, hélas !
Dagobert se précipita devant le pilier et aboya fortement. Le chat bailla généreusement et se mit à se lécher une patte, l'air de dire : Un chien ! Stupide créature malodorante ! Inutile de se déranger pour si peu !
Mais le chien sautait très haut, et le chat fut soudain alerté de voir apparaître sa tête à hauteur du pilier sur lequel il se trouvait. L'animal cracha et donna un coup de patte.
- Dagobert, arrête, cria Claude. Tu sais que tu n'as pas le droit d'embêter les chats. Viens ici !
Le chat envoya un autre coup de patte. C'était trop pour Dagobert qui sauta si haut que le chat prit peur. Il sauta dans un buisson qui se trouvait au pied du pilier.
Le chien bondit immédiatement dessus, jappant frénétiquement. Claude cria, mais il ne l'entendit même pas.
- Gronde-le, intervint François. Ca va lui prendre des lustres pour traquer et attraper ce chat. Il est temps qu'il apprenne qu'il n'intéresse pas les chats.

gigi a écrit:

Cedrix a écrit:

C'est vrai que "Adventure on the way home" n'est pas facile à traduire de manière succincte, et qui "claque" ! Et si on changeait de point de vue ? Je n'ai pas lu l'histoire, mais s'il s'agit effectivement d'une aventure vécue lorsqu'ils rentrent chez eux, on pourrait commencer par le mot "retour", et utiliser une périphrase comme "Un retour mouvementé". A voir...

Tu as raison, Cedrix. En plus d'être trop long, la traduction littérale "Aventure en rentrant à la maison" sonne mal pour un titre français. Ta proposition, "Un retour mouvementé", me plaît bien.

Autres possibilités :

- Aventure sur le chemin
- Aventure inattendue
- Péripétie(s) sur la route
- Trajet tumultueux
- Aléa au retour

"Aléa au retour" sonne particulièrement audacieux    Bien joué, Gigi ! 

J'ai eu beaucoup de mal à traduire les dernières phrases de François (fin de la page 3 et début de la 4) : "Blow him, said Julian. He'll be..."

Bravo Monsieur X pour cette traduction !!! Je ne sais pas pourquoi mais ça me titille, le problème c'est que le temps me manque terriblement en ce moment...

Pour le titre précédent, je me permets d'insister pour une de mes propositions...sniffff! : "Le Clan des Sept bat le rappel"

D'abord, dans la nouvelle, Jeannette bat tout le monde aux jeux... puis on entend se battre et hurler... puis on va chercher la police et Colin (on bat des rappels)... puis on grimpe à une corde et on en redescend (on fait un peu de rappel en somme)... puis on interrompt la répétition d'une pièce de théâtre ou effectivement des pirates... se battent...en plus la police bat un rappel... à l'ordre... et se fait rabattre... le caquet... et puis, on finit par y aller au théâtre (sûrement pour y battre des rappels à la fin)!
 
Bref, dans cette histoire, ça n’arrête pas de se battre, d'appeler, de rappeler et de battre des rappels dans tous les sens du terme.

Les doubles et multiples sens que l'on peut trouver sur le fil ou la corde me plaisent bien aussi... parce que je trouve le titre anglais vraiment d'un fadasse (I'm so sorry, Enid).

Un ours pas abattu qui rappelle son point de vue

Monsieur X : Je dirais "Siffle-le sèchement, ça fait bien assez longtemps qu'il court après..." ou "Sois plus ferme avec lui, il poursuit ce chat depuis une éternité...", quelque chose dans ce goût là...