Langelot suspect

Bonjour, 
Ce 13ème tome n'avait pas encore eu l'honneur d'un "Langelot du mois", corrigeons :
Bon point de départ que de placer Langelot suspect N°1 de fuites de dossiers top secret. Il aura l'occasion, comme d'habitude, de faire preuve de toute sa ruse, sa vivacité d'esprit et de sa chance aussi. Et comme d'habitude, il gèrera l'affaire en solo en prenant des initiatives que ses supérieurs lui demandent souvent d'éviter. Mais cette fois c'est justifié car il doit prouver son innocence sans qu'aucun doute ne persiste.
On retrouve à nouveau Choupette et Propergol et comme d'habitude, c'est le passage "blagues carambar " de ce dernier que j'ai le moins apprécié. Sinon le roman est très réussi .
J'ai bien aimé l'astuce du faux voyage à l'étranger.
Au dessin , Paulin est en grande forme.
J'ai cru un moment que la Langelot-girl du jour était Joséphine, et j'étais étonné de ne pas la trouver aussi... gracieuse que les précédentes. Mais tout s'explique, la Langelot-girl arrive plus tard et répond parfaitement aux critères 😄. D'ailleurs Langelot est rapidement tombé sous le charme.

  Mince !    J'étais sûr d'avoir commenté (et donc ouvert le sujet correspondant) concernant ce titre. Bon ! J'ai dû me tromper.    Bon pas grave en même temps.
Ce titre n'est pas mal, mais un petit détail m'a dérangé : le coup de la cabine téléphonique m'a semblé un peu trop gros. Naturellement, dans n'importe quelle histoire (et même dans la vie !) il y a d'heureux hasards, mais celui-là m'a semblé un peu trop ... téléphoné. 
A part ça d'accord de dire que c'était une bonne idée de soupçonner Langelot (ça arrive même aux meilleurs). 

   ou   

Je préfère la première couverture ... mais possède la seconde. 

Les services de renseignements français ont été pénétrés par une puissance étrangère.
Les soupçons se portent sur Langelot lui-même qui décide alors d'ouvrir une enquête pour son propre compte et de démontrer ainsi son innocence.
Pour réussir il lui faudra :
- bien de l'astuce,
- de sérieuses connaissances de judo et de karaté,
- une fausse barbe,
- un hôtel particulier avenue Foch,
- une complice blonde aux yeux violets,
- une Rolls Royce,
- et, pis encore, se faire mettre "la boule à zéro !".

Merci M. X pour les couvertures  . J'ai même pas pensé à, ne serait-ce qu'essayer de la mettre. Mais pas dis que j'y serai arrivé  
Moi j'ai la première (mais  le livre en mauvais état, les pages se décollent). J'adore. Toujours le style à la limite de l'abstrait de Paulin. Mais j'aime beaucoup aussi la seconde.

Cest vrai que la cabine téléphonique, c'est un sacré hasard quand même .

J'ai lu dans un blog sur Langelot que ce livre était suspecté d'être écrit par un autre. C'est probablement le cas pour les 8 derniers romans de la série, que je n'ai pas lus mais qui semblent être à des lieues de la qualité de plume de Volkof. Mais Langelot suspect, franchement, je n'ai rien décelé qui puisse me faire douter que Volkof l'ait écrit.

J'avais lu ce blog moi aussi. Quelqu'un sur le forum avait mis un lien permettant d'y aller.
On peut y lire une étude (en deux parties, mais je n'en ai lu qu'une) sur Langelot et sur Vladimir Volkoff.
J'ai donc moi aussi appris que Langelot suspect SERAIT un écrit apocryphe ... Mais comme toi je n'en ai rien cru ! 
Pour les derniers titres je ne sais pas (en fait je n'ai jamais lu les 4 derniers ... et je ne me rappelle de rien (ou quasi rien) du reste !) Ah si ! je me souviens du sentiment général que m'avaient procuré les derniers titres que j'avais lus : ennui et déception...   ... et voilà pourquoi j'avais alors décidé de ne plus acheter les volumes suivants (mais je me les suis procurés depuis !)

Moi ,j'ai les 2 couvertures mais je préfère la première de Paulin la deuxième. .
Pour l'histoire c'est plus compliqué je n'ai pas forcément adhéré à cet opus car je l'ai lu beaucoup plus tard et la magie n'opère plus................................
Le seul que j'ai lu hors jeunesse et pour lequel la magie a opéré c'est "Langelot garde du corps".

J'ai pas bien compris Hervé 41 : tu préfère la première ou la deuxième ? 

Ouuuuuuuups! Tu as raison ,il y a eu une petite erreur dans les smileys ,c'est la première que j'aime qui me rappelle le plus les illustrations de Paulin....
D'ailleurs il me semble que c'est la seule fois ou ily eu 2 couvertures différentes de Paulin pour un épisode.
j'en profite pour rajouter que j'ai trouvé la semaine dernière Langelot fait le malin de 1984 avec la carte du SNIF et à l'intérieur que du ,les illustrations de Paulin sont conservées .

hervé 41 a écrit:

j'en profite pour rajouter que j'ai trouvé la semaine dernière Langelot fait le malin de 1984 avec la carte du SNIF et à l'intérieur que du ,les illustrations de Paulin sont conservées .

  Excuse moi Hervé ! Il doit être tard. Je comprends chaque morceau de phrase ... mais ai du mal à les assembler.
Tu as trouvé Fait le malin de 1984. OK
Dedans il y avait une carte du SNIF. Une vraie ? Ou une comme dans chaque livre (ou presque) ?
Comme c'était en 84, tu avais peur que les illustrations soient de Bressy ?
Ah ! Je pense avoir mieux saisi : nouvelle couverture avec la carte du SNIF dessus, mais dessins de Paulin à l'intérieur quand même. 

Décidément, c'est un épisode... suspect! J'ai appris grâce à vous qu'il existait sous deux couvertures différentes (que je viens d'acquérir) et qu'il était soupçonné d'être apocryphe... Étrange!
Je ne l'avais jamais lu, je le remonte tout de suite en haut de la pile.   

Non, je te rassure, Ercanica, ce 13e "Langelot" n'est pas plus apocryphe que je ne suis archevêque de Bourges. Et c'est un excellent cru. Une des rares aventures à se dérouler uniquement à Paris et en proche banlieue.

En revanche, tu as raison, c'est le seul titre de la série qui ait eu deux couvertures différentes dessinées par Maurice Paulin. Il faut croire qu'au moment de la réédition en 1978, MM. Brodard et Taupin, les imprimeurs historiques de la Bibliothèque Verte, avaient égaré le dessin original de 1970.

DCM, si la raison (possible) que tu évoques est vraie elle soulève une question pour moi : dans ce cas pourquoi Maurice Paulin n'aurait il pas simplement refait le dessin à l'identique ???
Parce que le premier ne lui plaisait plus ? Par envie de nouveauté ? Par "défi" ?

J'imagine que quitte à recommencer, il a préféré faire quelque chose de nouveau. Peut-être que Hachette lui a demandé de réaliser un dessin plus "descriptif", plus évocateur des péripéties contenues dans le livre.

Nous avons déjà eu cette discussion ailleurs, mais je n'hésite pas une seconde entre ces deux versions : c'est la première que je préfère.

J'ajoute que l'explication que j'ai fournie pour expliquer cette nouvelle couverture est une simple hypothèse de ma part. Mais je la rapproche du fait qu'à la même époque, Philippe Daure a redessiné intégralement deux titres de "Michel" en vue de réédition : Michel et les routiers et Michel et les gardians.

Bonjour, 
Intéressant, c'est vrai, ces spéculations sur le Pourquoi de deux couvertures pour ce volume. Le seul dans ce cas. (quand Paulin officiait en tout cas).
Les deux explications de DCM sont crédibles. 
Celle de l'éditeur qui veut une image plus explicite est très plausible mais alors pourquoi ce volume uniquement ?
Du coup j'ai tendance à penser que l'hypothèse de l'original perdu tient très bien la route. 
En tout cas j'aimerai vraiment avoir le fin mot de l'histoire

Surtout si on sait — je l'ai appris très récemment — que les dessins produits par Daure, Paulin et leurs collègues, jusqu'au début des années 70, étaient la propriété de l'éditeur, et que les dessinateurs n'en gardaient sans doute pas de copie (Hachette avait même demandé que les illustrateurs arrêtent de signer leurs couvertures, ce que Philippe Daure faisait quasi-systématiquement — regardez les "Michel" jusqu'à La Soucoupe flottante : toutes les couvertures sont signées, sauf celle de Monsieur X).

Hachette devait ensuite envoyer tout cela à l'imprimeur, à charge pour lui de conserver ces dessins. Mais dans quelles conditions?

Je frémis à l'idée de ces trésors bouffés par les rats.

 ah non pas les rats !!! 
Je souhaite aussi que nombre de ces originaux aient été conservés.

Voilà bien une énigme que même Langelot aurait eu du mal à résoudre...

En ce qui concerne l'imprimeur Brodard et Taupin, voilà un extrait de leur article Wikipedia qui résume leur énorme succès, puis leur chute.


C’est après la Libération que Brodard & Taupin prend son véritable essor, tout spécialement avec la création par Hachette du Livre de Poche, dont l’entreprise a assuré la production de sa création en 1953 jusqu’en 2007.  L’entreprise mise toujours sur la modernisation et investit dans les machines les plus innovantes. Cette stratégie paie : à son apogée en 1966 l’unité de Coulommiers compte à elle seule plus de 600 employés. En 1967, l'usine Brodard & Taupin quitte Paris et s’installe à La Flèche, dans la Sarthe¹.
Avec les années 1970, l’entreprise subit comme beaucoup d’autres la crise, qui marque le début d’un déclin de l’activité, dans un contexte de difficultés générales du secteur de l’imprimerie. Celui-ci se poursuit, jusqu’à ce qu’en 2007 la non-reconduction du contrat avec Hachette porte un coup fatal à l’entreprise. Malgré une tentative de redressement grâce à l’impression des annuaires Pages Jaunes, la situation empire et les grèves se succèdent, suivi d’un plan social en mars 2010, qui ne parvient pas à redresser la situation de l’entreprise. Brodard Graphique, l'unité de Coulommiers ferme ses portes le 16 juillet 2010.
Brodard & Taupin est reprise par le groupe CPI en 1998. L'imprimerie de La Flèche est l'une des quatre imprimeries de ce groupe en France.

Si, comme expliqué, l'entreprise a connu des périodes difficiles, je crains le pire pour toutes leurs archives, y inclus peut-être des originaux des illustrateurs ou des manuscrits! . J'aurais bien envie de prendre contact avec l'usine de La Flèche pour savoir s'ils ont trace de ces dessins, ou avec Hachette, mais je vois que ceux-ci ont déménagé deux fois leur siège depuis les années 60! Je vois d'ici les vieilles caisses poussiéreuses voler à la poubelle...

Profitant des vacances, me voici poursuivant ma (re)lecture des aventures du blondinet, dans l'ordre de parution.

J'ai franchement adoré cet épisode ! On a affaire à une vraie histoire d'espionnage, dans une sorte de huis clos parisien à l’atmosphère assez étouffante où l'on se demande comment Langelot va parvenir à se dépatouiller de la situation dans laquelle il s'est retrouvé. Si la découverte de la cabine téléphonique est quelque peu capillo-tractée (même si de pires coïncidences ont lieu dans la vraie vie des espions) et si le méchant final est évident dès le tiers du livre, l'ensemble est rudement bien ficelé et on pourrait se demander si on n'en tirerait pas un super film! Un sacré bon cru en tout cas.

Heureux de te lire, Ercanica. Je constate que nous sommes tout à fait d'accord sur ce titre, que j'aime tout particulièrement. C'est en effet une des rares aventures exclusivement parisiennes (avec Le Plan Rubis et La Dernière Manche), et ça donne un charme particulier. On y trouve la première évocation de ce qui deviendra 4584, ce pays non nommé dont Ivor et Constanzia sont des ressortissants. Et puis, quel casting! Didier, Roche-Verger, Choupette! Et puis une Langelot Girl qui fait chavirer le cœur de notre snifien en une seconde chrono...

Oui je confirme : un excellent cru que ce Langelot suspect.
Question à mille roubles : Monsieur Timothée, le faux balayeur et brillant espion de la première mission de Langelot était-il aussi originaire de ce fameux pays 4584?

On peut évidemment le suspecter, de même que le faux colonel Moriol dans Langelot Agent Secret.

Mais la piste n'est jamais vraiment évoquée.