Rappel du premier message :Bonjour,
Je viens de voir sur Ebay se vendre deux exemplaires originaux du C5 avec jaquette. En anglais, les vrais de vrais de 1946.... 99,99£ chaque...
C'est pas donné ces petites bêtes là.
Sinon, je viens d'acquérir deux exemplaires non originaux, en anglais et je suis en trains de comparer les deux versions. C'est fort amusant et interressant de juger le travail des traducteurs.
La langue anglaise étant plus concise que le français (en nombre de mots et de longueur de mots), je veux dire par là qu'il est fréquent de voir un texte en anglais de 20 lignes en faire 25 voire 30 correctement traduit en français.
Nos traducteurs ont donc un double challenge à relever, réduire la longueur du texte français, sinon un livre ferait certainement 300 pages minimum. Transposer les us et coutumes anglaises en français, ce qui peut parfois emmener à modifier légèrement l'histoire. Voire à trahir complètement une idée, un passage.
Bon jusqu' où ont le droit d'aller les traducteurs ?
La plus grande transposition étant le fait d'avoir francisé les 4 enfants, d'anglais ils se retrouvent français de Bretagne (pour Claude) et grenoblois (pour Annie, Mick et François).
Pensez-vous que si l'on avait traduit en les conservant anglais (comme par exemple Bennett-Jennings) on aurait perdu du plaisir à lire leurs aventures ?
Cà fait beaucoup de questions et de remarques mais je trouve ce forum bien peu actif....
Philippe