Alice et la malle mystérieuse

L'Alice nouveau est arrivé :

Je n'inclus pas le résumé car je trouve qu'ils "racontent" toujours beaucoup trop... si certains ne l'ayant pas encore lu étaient intéressés ce serait pour eux -à mon avis ! - du divulgâchis... (tiens ce pourrait être un mini-sujet : lisez-vous les quatrièmes de couverture ? pour ma part jamais :-)).

J'aime beaucoup Albert Chazelle mais là je trouve Alice bien moins jolie que d'habitude, sans la coiffure caractéristique, je la reconnaîtrais difficilement... et son air halluciné ferait presque peur !

Merci Mouette, de t'être occupée du premier post de lancement  

Je suis d'accord avec toi pour cette couverture, Alice n'y est pas à son avantage avec sa bouche ouverte et ses sourcils relevés.

Et, si, il m'arrive de lire le texte de la 4e de couverture

Mon édition a la "nouvelle" couverture ; hélas

Pas emballé non plus J'ai trouvé l'intrigue assez embrouillée et pas toujours crédible. A chaque page il y a une nouvelle péripétie plus ou moins justifiée. C'est un peu fatigant Par exemple dans ce titre Alice aide à trois reprises une personne qui n'a absolument aucun rapport avec l'intrigue. C'est juste du remplissage pour occuper les journées d'Alice par différentes anecdotes. J'ajoute pour terminer que la malle de l'histoire n'est pas si mystérieuse que ça : rien à voir avec le coffre aux trésors du club des cinq.

Pour répondre à Pierre-Dominique, je n'ai pas trop été choqué par le côté haute société d'Alice. J'y suis habitué. Quand j'étais gamin d'ailleurs, je croyais qu'Alice avait sa propre voiture parce que c'était l'usage aux USA et non parce que son père est un riche avocat.

@Mouette : Quelle belle idée de reprendre les fameux "livres du mois". Depuis le temps ! C'est bon, je sors cet "Alice" de son étagère et je le mets sur ma PAL.

À dans quelques jours dans ce topic...

Je viens de commencer à lire cet Alice, depuis mon post de l'autre jour.

Notre héroïne prépare un voyage en Amérique du Sud, en compagnie de ses amies.

Elle reçoit entre-temps deux cadeaux, dont un singulier, auquel elle ne s'attendait pas : une chatte angora. En revanche, elle ignore qui la lui envoie. Tout ce qu'on sait sur son expéditeur, c'est qu'il s'agit de quelqu'un qui veut du bien à Alice.

Un peu plus tard, son cabriolet au volant duquel elle se rend à l'étude de son père se trouve accroché en cours de route par la voiture d'un jeune chauffard. C'est encore Ned Nickerson qui tirera Alice d'embarras !

Une fois arrivée au cabinet de son paternel, Alice est chargée par celui-ci d'une étrange affaire concernant l'un de ses clients.

Pour l'instant, j'en suis là où elle reçoit la visite chez elle d'une femme déplaisante, celle qui la dissuade de participer à la croisière à destination de l'Amérique du Sud.

C'est très sympathique jusqu'à présent.

Je reprends ma lecture dans un petit moment...

Chose promise, chose due : voici donc les 5 exemples de traductions que j’avais notés pour en discuter ici.

Cas de traduction erronée :

Page 97 (VO) : Still, it would take only a few minutes longer to investigate the twelfth floor.
Page 121 (VF) : Il lui restait quelques minutes pour inspecter le douzième étage.
Traduction proposée : (…) onzième au lieu de douzième.

À noter qu’aux États-Unis, la numérotation des étages d’un immeuble commence à partir du chiffre 1. Celui-ci correspond au rez-de-chaussée de l'Angleterre voire de la France. Du coup, le 12e étage de la VO (américaine) aurait dû être traduit en français par le 11e étage.

Cas de traductions modifiées/ tronquées vis-à-vis de l’original :

Page 103 (VO) : “(…) But I’ve planned on this cruise for over a year,” the girl pleaded.
Page 126 (VF) : « Je me faisais une telle joie de cette croisière ! », répondit une autre voix, chargée de larmes.
Traduction proposée : « Mais ça fait plus d’un an que je prépare cette croisière », supplia la jeune fille.

Page 134 (VO) : Time passed very swiftly aboard ship. The three girls never having crossed the Equator, received the usual initiation. With other passengers, they submitted to duckings and fun making. One day Bess admitted to Nancy she had sampled many unusual delicacies between meals after the boat had stopped at Rio de Janeiro, Brazil. It was not long after this call that the girl had a severe case of seasickness.
Pages 160 et 161 (VF) : Le temps, cependant, passait rapidement à bord du Saint Patrick. On arriva à l’équateur. Alice et ses amies reçurent le baptême de la ligne. Quelques jours plus tard, après une assez longue escale à Rio de Janeiro, la mer devint mauvaise. Alors que Marion était en train de soigner Bess, en proie à de fortes nausées, Alice fit irruption dans la cabine.
Traduction proposée : Le temps s’écoulait rapidement à bord du navire. Les trois amies n'ayant jamais franchi l'équateur, reçurent le baptême de la ligne. Au cours de cette initiation d’usage, on leur fit « boire la tasse » et on leur joua des tours. Un jour, Bess avoua à Alice qu'elle avait dégusté de nombreuses spécialités culinaires inhabituelles entre deux repas lors de l'escale du Saint Patrick à Rio de Janeiro, au Brésil. Peu de temps après, la jeune fille fut prise d’un accès de mal de mer plutôt grave.

En VO, la cuisine brésilienne n'a pas réussi aux deux cousines amies d'Alice, cause de leur malaise. En VF, il est dû à la mer !

Pages 126 et 127 (VO) : Bess and George helped Nancy to unpack her trunk. A bottle of perfume had been broken and several frocks were badly mussed. “You must have been thinking about mysteries when you packed your things,” George Fayne chided, holding up a wrinkled skirt. “This will need to go to the ship’s dry-cleaning department.”
Page 152 (VF) : (…) ses deux amies l’aidèrent à défaire sa malle.
Traduction proposée : Bess et Marion aidèrent Alice à déballer sa malle. Elles trouvèrent à l’intérieur un flacon de parfum cassé ainsi que plusieurs robes chiffonnées.
« Tu as sûrement rêvé de mystères au moment d’emballer tes affaires », réprimanda Marion, en exhibant à bout de bras une jupe froissée. « Il va falloir envoyer ces habits au service du lavage à sec du bateau. »

Cas de traduction carrément manquante :

Page 135 (VO): “I guess I was too eager to taste everything,” she groaned to George, who tried to make her cousin more comfortable as she twisted in her bed.
“I feel sort of funny inside, myself,” sympathized her boyish chum. “It’s remarkable how Nancy can keep going so strong. She never loses a minute as long as there’s a mystery.”
“It certainly is true. The trunk episode; Doris Trenton’s love affairs; the red-haired stranger; and the unhappy Mrs. Joslin and her daughter; all keep Nancy up and going.”
Traduction inexistente en VF.
Traduction proposée : « Je suppose que j'avais trop envie de goûter à tout », gémit-elle à Marion, qui tenta de mettre sa cousine à l'aise, tandis que celle-ci se tortillait dans son lit.
« J'ai l'estomac barbouillé, moi aussi », déclara l’autre d’un ton compatissant. « C'est remarquable ce qu’Alice peut continuer à être aussi en forme. Elle ne perd jamais une minute tant qu'il y a du mystère. »
« Tu dis certainement vrai. L'épisode de la malle ; les histoires de coeur de Doris Trenton ; l'inconnu aux cheveux roux ; enfin, la malheureuse Mme Joslin et sa fille : tout ce qu’il faut pour qu’Alice soit fraîche et dispose. »

J'en suis à peu près au milieu Je sais je n'avance guère.

Je suis très contente de relire un Alice, mais que cette histoire manque de punch ! Et embrouillée en plus.

Une chose m'a choquée tout de même : que James Roy, pour satisfaire un ancien client, demande à Alice de se lier d'amitié avec Doris juste pour l'inciter à se marier avec le jeune homme choisi par les parents. Bien piètre mission pour Alice...
Est-ce que les mariages arrangés étaient encore courants à l'époque ?

Bon, je continue ce soir

J'ai enfin achevé la lecture de cet Alice ! Impression soleil levant demain, nettement moins sévère que les vôtres !

Avec un peu de retard comme souvent, quelques mots de mon "ressenti" sur cet Alice... assez agréable même si la lecture de mon exemplaire a été quelque peu gâchée par les illustrations à mes yeux très laides de Jean-Louis Mercier...
Si celle de couverture, due pour sa part à Philippe Daure, est bien girly mais plutôt avenante avec un agréable duo d'orange et de bleu :




Mais les illustrations intérieures... Alice avec son nez pointu ressemble à une péronnelle assez vulgaire et pas bien fine et James Roy à un vieux morse (en moins bien que les morses). Et le reste est à l'avenant, il y a des visages qu'on ne peut qualifier que de gribouillés...

Sinon j'ai eu une meilleure impression que la plupart d'entre nous, ce titre m'a semblé un Alice façon vaudeville, ne se prenant pas trop au sérieux, plutôt divertissant, riche en quiproquos et rebondissements, souvent pas crédibles pour un sou, mais croit-on jamais aux vaudevilles ? Je me suis laissée embarquer comme sur le Saint-Patrick dans cette fantaisie d'une légèreté estivale en comparaison des sujets de certains autres "Alice", enfants disparus, artistes devant fuir leur pays...
La tentative de mariage arrangé et la possible condamnation d'un père pour escroquerie pourraient cependant être des sujets d'une certaine gravité, mais ils baignent dans une telle atmosphère d'insouciance...

Par ailleurs je suis bien d'accord sur le côté snobinard d'Alice et de son entourage, j'ai particulièrement été choquée par sa phrase en réponse à Sarah qui lui demande ce qu'elle compte faire du chaton qu'on lui a déposé devant sa porte : " Le garder, évidemment. On voit tout de suite qu'il s'agit d'un animal de valeur... de grande valeur, même". Dans l'ensemble je trouve d'ailleurs Alice assez sèche et "commandeuse" dans ce livre, rabrouant souvent ses deux acolytes, qui ont bien de la patience !

Je me pose une question à propos de Bess et Marion, qui sont évidemment du même milieu social qu'Alice, celle-ci est-elle la seule du trio à posséder une voiture ? A propos d'une accusation de vol de bijou dans un magasin, les filles ayant dit au vendeur que ce bracelet leur plaisait beaucoup, Marion répond assez justement au policier : "Vous ne pouvez pas nous arrêter pour un motif aussi futile ! J'aimerais posséder une voiture de luxe, mais je n'ai aucune intention d'en voler une !". Donc elle n'a pas pas de véhicule similaire au fameux "cabriolet" d'Alice, mais possède-t-elle une voiture plus ordinaire dont on n'entendrait jamais parler ? D'ailleurs voit-on parfois l'une des deux cousines conduire celle d'Alice, ont-elles leur permis ? j'avoue ne pas m'être encore assez replongée dans leurs aventures pour avoir une certitude à ce sujet... d'autres ont peut-être des souvenirs plus précis ?

DERNIÈRE MINUTE ! à moins que vous ne soyez déjà tous au parfum ? Je viens de voir sur le Wiki consacré à ce livre qu'après la première édition illustrée par Chazelle qui restitue le texte original, toutes les suivantes sont mentionnées "texte abrégé" et deux dont la mienne avec la précision "182 pages" au lieu de 247 pour l'édition avec Chazelle, ce qui n'est pas rien comme différence !
Peut-être cet "allègement" explique-t-il que j'aie trouvé les diverses intrigues bien moins lentes et confuses que pour plusieurs d'entre vous ? 

Bonjour les fans d'Alice!

Bravo pour vos échanges fort intéressants au sujet d'Alice, du texte de la Malle Mystérieuse et de sa traduction!
Je n'ai pour ma part jamais lu aucune des aventures d'Alice (j'ai sans doute tort) et si je me permets ce bref aparté, c'est aussi pour dire BRAVO à Sree dont je trouve les traductions très fidèles
et très plaisantes, au point que si ce n'est pas une trop grosse charge pour toi, tu devrais peut-être tenter la traduction du second inédit de Bennett ("That's Jennings").
Je serais très heureux de te passer le relais et on pourrait en discuter par MP, si ça t'intéresse!

Bravo Mouette pour ton commentaire plus détaillé que les nôtres 

Tes remarques sont tout à fait judicieuses. C'est vrai qu'Alice est assez insupportable.
Elle se fait tout de même "gronder" par leur hôtesse quand elle échoue dans sa tentative de capturer les cambrioleurs, faute d'assez de force.

Il est beaucoup question dans ce titre de ses toilettes, robes et tenues, je n'ai pas souvenir que ce soit le cas dans les autres livres.

La fin est un peu plus mouvementée... pas de quoi être tenu en haleine tout de même

Je ne me souviens pas si Bess et Marion possèdent leur propre voiture dans d'autres titres

Merci Sally, c'est gentil de ne pas avoir dit "plus bavards" !  
Si je le trouve un jour je prendrai un exemplaire avec le texte intégral - et les illustrations d'Albert, ce qui ne gâte rien... - pour voir ce qui a été ôté, et qui alourdissait peut-être ces intrigues qui m'ont paru légères et pas désagréables, en même temps c'est vrai plutôt minces ! Pour cette fois peut-être le sabrage de l'éditeur a-t-il eu un côté positif ?
Dear Sree as-tu le temps d'avancer dans ta lecture ? j'espère surtout que tout se passe bien pour toi !

Paxson a écrit:

Bonjour les fans d'Alice!

Bravo pour vos échanges fort intéressants au sujet d'Alice, du texte de la Malle Mystérieuse et de sa traduction!
Je n'ai pour ma part jamais lu aucune des aventures d'Alice (j'ai sans doute tort) et si je me permets ce bref aparté, c'est aussi pour dire BRAVO à Sree dont je trouve les traductions très fidèles
et très plaisantes, au point que si ce n'est pas une trop grosse charge pour toi, tu devrais peut-être tenter la traduction du second inédit de Bennett ("That's Jennings").
Je serais très heureux de te passer le relais et on pourrait en discuter par MP, si ça t'intéresse!

@Paxson : Merci pour tes appréciations et pour ta proposition. Toutefois, je suis surchargé de travail en ce moment... et ce n'est pas fini ! Du coup, je vois mal comment assumer cette tâche, qui ne serait pourtant pas pour me déplaire ! Je te tiendrai au courant. En attendant, eh oui, on pourrait en parler en Messagerie Privée.

mouette a écrit:

Merci Sally, c'est gentil de ne pas avoir dit "plus bavards" !  
Si je le trouve un jour je prendrai un exemplaire avec le texte intégral - et les illustrations d'Albert, ce qui ne gâte rien... - pour voir ce qui a été ôté, et qui alourdissait peut-être ces intrigues qui m'ont paru légères et pas désagréables, en même temps c'est vrai plutôt minces ! Pour cette fois peut-être le sabrage de l'éditeur a-t-il eu un côté positif ?
Dear Sree as-tu le temps d'avancer dans ta lecture ? j'espère surtout que tout se passe bien pour toi !

Merci, Mouette, de t'enquérir de mes nouvelles. Mais oui, t'inquiète : tout se passe très bien en ce qui me concerne. A cela près que j'étais débordé de travail ces derniers temps.

Pour te répondre, oui, j'ai même achevé la lecture de cet Alice. J'aurais dû en parler ici, je le sais. Eh bien, que dire ? sinon, que j'ai été vivement déçu par ce roman. Non seulement l'intrigue comporte-t-elle de grosses ficelles - cette fois elle est vraiment tirée par les cheveux ! - mais encore la traduction en français est infidèle. C'était toutefois distrayant, cette lecture m'avait changé les idées le temps de quelques heures, mais sans plus.

Bonsoir tous les lecteurs d'Alice.
Je viens de commencer. Et je dois dire que je ne m'ennuie pas. Ça n'arrête pas. Les chapitres s'enchainent et les mystères s'empilent tout comme des vêtements dans une malle. Où tout cela va-t'il nous mener, caramba ? Dommage que je sois fatigué ce soir...
A suivre... 

Bravo Gronours de t'y mettre !

Oui comme moi, fatiguée le soir  

En tout cas c'est reposant pour l'esprit de lire de temps à autre un Alice, un Bennett ou un club des cinq

Je suis tout à fait partante pour en lire un autre à l'occasion.

Bonjour tous,

J'ai fini!

Comme Mouette, j'ai lu une version "abrégée" de l'époque Mercier et je dois dire aussi que j'ai bien aimé.
C'est très vivant et le récit passe d'une péripétie à l'autre à une vitesse infernale.
Si ce livre n'était pas sorti dans les années 40, j'aurai pu croire à une satire de l'Inspecteur Harry mais en mieux dégrossie (Alice est plus distinguéééée que Harry).
Comme Callahan, dès que Alice met son petit nez (n'en déplaise à Mouette) dehors, il arrive quelque chose de louche et, comme notre Alice est une hyper active, il s'en passe des choses. Je n'ai plus assez de griffes pour les compter.

Le truc en trop... Le truc pas top :

J'aime bien l'analyse de Mouette qui décrit la trame comme un vaudeville, c'est très vrai.

A part ça, le petit manuel laborieux que je suis a bien aimé la coquille de traduction de Madame Voilier qui se sert, en page 177 (de ma version) d'un "ciseau à froid" (vas-y, chauffe Alice, chauffe!) pour démonter la malle de Bella. Tu brûlais, Claude, tu brûlais... Bon, me voici en froid avec la traductrice, mais notons que cette coquille a laissé Hachette "tout de bois", hi, hi,hi !

Très bonne question de Mouette sur les capacités à conduire des deux cousines... Et de la réponse de Sally....(Je n'en peux plus de rigoler)

 

Mouette et Sally, votre lecture est un survol car, suite à l'accident d'Alice, c'est qui, qui conduit Alice dans le chapitre 3 et avec sa voiture?

Huuuummmm ????

(A moins que ce soit une question pour tester les lectures du livre...)

Gronours, tu veux dire qu'on lit trop vite et sans faire attention ? voire que nous sommes des étourdies ?

Mais non... Mais non... Enfin peut-être un tout petit peu, oui.. Mais tout tout petit le peu, hein...

C'est bien Bess qui conduit avec sa voiture et qui transporte Alice dans le chapitre 3.

Je n'en reviens pas de la manière dont l'épilogue de cette aventure est expédié. 
En particulier sur le cas Willett. Ce bon Harry qui a fait du charme à Bella pendant tous les jours de la croisière, se rapatrie en urgence pour sauver sa boite (une usine à malles, hi, hi, hi amusant non, comme boite?) à la demande du père Roy, la sauve, lave l'honneur de son associé, renoue avec la fille de celui-ci qui est restée d'ailleurs en Argentine (aux dernières nouvelles), laisse tomber Bella en rase campagne (le mot est juste) pour convoler, se met à travailler durement (alors que c'était un sacré dilletante) et tout ça en un petit paragraphe alors que Alice achève juste de résoudre son mystère. Il manque juste le nombre d'enfants à naître... 
Miss Quine va plus vite que la lumière dans ce happy end, non?
J'ai trouvé cette expéditive conclusion très amusante. 

Je vois que tu as suivi l'affaire de près !

Il me semblait bien que Bess et Marion conduisaient aussi (je parle pour l'ensemble des Alice et non pour ce titre en particulier ). 

Eh bien je relis en ce moment Le club des cinq joue et gagne (titre que je connais peu, j'ai dû le lire une fois ou deux maximum) : c'est tout de même d'une autre trempe que cet Alice bâclé.

Ah la boulette ! j'avais pourtant l'impression de l'avoir lu attentivement et, contrairement à Sally, avec un plaisir léger mais réel (ce qui n'a rien à voir)... Bravo pour ton attention et ta mémoire ! Et ravie finalement de t'avoir procuré ce moment de franche rigolade !

  Un peu en retard en ce moment.
J'en avais un bon souvenir car c'est un de ceux que j'ai lu dans mon enfance et j'ai trouvé que ça n'avais pas trop mal vieilli pour un livre écrit en 1940 . ce qui m'a surpris c'est le "puritanisme" de la société américaine de cette époque où les jeunes filles filles roulent en voitures ( ce qui n'était pas le cas en France) mais qui ont besoin d'un chaperon pour aller quelque part.
Manque d'intuition pour Alice qui doit comprendre beaucoup plus tôt que l'intrigue de cette affaire se trouve dans la malle.
Et pour une fois Alice reste cantonnée dans le bateau et  ne prend pas l'avion dans tous les sens pour traverser les  U.S.A