Langelot et le gratte ciel

Pour sa quatrième mission, Langelot dot accompagner le capitaine Mousteyrac au Québec pour une mission appelée "Nébuleuse" car elle porte sur une menace indéterminée sur un gratte-ciel. Mousteyrac n'est pas particulièrement sympathique et il déteste les "bleus". Il cantonne donc son adjoint à l'hôtel tandis qu'il démarre son enquête, mais pour le rendez-vous du soir, il est absent.
Langelot contecte alors la police fédérale et son inspecteur Phil Laframboise. Malgré un patronyme un peu particulier, c'est un bon agent qui formera avec Langelot une équipe efficace. En route, Langelot fera la connaissance de Grisélidis Vadebontrain, une charmante canadienne avec qui il sympathisera.
Mais comme à chaque mission, les surprises ne manqueront pas et il faudra toute l'intuition de l'agent 222 pour résoudre cette énigme.
Ce roman envoie Langelot au Québec et l'auteur en profite pour nous parler de ce pays, de son parlé si particulier, de ses habitudes et ses menues différences avec la France. Comme durant les premières mission, Langelot commence avec des supérieurs pour finir seul en piste (du SNIF). Comme à chaque aventure, il y a une présence féminine qui en pince pour lui. Si cette histoire est un cran en dessous de la précédente, ça reste un bon cru.

Bonjour,
Voici le Langelot du mois
https://servimg.com/view/11877230/23

spéléo, ton image n'apparaît pas (pour moi en tout cas ...)

Chic, un titre que je possède et que je n'ai pas encore lu !

Voici la couverture:

Je ne l'ai jamais lu, mais je sais que ça se passe à Montréal. Donc, ça m'intéresse d'en savoir plus. Étant donné que je l'ai, je vais le lire. Euh... Spéléo, je ne vois pas la photo de la couverture non plus.

Depuis hier soir, Servim.com me pose problème... Si j'essaie d'héberger une image ici, dans les posts, je ne vois qu'une croix rouge à la place ! Du coup, j'ai changé d'hébergeur et je vais désormais sur imagup.com. C'est un site qui est plus simple d'utilisation que servim et qui ne nécessite pas non plus d'inscription pour uploader ses images.

[img:463d]http://images.imagup.com/06/1223978481_puck_et_la_mercedes_blanche[1].jpg[/img:463d]

Philippe, si tu ne réussis toujours pas à héberger tes images sur le forum, voici comment procéder :

1. Va sur le site http://www.imagup.com/index.php?page=upload
2. Clique sur le bouton "Browse".
3. Choisis maintenant l'image que tu veux afficher ici en double-cliquant dessus.
4. Clique ensuite sur "UPLOADER MON IMAGE !"
5. Copie le code qui s'affiche, celui qu'il faut pour un forum. (Juste en dessous, tu peux voir l'aperçu de ton image.)
6. Tu n'as plus qu'à coller ce code dans ton post et le tour est joué !

Bonjour et merci à tous,
Je commençais à me poser des questions, SERVIMG semble poser en effet des problèmes d'hébergement, je suis allé sur mon compte et je ne retrouve qu'une image sur deux.... je changerai de site la prochaine fois.
Le scan de Marina étant exactement le mien je ne vais pas insister. MERCI.
L'histoire en effet se déroule au Québec, Langelot est envoyé sur place pour tenter de comprendre une énigme, suite à une autre affaire des informations semblent indiquer qu'il se passe des choses louches dans un des immenses gratte ciels Québéquois.
Mais tout commence de travers. Cavalier seul, le collègue de Langelot désire commencer l'enquête seul et disparait ! laissant notre jeune ami se débrouiller par lui même.
Du coup il est obligé de déclarer la disparition de son collègue et de faire affaire avec les services secrets Québéquois.
Cette histoire qui ressemble à piège de cristal avant l'heure est une sorte de huis clos puisque tout ou presque se déroule dans un gratte ciel mais quel gratte ciel !
Wladimir Volkoff se laisse aller à quelques clin d'oeils qui surprennent aujourd'hui, Grisélidis Vadebontrain, et Jules Laframboise ! c'est un peu facile de se moquer des patronymes de nos amis outre flaquiens, mais à cette époque çà passait encore.
Et à cette époque là également en France nous n'avions pratiquement aucun immeuble dépassant les 15 étages... alors évoquer des gratte ciels était "exotique".
Une bonne histoire mais moyenne pour moi c'est 7/10.

8/10 pour moi ! Plus je le connais, plus je l'aime ce petit Langelot !
Et alors là, cette retranscription d'accent québécois, un pur délice ! Des personnages secondaires attachants ce qui revient souvent je trouve dans les Langelot d'aileurs !
Une bonne intrigue (mais alors qu'est ce qu'il est intelligent ce petit d'avoir trouvé à résoudre ce mystère !)
Bref un titre qui m'a bien plu !

j'arrive après la bataille,car nous sommes au mois de Janvier,mais j'interviens car c'est mon Langelot n1 celui qui se retrouve régulièrement au pied de mon lit chaque année. j'aime le langage Canadien des "
Français de l'autre bord "ainsi que le huis-clos dans l'immeuble "Prospérité"
Donc pour moi sans hésiter c'est un 9/10

Hello DCM !

J'ai enfin lu ce Langelot qui fait partie de tes favoris, c'est bien ça ?
Effectivement, pas mal du tout:D . J'ai tout de même préféré la première partie avec les enquêtes menées chez les différents locataires du gratte-ciel que la seconde - ce huis-clos m'a semblé un peu longuet.

La Langelot-girl est une bonne fille, pas trop fute fute mais très courageuse et elle obéit aveuglément aux ordres de son cher Langelot, Phil restant complétement transparent, le pauvre.
Il risquent tous les trois la mort, mais ne s'en émeuvent pas plus que ça. Une fois l'affaire dénouée, ils se préoccupent d'abord de sauver l'autre agent-secret français et c'est seulement après les remerciements, les congratulations et les effusions d'usage que Langelot dit "j'espère qu'il n'est rien arrivé à Grigri"
La pauvre Grigri qui s'est dévoué corps et âme, qui est raide dingue amoureuse de Langelot et qu'elle embrasse à je ne sais plus quel moment.
Cela dit, les expressions québecquoises sont très marrantes et m'ont rappelé mes cousins du Canada.

Ah ! celui là c'est un de mes premiers souvenirs de lecture (catégorie roman) et probablement mon 1er Langelot (quoique je me souvienne en avoir lu un autre à la même époque avec le colonel Chibani, mais je ne retrouve plus le titre. Il devait être postérieur aux "exterminateurs" car je les ai tous relus jusque là et je ne l'ai pas retrouvé).
En tout cas il m'avait marqué et m'a probablement ouvert mon gout de la lecture.
Après Londres, Langelot nous fait visiter Montréal ! Ou plutôt ses gratte-ciel. C'est marrant de voir comme des choses paraissaient, à l'époque, exotiques à force d'être ultramodernes, à nos yeux de petits français à la traine. Je pense à la façon dont l'auteur s'attardait sur la description du fonctionnement des ascenseurs qui aujourd'hui sont monnaies courantes, ou à la fermeture centralisée des autos.
C'est vrai que c'est un petit "piège de cristal" avant la lettre. Je me souviens que j'avais adoré (et frémi à) l'idée que ce tout jeune agent secret, qui arrive chapeauté par un ancien, se retrouve très vite seul et qu'il doive faire avec.
Ses acrobaties et ses montées et descentes, sur et dans l'immeuble, m'avaient aussi fasciné.
Important : c'est dans cette aventure que l'on découvre les locaux du SNIF dans le XVIème ainsi que la façon dont une mission est donnée à un agent.

Et comme je le disais au sujet des "saboteurs", la blessure par balle au poignet de Langelot est déjà oubliée. ils récupèrent vite ces jeunes !

Également un de mes favoris, et la naissance de mon envie de visiter le Québec, concrétisée pas loin de vingt ans après la première lecture de cette histoire.

Koloté, les Langelot où apparaît le colonel Chibani sont :

Langelot Et L'Inconnue
Langelot Et Les Crocodiles
Langelot Et L'Avion Détourné
Langelot Kidnappé

Alors ce doit être Langelot kidnappé. Il faut que je me le procure pour voir s'il me rappelle qqchose.
merci

C'est celui dans lequel Chibani meurt à la fin en ayant voulu attirer Snif dans un piège, et en refusant de se sauver ainsi que Langelot l'y encourage.

Attention, c'est du lourd ! J'ai A-D-O-R-E ce roman !     Il y a dedans tout ce que j'aime : de l'aventure, de l'espionnage, du suspense, de l'humour, des cascades ... Honnêtement, je me suis régalé. Le décalage tout d'abord (que j'avais déjà pu apprécier dans Les Saboteurs à Londres) entre trois civilisations, France-Canada d'un côté, et Canada-Etats-Unis de l'autre, et dont la canadienne est sensée être proche de la nôtre. On voit le décalage principalement dans la langue mais également dans la façon de fonctionner (l'administration française en prend pour son grade !). Ensuite, et principalement, l'intrigue, qui nous offre une histoire d'espionnage et des moments de bravoure comme je n'en avais pas connu depuis 24 Heures Chrono ! Depuis l'enlèvement du supérieur de Langelot (on évoque même sa mort possible !) jusqu'aux tentatives (avortées) d'évasion, le suspense dure jusqu'à la fin, et on ne sait que tard qui va s'en sortir. Il y a donc (contrairement aux intrigues d'Alice très invraisemblables) une vraie tension et toutes les tentatives de Langelot et de son associé ne réussissent pas, bien au contraire. Seule le dénouement reste un peu facile et trop brièvement achevé. Il y a quand même un peu de légèreté avec le personnage de Grigri, qui est cependant bien malmenée.
Bref, un très grand cru, qui rehausse encore mon opinion sur la série et son auteur (impeccable dans son style et son intrigue).

mina a écrit:

Je l'ai fini il y a quelques jours de ça et effectivement c'est un titre qui m'a plu. Lieutenant X n'a pas l'air d'avoir des connaissances approfondies du Québec. Il dit toujours "les Canadiens Français", alors que ce terme n'est jamais  utilisé. Demandez à un Québecois d'où il vient, même si ce n'est pas un séparatiste, neuf fois sur dix il va répondre: "je suis Québecois". Il a mentioné des rues connues de Montréal, comme l'avenue Ste-Catherine, Dorchester, Cote-des-neiges etc. mais il ne décrit pas du tout l'atmosphère de là-bas. Je n'ai pas eu l'impression de me retrouver là-bas lorsque j'ai lu ce livre. D'après ce livre, "Framboisier" semble être un nom commun... eh bien je ne l'ai jamais entendu moi-même. Il aurait mieux fait de mettre un nom comme "Fréchette" ou "Paquette" ou "Dion" qui sonne vraiment Québecois (et non "Canadien Français). Mis à part ces quelques détails, l'intrigue est bonne. Je dois dire que je m y perds lorsque il commence à décrire les descentes et les montées à travers le gratte-ciel à travers la fenêtre ouverte. Vu le froid de Montréal, c'est pas mal invraisemblable aussi.

J'ai lu avec intérêt les commentaires des divers participants sur "Langelot et le gratte-ciel", un livre que j'aime bien puisque, comme "Langelot et la danseuse", il se passe chez nous. Ça m'a bien amusée. 

Avec tout le respect, je ne suis pas tout-à-fait d'accord avec Mina. Au contraire, je pense que les livres montent que l'auteur est bien certainement allé au Québec (c'est vrai qu'il est venu au milieu des années 60), ou qu'il a à tout le moins fréquenté des québécois: le vocabulaire est réussi, et il y a plusieurs détails réalistes (comme le personnage qui habite sur Côte-des-Neiges et dont le numéro commence par 737: c'est effectivement le bon central téléphonique pour ce quartier). Langelot et le narrateur parlent bien des "Canadiens", mais l'auteur ne place pas ce terme dans la bouche d'un Canadien, justement (et d'ailleurs, à l'époque l'expression Québécois était moins répandue qu'aujourd'hui), donc c'est fort réaliste. La seule chose bizarre c'est que, de tout le roman, personne ne parle de hockey...  
Pour ce qui est de l'atmosphère, là, bien d'accord avec Mina; c'est bien vrai qu'on la sent peu; en fait c'est mieux dans "Langelot et la danseuse", mais à sa décharge, Langelot passe ici plus de la moitié du livre coincé dans le gratte-ciel, alors... pour le reste, les claques et la sloche, c'est bon. 
Et pour les noms: Laframboise (le nom du policier canadien, Phil Laframboise) est quand même un nom assez courant, et justement l'auteur voulait un nom normal, mais que Langelot trouverait bizarre, alors c'est très bien trouvé. Vadebontrain, c'est plus curieux, en effet, jamais entendu ça; mais peut-être l'auteur avait-il rencontré un Vadeboncoeur (nom très répandu), et il a confondu... Et Grisélidis, mais alors là où est-il allé chercher ça, je n'en sais rien, l'auteur aurait pu employer un prénom plus courant (comme Jeanne d'Arc  ou Marie-des-Neige) que Langelot aurait trouvé tout aussi curieux.  
Fille du Roy

Merci pour ce point de vue, cousine! C'est formidable d'avoir des membres du forum de l'autre côté de l'Atlantique.

Ton message confirme l'impression que j'avais eue lors de mon (hélas) unique séjour au Québec en 96. Et je suis d'accord : Langelot Et La Danseuse contient plus de détails de vie quotidienne que Le Gratte-Ciel, dans lequel l'action est précisément concentrée dans l'édifice. Je me souviens quand même d'un quiproquo entre Langelot et Grigri lorsque celui-ci lui demande du scotch, et qu'elle comprend qu'il veut de l'alcool!

Que dire de plus? Pour moi c'est du grand art tout simplement! De l'action, un huis-clos, une bonne dose d'humour, des rebondissements et du suspense! 

J'ai trouvé le moment ou Langelot et Laframboise sont assiégés un peu long, mais pour le reste, c'est un grand cru. Ils pensent mener leur enquête discrètement, mais lorsqu'ils voient leur têtes sur les photos, ils se rendent compte où ils ont mis les pieds. Quand ils se rendent dans les suites suspectes, c'est également un grand moment, Langelot a tellement d'audace et de culot! 

En tout cas, un excellent livre de cette excellente série, que j'ai pu lire grace à Sally!

oui ,c'est le meilleur pour moi  (il nous faudrait l'avis d'un spécialiste pour juger ,D.C.M ?).
j'ai bon aussi un petit faible pour "la danseuse".
c'est peut-être du au fait que les 2 aventures se passent au Québec avec des expressions de vieux français.
j'en profite pour passer un petit bonjour à nos 2 consoeurs de l'autre bord "mina"(qui nous manque) et de "miss rosette".

Je viens de le terminer. Plutôt que de dire que je l'ai lu on pourrait plutôt dire que je l'ai dévoré   ! J'ai vraiment bien aimé   !
Je dois avouer que j'en avais gardé un excellent souvenir. Effectivement (même si je n'ai pas été aussi séduit qu'il y a 35 ans) ce titre faisait partie de mon top 3 des Langelot.
J'ai énormément apprécié comment, en quelques lignes, l'auteur arrive à nous faire apprécier, à nous rendre sympathique, Phil Laframboise (il me semble que DCM ou Caribou avait déjà fait mention de ceci quelque part). La transcription de l'accent québécois est à la fois fidèle et comique   
J'aime beaucoup le film "Piège de cristal", mais finalement le livre me semble bien plus "réaliste". En effet dans le film les combats sont à rallonges (et cela n'a fait que s'aggraver dans les autres Die hard et autres films du même genre) alors qu'ici ils sont brefs, efficaces ... et portent à conséquence. En effet M Guerdain n'a reçu qu'un coup (savamment administré par notre agent du SNIF préféré cela va de soi) et a plutôt du mal à s'en remettre.
En résumé je dirai qu'il y a une vraie intrigue, un vrai suspense ... même si on sait très bien qui va finir par gagner...    Du très bon Langelot !

Oui, je l'aime bien aussi. J'aime surtout la clé de l’énigme de ce gratte ciel mystérieux (que je ne vais pas révéler pour ceux qui ne l'ont pas lu), c'est vraiment bien trouvé.  

Tu as raison. Autant on comprend tout de suite que ce qu'a trouvé Grigri Vadebontrain est important ... autant on est (agréablement) surpris quand on comprend de quoi il s'agit  

Nouveau ici, ce forum me passionne et je ne me lasse pas de lire vos commentaires.
J'ai découvert "Langelot et le gratte-ciel"  fin 1967, quelques mois après sa sortie, je venais de terminer la lecture de "Langelot et le satellite". Je me souviens encore de mes émotions, dues à l'atmosphère oppressante de ce roman, et il me semble l'avoir lu d'un trait tant j'étais impatient de découvrir la fin. J'avais à l'époque beaucoup aimé la différence des atmosphères climatiques entre le livre que je venais d'achever (le Sahara) et celui que je lisais: je plaignais, avec mes 13 ans, le "pauvre" Langelot qui pataugeait dans la neige et la boue glacée.

Jean-Louis a écrit:

Nouveau ici, ce forum me passionne et je ne me lasse pas de lire vos commentaires.
J'ai découvert "Langelot et le gratte-ciel"  fin 1967, quelques mois après sa sortie, je venais de terminer la lecture de "Langelot et le satellite". Je me souviens encore de mes émotions, dues à l'atmosphère oppressante de ce roman, et il me semble l'avoir lu d'un trait tant j'étais impatient de découvrir la fin. J'avais à l'époque beaucoup aimé la différence des atmosphères climatiques entre le livre que je venais d'achever (le Sahara) et celui que je lisais: je plaignais, avec mes 13 ans, le "pauvre" Langelot qui pataugeait dans la neige et la boue glacée.

Bien vu! effectivement le Lieutenant X est sans pitié avec son héros!