Langelot de Lieutenant X

Rappel du premier message :

alias Vladimir Volkoff.
J'ai entamé la relecture du premier roman de la série. Je compte lire les autres également. Je ferai un petit résumé ici avec la couv du roman comme je le fais pour les livres de Philippe Ebly.
Ce sera l'occasion de discuter de cette excellente série si vous le voulez bien !

gronours a écrit:

Bon, ben le lavage de cerveau du lieutenant X n'a pas marché sur le gronours...

  ... ni sur moi

Moi j'étais antimilitariste à cheveux longs dès la 6ème et pourtant, j'adorais Langelot Etrange. Sans doute à cause de l'aventure et de l'humour du LX. J'aimais beaucoup aussi que ce personnage menu (comme moi à l'époque) flanque des raclées à des armoires à glace

DCM a écrit:

ValenteII a écrit:

Désolé cher DCM... j'ai pas l'esprit aussi affûté du Professeur Roche-Verger.
D'après une suggestion de Choupette :
J'étais bleu dans un film avec Marlene Dietrich et accoler à la première syllabe de son rôle.
Qui suis-je ?

OK, je l'ai! Mais je ne vois toujours pas le rapport avec la Garonne et le coton - ou bien était-ce une autre devinette?

À 23 heures... j'aurais du écrire :
« Tout en coton de la taille aux pieds ET, je suis devant la Garonne. Qui suis-je ? »
Très honnêtement très nul comparé à ce que je lis dans : Lange+Lot(et Garonne)

J'ai bien aimé la critique de cette fille Petitebijou très années sixties :
Ah.... Langelot, MON Langelot, compagnon de mes séjours en colonie de vacances, le seul blond que j'aie jamais aimé. Qu'est-ce que j'ai pu frémir, rêver, avoir peur pour lui... je savais pourtant qu'il s'en sortirait toujours, mais au fil des pages, j'oubliais cette vérité indéniable. Les méchants étaient si dangereux, de sales espions étrangers qui traficotaient des microfilms, se déguisaient. Ils étaient toujours en bande, alors que mon Langelot était seul, seul, face à tous. Si ce n'est... qu'il y avait toujours une fille qui trainait au milieu de l'aventure, s'insinuait dans un chapitre, lui faisait les yeux doux. Je la voyais faire, cette rivale, minaudant, fragile, en danger, avec ses airs de ne pas y toucher... Mon Langelot succombait presque aux charmes de la demoiselle, sans que je sache vraiment jusqu'à quel point. le principal était que, à la fin, il la quittait, après avoir triomphé de tout, avec style, classe, élégance. Oui, Mon Langelot, elles peuvent toutes te tourner autour, c'est MOI que tu retrouveras lors de mes prochaines vacances, je suis la seule à savoir tout de toi, agent si peu secret pour moi...

Il manque juste le chanteur et bricoleur de l'époque Cloclo !

Langelot et moi, ça a duré deux ou trois ans, entre 8 et 11 pour moi, lui avec quelques années de plus. C'est moi qui ai rompu. J'ai soudain préféré les bruns qui n'étaient plus de papier. Adieux Cloclo, "sixties" et âge tendre... le brun au regard ténébreux... poursuit sa flânerie sur son blog.
Surprise cette grande lectrice est critique de livre. (http://parures-de-petitebijou.overblog.com)

Sans doute que la mission première de Langelot était de donner goût à la lecture !?!

Bon, alors je n'ai pas lu tous les messages depuis ma dernière intervention sur ce fil.
Je voulais juste vous dire que je viens de finir mon tout premier Langelot! Le premier de la série. Grâce à DCM (merci!!). Et comme vous semblez en peine de critiques féminines, voici mon avis très personnel (et rapide ): j'ai A-DO-RÉ!!! Je ne trouve pas que ce soit un titre (je ne connais que celui-là, peut-être que je réviserais mon jugement quand j'en aurais lu d'autres) de littérature à proprement parler masculine. J'ai beaucoup aimé l'humour et l'ironie de la narration - rien que le début du chapitre 7, j'ai beaucoup (sou)ri.
Et j'avais déjà dû le lire dans des temps reculés (ou pas de facon très concentrée ), la scène du puits me disait vaguement quelque chose...

En bref, un excellent titre!


Chers afficionados de Langelot, je me permets de rejoindre vos rangs

Désolé mais je n'ai pas trop le temps de répondre correctement. Je reviendrai plus tard. Cependant je ne pouvais pas laisser un tel message sans réponse. Pour le moment je répondrai :
  ravi de te compter parmi nous Anne (et content que tu aies objectivement donné sa chance à Langelot) ... de nombreuses aventures tout aussi excellentes t'attendent

Quel joie, chère Anne, de te voir rejoindre les rangs des amateurs de l'agent 222 du S.N.I.F.! Comme le dit Monsieur X, il te reste à découvrir d'autres aventures tout aussi excellentes que ce titre "pilote". Et j'espère que cela nous donnera l'occasion
de redonner un peu de vie à ce fil de discussion, qui en a bien besoin...

DCM a écrit:

ValenteII a écrit:

Je n'ai pas vu le film "IPCRESS, danger immédiat", je découvre que ce film a eu trois prix... je vais essayer de le voir, merci.

C'est un classique, qui a sans doute un peu vieilli. Mais son générique est un chef d'œuvre.

https://www.youtube.com/watch?v=pBCqP7R42K0

Il faut se replacer dans le contexte des années 60 : le personnage de l'agent secret avait été "monopolisé" par James Bond, et les gens qui ont produit et réalisé IPCRESS avaient été très impliqués dans les Bond - Harry Salszman, Peter Hunt, Ken Adam, et surtout John Barry à la musique. Ils se sont amusés à créer à travers Harry Palmer un agent secret aussi peu bondien que possible - et ce générique, où on voit l'irremplaçable Michael Caine le matin, mal réveillé, se faire un café dans sa cuisine, en donne une bonne illustration.

Et cette musique de John Barry, quelle merveille!

Merci DCM & snarkhunter pour cette perle du cinéma d'espionnage et je conseille vivement ce film qui a bien vieillit.
Le héros est effectivement un fonctionnaire spécial du genre « anti-bondien ».
Vie tranquille d'un célibataire fonctionnaire en attente d'avancement ou du formulaire qui va bien...
Bureaucratie de type "PTT" (Petit Travail Tranquille) ?
Non ! Non !
Et c'est tout le charme de cette intrigue que je recommande ; à voir ou revoir.

Sans dévoiler l'histoire, j'ai trouvé une « anomalie » que je vous soumet.
Le début (excellent) nous montre un personnage myope (qui voit flou de loin).
Pourtant à la fin, ce même personnage montre une dextérité remarquable sur une cible éloignée dans une pièce sombre... alors qu'il n'a plus ses lunettes !
J'ai « loupé » quelque chose ?!?

Petite remarque : le début m'a fait pensé a un autre début de film : le bon, la brute et le truand de Sergio Léone(1966).
Pourtant "Ipcress, danger immédiat" est sorti en 1965 !

Anne a écrit:

Chers afficionados de Langelot, je me permets de rejoindre vos rangs

Je te souhaite la bienvenue Anne dans l'univers Langelot.
Et pour célébrer ta venue dans cette « série emblématique de la BV » tu trouveras ICI ---> http://ovh.to/Ystpx6U
un incontournable* du mois de décembre disponible - uniquement - pour tous les "afficionados" de Langelot !

Bonne fêtes de fin d'année.


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Grand merci à Till Tantau (Université de Lübeck)
et ces deux "packages" : Tik Z & PGF
Source, explications et adaptation disponibles
avec un simple MP
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Merci pour ta contribution!

Concernant ta remarque sur la myopie à géométrie variable de Harry Palmer dans IPCRESS, je dis bravo, je n'avais jamais remarqué!

Et pour ta création destinée aux langelotiens du forum, je dis MERCI!!!

Devinette : une seule aventure de Langelot se déroule explicitement en décembre (entre le 15 et le 19 pour être précis). Quelqu'un sait-il de laquelle il s'agit?

Décembre, je ne sais pas mais avec de la neige, je verrais : le gratte ciel, l'inconnue, la maison blanche

Bonne pioche, Pat : la bonne réponse est dans ce trio.

Alors au jugé, je dirais le gratte-ciel

Dans mon trio de neige, j'ai écrit L'inconnue  mais je pensais à La danseuse ! Toutes ces Langelot's girls en danger ça me trouble

Mmmm ... le gratte-ciel et Noël, ça ne me dit rien. Me trompe-je ?

moi ,je penche plutôt pour le gratte ciel ,une grande coupure d'électricité pour noël .
mais c'est vrai ,il y a de la neige dans la danseuse, la maison blanche .

Oui, c'est bien le Gratte-Ciel, bravo à tous!

Il y a effectivement de la neige dans La Danseuse et La Maison-Blanche, mais dans les deux cas on ne dispose d'aucun repère précis quant à la date.

Bon, faut que je révise 

Au travers de mes lectures...
J'ai adoré Fantômette, l'héroïne par excellence ! humour, action, ma première héroïne ! (et je viens de commander le dernier Fantômette : Fantômette se pacse)
Je n'ai pas beaucoup lu de Alice, le personnage étant trop... glacé, trop proche des milieux nantis, trop impersonnel, j'en ai lu, mais sans vraiment accrocher
Pour les sœurs Parker, encore pire... le déni absolu
Les club des cinq, oui, mais je les ai découvert trop tard pour me fidéliser
Pour les Six compagnons, milieu modeste, la générosité omniprésente, la larme à l’œil, j'adorais ! et un petit faible pour Mady et Gnafron
Langelot, c'est le héros, humain, toujours des filles rarement nunuches (Line Tresnel dans le Langelot du mois en est un bon exemple), de vraies femmes méchantes, et... Corinne ! en bref Lieutenant X est le seul écrivain de l'époque qui a su produire des romans avec des filles ayant de vraies personnalités. (hors Fantômette)
Sinon, j'ai lu l'étalon noir, et les 3 détectives de Hitchcock (bien qu'il n'ai jamais écrit une seule ligne de ces romans), mais j'aimais bien le mystère et l'intrigue bien que n'ayant jamais été accrochée à un des héros.
Ensuite, ce fut Bob Morane. le héros sans peur et sans reproche dont on rêve toutes ! rire Et il faut aussi reconnaître à Vernes de m'avoir fascinée avec Miss Ylang-Ylang, surtout quand elle met une raclée au sémillant commandant Morane ! Miam ! Même un héros peut se faire battre, même si on l’admire, alors quand c'est une femme qui le fait, cela devient un régal !

Pour finir, je dirais que je n'ai aimé les romans à l'eau de rose... trop mièvres pour mon caractère... ceci explique peut-être cela ?

Yolinde, tu vas faire pleurer de joie notre cher DCM... 

Mdr, j'essaie de le faire pleurer ! mais tant qu’il ne l'avoue pas... je resterai avec mes fantasmes ! rire

Snif, snif.

À vous de voir s'il s'agit de larmes ou du cri de guerre de Langelot! Voire les deux!

Un peu des deux ! rire

Yolinde, dans l'évocation que tu fais plus haut de tes séries de jeunesse, je me retrouve tout à fait dans ce que tu écris sur Alice.

Mais je m'étonne que tu ne cites pas ce qui est de mon point de vue la meilleure série de la BV (oui, devant Langelot!), les Michel de Georges Bayard.

Je sais, il faudrait peut-être que je lise des Michel... J'ai du en lire deux, mais la présence féminine y était absente, et Michel ne m'a jamais fait rêver. Tu es homme, et je suis femme, rire. Ceci explique aussi peut-être cela ? je ne sais
Avec le recul des ans, je vais refaire un essai, promis !

Je m'inscris en faux! Il y a une présence féminine dans quasiment tous les Michel. Martine participe à 11 aventures (et dans deux d'entre elles, La Falaise Mystérieuse et le Val d'Enfer, elle est seule aux côtés du héros éponyme). Marie-France, la sœur cadette de Michel, apparaît dans 10 aventures, et pas seulement pour y faire de la figuration. Sans compter les diverses cousines, correspondantes italiennes (l'adorable Cristina), journalistes (Brigitte Chanet, présente dans deux aventures), etc.

Je t'accorde néanmoins que les personnages féminins sont plus développés et intéressants (c'est l'ancien adolescent qui parle!) chez Lieutenant X. D'où les petites fiches que j'ai commises tout au long de ce fil de discussion.

Bon, je vais lire des Michel, promis !
Disons alors que la présence féminine des romans que j'ai lus ne m'a pas marquée... et que j'ai du mal choisir ces deux romans parcourus puisqu'ils n'ont pas retenu l'attention de l’adolescente que j'étais.
Pour Langelot, j'ai commencé avec le gratte-ciel... et j'ai tout de suite accroché ! Cela dépend pas mal du bon ou du mauvais choix du ou des 2 premiers romans d'une série que l'on aborde...

DCM a écrit:

Je m'inscris en faux! Il y a une présence féminine dans quasiment tous les Michel.

... Et c'est bien normal : la femme n'est-elle pas le meilleur ami de l'homme ?!